Farces d’antan (3)

Il était fier, le Pierrot
De sa belle « torpédo »
Il paradait au bistrot
Arrosait son acquisition…
Pendant ces libations
Un coquin subrepticement
Boucha consciencieusement
Son gros pot d’échappement
Avec une pomme de terre.
Le démarrage ne fut guère
Epoustouflant:
Toux, hésitation,
Avant
DEFLAGRATION!

Farces d’antan (2)

C’était une époque sans
Sans internet, évidemment
Sans téléphone mobile
Sans télévision débile
Pour s’amuser, dans les villages
On se faisait des niches
Quand un voisin sans ambages
Arrivait sur une pouliche
Fier de parader devant les maisons…
« Viens donc boire un verre »
On l’invitait, bien sûr,
On racontait des histoires de guerre
On parlait lait ou blé mûr…
Chut! secret! Faîne sous la selle…
Quand d’un bond après le canon
Il voulait remonter sur elle,
Belle ruade naturellement!

Farces d’antan (1)

Au bistrot du jeu de boules
La Génie avait dix poules
Des poules grises bien grasses
Qui picoraient sur la terrasse.
Situé au bord de la route
Elle recevait souvent des copains
Qui, sur la table cassaient la croûte
Elles quémandaient des miettes de pain.
Le Guste, qui gardait une vieille rancune
De soir trop chaud, à la cafetière,
Avait trouvé, sans méchanceté aucune,
Une vengeance singulière:
Il prépara, malin,
Dix bouts de ficelles, avec chacune
De maïs, un grain…
Il fallut voir la Génie
Marrie d’être ainsi punie,
Affolée de voir ses volailles
Attachées comme du bétail!

Il paraît que j’ai rien compris…

J’avais lu je ne sais où
Ce doit bien être quelque part
Que dorénavant les femmes
Travaillent gratuitement
Les gens m’ont pris pour un fou
Quand j’ai affiché dans le bar
Salaire féminin: néant?
Je vous embauche mesdames
Repas payant évidemment!

Il paraît que j’ai rien compris
Ni fake news ni fausse nouvelle
C’est une élucubration
De quelques statisticiennes
C’était juste un calcul repris
Une preuve solennelle
Une irréfutable déduction
Tant pis! A la tienne, Etienne!

Elle ne cuisinait rien

Elle ne cuisinait rien
Pour son compagnon du moment
Comme si c’était pour son bien
Il valait mieux, sûrement!
Car voilà la seule chose
Que cette « personne » sait tramer
C’est la graine de mycose
C’est la pure méchanceté.
A peine dans l’Elysée
De l’acide elle sut verser
Sur l’ex par elle détestée.
Disons-le comme je le pense
Elle pète plus haut que son fut
Elle n’a fait que salir le siège
Elle a donc eu sa récompense
Et s’être laissé prendre au piège
Quelle erreur pour lui ce fut!

Inspiré par une image FB

Que fais-tu, là toute seulette,
Au milieu de l’immensité?
Espères-tu une amourette
Avec le jeune Dieu Nérée?
Aurait-il dressé la table?
A l’horizon, juste du sable
Par les vagues encore strié
L’océan s’est retiré
Tu t’avances
En toute confiance
Même pas peur
Suivant ton coeur

La France moche?

Une bande d’énergumènes
Ligués en association
Ont décerné un « prix » peu amène
A une commune des environs.
Leur attachement aux « paysages »
Leur fait condamner les affichages
Que des propriétaires particuliers
Ont accepté sur leurs pignons…
Sûr que ces moines séculiers
Préfèreraient sur les maisons
Voir fleurir des panégyriques
Comme dans certaine grande ville
Où par volée dithyrambiques
On loue les actes des édiles
Dans de tous les bus les abris.

Que va-t-elle faire dans cette galère?

L’ancienne otage française Sophie Petronin, âgée de 76 ans et libérée en octobre 2020, est de retour au Mali depuis le mois de mars 2021

Lubie de vieille femme…
Que n’a-t-on entendu répéter
Que son rapt était un drame
Qu’elle était malade et fatiguée…
Nos soldats ont risqué leur tête
Pour aller la délivrer
Pendant DES MOIS, ELLE LEUR A DETTE!…
Mais en cachette y est retournée!
Son fils qui maniait le tocsin:
« Elle va mourir si on ne fait rien »
L’accompagne dans sa démence…

Pour la faire libérer, (caprice?)
Moultes criminels furent relâchés
Aurait-elle été ensorcelée?
Aurait-elle été leur complice?

A vomir!

Il y a peu, j’ai entendu une actrice de série populaire expliquer qu’elle était fauchée… J’étais prêt à compatir ….
Récemment, un grand nom de la télé des anciennes années a formulé la même plainte…
Hélas! Dans un cas comme dans l’autre, leurs revenus avoués si insuffisants n’avaient rien à voir avec le RSA (même si le dernier prétendait qu’il mourrait dans la rue):
Dans les deux cas, la rente minimale qui leur permettrait de vivre « normalement » était 22 fois plus importante.
Et on énonce cela tranquillement, sans se soucier de l’insulte faite à ceux qui sont obligés de compter chaque jour le moindre centime pour survivre.
Nausée!

Radotage

Le cancer de Marie-Lou
Marie Lou était restée vierge

C’est qu’à l’époque, se méfier!

Au risque de mille verges

Etre blanche pour se marier!

Son promis était parti,

N’était jamais revenu.

La guerre, cette saloperie,

L’avait, pour toujours, retenu…

Il y avait plus de cinquante ans

Que cet hymen vieillissait,

Dans le triste sentiment

D’une vie qui périssait.

Une vie qu’elle aimait pourtant…

Quand elle vit s’écouler du sang!

Règles anormales pour le temps:

Ménopausée depuis longtemps…

Un médecin, l’auscultant,

Pour étudier plus avant,

Cela sans aucun scrupule,

Rompit ce pauvre opercule…

A l’hôpital _ sans virus _

Pour cancer de l’utérus

Fut reçue comme patiente…

Mais, dans les années cinquante,

C’était bouteille à la mer!

On déduisit, constat amer!

Que la pauvre médecine, dépassée,

Ne pouvait l’empêcher de trépasser.

On la ramena chez elle.

Elle reçut l’extrême onction…

Un médecin pourtant, qu’elle

Rejetait dans ses convictions,

(Kommuniste vous pensez!)

Lui proposa un traitement

Venu de Suisse, (sans trop dépenser!)

Pour un essai évidemment…

Marie Lou avait un peu d’argent

Et ma foi, pas d’héritier…

Accepta finalement…

Quand elle me l’a raconté,

C’était fini depuis plus de trente ans…

Quant au fameux traitement?

???????????????????????????? Comme pour bien d’autres évidemment!