Monsieur Santé est décédé

Pendant des dizaines d’années
Sans se lasser, il a répété
Des conseils dits avisés
Pour conserver la santé…
Monsieur Santé est décédé
Etait-il donc bi-centenaire?
Pour les clampins ordinaires
Fumeurs, buveurs invétérés,
La Camarde frappe dit-on très tôt…
Mais pour un brillant conseiller,
Qui donc pouvait imaginer
Que, de sa vie, le bateau,
Un jour, un jour, allait sombrer?
Monsieur Santé est décédé
N’était que septuagénaire
Ne pouvons que nous incliner
Pour tous, la mort, c’est ordinaire
Selon l’adage populaire
« De tous, c’est le cordonnier
Qui est le plus mal chaussé »

Où est passée notre Poste?

A la poste, il fut un temps
Des fonctionnaires à « serment »
Traitaient avec rigueur
Le courrier, c’était bonheur
A peu près vierge d’erreurs
Les lettres traitées avec coeur
Trouvaient leur destinataire…
Maintenant des mercenaires
Certes sûrement courageux
Pressurés comme citrons
Traitent les messages précieux
Comme des paquets de coton
Dans les anciennes plantations
Tout s’éventre, tout s’égare
Tant pis! Allez! DARE! DARE!

Piqué à Hugo Peillex sur FB

Petite anecdote amusante
En latin «scrupulum» désignait un petit caillou pointu. Il posait souvent problème aux légionnaires romains pendant leurs longues marches. Les petites pierres s’immisçaient dans leur caligae, leurs sandales ouvertes, entre la semelle et le pied, provoquant une gêne récurrente.
Les «scrupulus» mettaient alors les légionnaires face à un choix : souffrir en continuant à avancer, ou s’arrêter pour ôter le caillou, au risque de faire ralentir la colonne et de subir les remontrances de leurs supérieurs.
Peu à peu, l’expression «avoir des scrupules» est sortie du domaine militaire pour faire référence à toute interrogation sur la conduite à adopter.
Les tribuns, les généraux, les sénateurs qui allaient à cheval ou se faisaient porter en litière, tout comme les puissants d’aujourd’hui n’avaient donc pas de scrupules.

Remarque franche:
Il est des hommes politiques
Dont les sabots sont bien étanches
Aucune morsure de tique
Aucun scrupule pour l’éthique
C’est pathétique!
Fraude fiscale, condamnations
Ne leur font pas interdiction.
Il est des hommes de pouvoir
Négligeant les petits cailloux
Qui, pour les empêcher, ont devoir
De se mettre en travers de leurs roues.
MAIS PAS CHEZ NOUS!

Erreur!

Je vous parle d’un temps
Que seules les vieilles gens
Ont peut-être connu…
A l’école, en ce temps,
La morale était bienvenue.
Après moultes leçons
Concernant les ablutions
La maitresse, cette fada
Pour qui propreté était dada,
Chaque lundi faisait déchausser
Ses ouailles dès l’entrée.
Dans l’eau froide se savonner
Les arpions presque congelés!!!
Armand avait constaté
Qu’un seul pinceau était visité
Aussi prit-il l’habitude…
Devinez!
Ce lundi, là,
Branle bas!
Tout le monde change de table…
Après le grand brouhaha
Inspection irrévocable
Allez donc expliquer
A la mégère policier
Pourquoi « ce n’est pas le bon pied! »

Peine de mort= le fait des dictatures??

Oh! Oh! Coquin de sort!
Un chanteur de « bonne aventure »
Prétend que la peine de mort
Est le fait des dictatures.
Certes les faits de pendaisons
Pour des actes de déraison
Pour des faits d’opposition
Les dictatures en font légion…
Mais il y a mille façons
De mettre fin à l’existence
D’un être qui fait résistance
On peut _ ne voyez pas le mal _
De manière très subtile
L’exclure de la vie civile
Pour des raisons dites médicales!

Radotage:pédagogie

Grande nouvelle!
Quelle découverte exceptionnelle !

GRANDE NOUVELLE ! Les scientifiques ont découvert que l’apprentissage à l’école est plus efficace dans le plaisir…

Ils auraient découvert que le « toucher » aide l’apprentissage de la lecture… MAGNIFIQUE ! A croire que personne ne leur a raconté que depuis quarante ans dans des classes primitives (pardon ! maternelles et élémentaires) les petits élèves forment des lettres avec la pâte à modeler ; sur des plexiglas, avec des aimants, placés au dos, ils obligent des figurines à suivre la courbe des lettres de cursive ; découpent des mots dans des revues pour les reconstituer…

Cela ne s’appelait pas de la « NEUROPEDAGOGIE », cela s’appelait tout simplement chercher tous les moyens de rendre l’apprentissage intéressant…

Bien sûr ! c’était avant que de grands intellectuels comme MM Chevènement, Darcos ou De Robien ne sévissent à l’Education Nationale !

Cet article a été posté le Mardi 16 avril 2013

Mon chien…

J’ai un chien grand amoureux:
Pas besoin de téléphone,
Il frétille de la queue
A la moindre phéromone.
Le voilà aussitôt guettant
Le moindre défaut d’attention
Pour se glisser subrepticement
Hors de voix et de notre vision.
Ensuite, oh! la! la! évidemment,
Allez chercher le fringant amant!
Faire le tour de chaque ferme,
De chaque pavillon récent
Des bois des champs et des thermes
Impossible évidemment.
Un bon nombre d’heures plus tard
On le retrouve piteux
Avec un message du regard
« Ne dis rien et sois heureux »

Q R code…Veulent nous transformer en robots?

Q R code?? Q R code???
Ras le bol d’entendre cette question!
On a transformé maints civils en supplétifs de la police…INADMISSIBLE!!!

En bon citoyen obéissant
Je m’étais fait inscrire
Dans un dit « vaccinodrome. »..
Deux doses reçues ayant
Cela, il faut bien le dire,
J’eus droit selon la norme
A un beau certificat…
Q R code, il n’en a pas!
Car voyez-vous, messieurs, mesdames,
Les vieux sont faits pour crever
Surtout pas, voilà le drame
(Tant pis, qu’ils aient donc la dalle)
Pour aller se restaurer!
Encore plus, quel scandale
Pour, au cinéma, trainer!
Ne soyez pas étonnés
Si, à défaut de çuaire code
J’ai lancé une nouvelle mode:
Sur la poitrine arborer
Un arbre schématisé
Portant fièrement les dates
Des injections de seringues!
Certains ont vu là _ c’est dingue _
Une étoile, ça m’épate!
Faut croire que c’est dans leur tête
Qu’elle cheminait, c’est bête!

Il paraît, pauvre nigaud,
Que des manipulations techno
Amèneraient sur ton téléphone
Le Q R code en question…
Un téléphone? Pas question!
Autrefois c’était les bonnes
Qu’on SONNAIT
Dans les palais!

Merci à mes visiteurs

Oh! Oh! je découvre qu’avant-hier plus de 1400 hits et près 1200 visites ont honoré mon radeau!
J’ignore quel en fut le déclencheur.
Voulant croire que ces visites sont amicales, je me sens assez flatté…
MERCI! MERCI! MERCI !

Don Bosco, Makarenko, Dewey, Freinet

La jeunesse est comme un moulin
Donnez-lui à moudre du bon grain
Elle fera farine à bon pain…
Ainsi parlait Don Bosco
Pardon, je vais surprendre:
Religieux dans la bouche à Popo
On ne pouvait s’y attendre…
Mais il ne faut pas rejeter
Ce qui est bon dans l’éducation
Je suis donc allé piocher
Pour parfaire ma formation
Dans les poèmes de Makarenko
Et les dires de St Jean Bosco.
Je découvris aussi Dewey
Qui, je crois, inspira Freinet.
Les « catéchistes » vantards
Considèrent que leurs paroles
Doivent être bues comme nectar.
La bien pauvre faribole!
La voie de l’éducation
N’est sûrement pas autoroute:
C’est un réseau d’occasions
De laper au goutte à goutte
Chaque instant qui fait grandir,
Chaque nouvelle inouïe,
De chacune, s’esbaudir,
Et, par toutes, être ébloui.

Je ne sais plus qui a écrit: « A se disputer sur les méthodes, nous risquons d’oublier que nous nous hâtons vers le même but »