Escargots

Il a plu toute la nuit
Les escargots sont de sortie
Les cornes en tête déployées:
Grosses coquilles dans les orties
On voit des traces de bave briller
Sur les cailloux du sentier
Comme pour nous faire saliver…
Rassurez-vous gastéropodes
Je ne vais pas vous récolter
Le temps des festins grillés,
Pour moi ce n’est plus la mode.
Voyons…Sont loin mes salades…
Les voir en nombre important
Ne me rend nullement malade
Place aux envahisseurs rampants!

5700 lits de moins en 2020! Quinquennat porte malheur!

Bravo pour la fourberie
Ils ont menti! Menti! MENTI!!
Ils nous parlaient de pandémie
Nous confinaient dans le déni
Nous montraient des images horribles
Des traitements réas terribles
Des morts rendus sous scellés
Des hôpitaux surchargés
Des malades aux soins retardés
Pendant ce temps allez! Allez!
Ne cessaient de fermer les lits!

Bravo pour la fourberie
Ils ont menti! Menti! MENTI!!
Menti quand ils ont prétendu
Que les masques (chut à flux tendu!)
N’avaient pas d’utilité
Menti quand ils ont laissé
Les frontières grandes ouvertes
Sûr qu’ils n’étaient pas pressés:
Seuls les vieux allaient crever…
(Moins de retraites, ce n’est pas perte!)
Pour la frime on installait
Sous tente, hôpitaux de campagne
Et pendant ce temps on fermait
Des lits… Que la grogne gagne!

Radotage… puisque le jour est à l’écologie…

Vipères, attention! Danger.
Ah ! Les défenseurs de nature !
En passant près des moloks
Ces récipients pour ordures
Je vois ce panneau qui me choque :
« Vipères attention danger »
Ben voyons ! Que faut-il faire ?
Les écuvilles* où les jeter ? *nom dauphinois des ordures
Devant la porte du maire
Car pour payer
Pas de danger ?
Dans le temps de mon enfance
Ces infâmes saletés
On leur écrasait la panse
Et la tête pour compléter.
Allez dire à Cléopâtre
Que les aspics sont bénins
Je savais quand j’étais pâtre
Les tuer sur le chemin.
Sont animaux protégés ?
Ben alors qu’on les capture
Pour aller les relâcher
Tout au loin dans la nature
Sont animaux protégés ?
Ben alors qu’en cadeau
On aille les enfiler
Dans le lit des écolos !

Lorsque j’étais enfant, loin de protéger les vipères, leur tête était mise à prix : 2,50F par tête.
J’ai fait mon argent de poche toute ma jeunesse ainsi.

Cet article a été posté le Jeudi 17 avril 2014

Le vol noir des corbeaux!

Connaissez-vous ces drôles d’oiseaux?
« Les pandours sont à Haguenau
Sur sa haute branche le corbeau
Chante la gloire du bourreau »
Ils ont mérité des adages
« Coucher de poule, lever du corbeau
Eloigne l’homme du tombeau »
Des formules de sages…
Point ici n’est question
D’anonyme dénonciation,
Ni de ceux de l’Ariège
Qui se déplacent sans galège
Sur le dos pour ignorer la misère.
Ceux qui ne vivent avec les pies
Qui ont beau dans leur galère
Se laver, matin, midi,
Et même soir
N’en restent pas moins toujours noirs.
Ils volent où est la charogne…
Mais voilà qu’en Australie
_ Entre nous, elle est bien bonne_
Ecoutez monter la grogne
Ils sont atteints d’une folie
Qui leur fait attaquer les drones…

Il est coupable: il a pissé!

Bien éberlué
Le vieux, quand les cognes,
Devant lui, se sont arrêtés:
Ne comprenait pas leur rogne.
« Sur le bord de ce chemin,
Derrière votre voiture,
Vous pissâtes c’est certain
Chose totalement impure…
Diable messieurs quand la prostate
Hurle: » De lâcher, j’ai hâte »
On ne demande pas mieux
Que trouver un calme lieu.
Loin de toute exhibition
J’ai fait cela en discrétion.
_ Mais vous polluez la terre
Renchérit le militaire
C’est totalement interdit
Procès-verbal pour vous c’est dit. »

CHUT! Parmi les provisions de bouche
Y aurait-il un pourcentage
Pour les pandores des villages
Sur les ventes de culottes-couches?

Que devient la charité??

On raconte dans les journaux
Que certain visiteur affamé,
Son dernier marché en fiasco
S’étant malheureusement terminé,
Visitait les rayons d’une expo.
De son visage triste et ravagé
Un assistant pris de pitié
Voulut sa faim du jour combler
En lui expédiant un coco.
Mais l’autre, pris dans ses pensées,
Ne vit pas le présent arriver
Au lieu au vol de l’attraper
Sur le sol le laissa casser…
Furieux de ce gaspillage
Des gardes aussitôt mandés
Ont mis le lanceur sous grillage
Mais que devient la charité?

Pan! Pan!

L’orage battait son plein
Dans le noir l’eau ruisselait
Dormir, dormir, dur dessein
Les canons de Thor roulaient…
Tout à coup, PAN! PAN!
La maison, du coup, trembla
Le noir complet s’installa.
Panne peut-être pour un moment…
Au matin, plus de lumière
Tous les appareils en grève
Des camions bleus qui s’affairent
Bien avant que soleil se lève…
Ces gens que certains envient…

Auraient-ils autant de courage
Pour se lever dans la nuit
Et défier les orages?

Chantons la vigne!

Y a sur la treille
Beaucoup de jolies grappes
Les gamins veillent
A toi! A moi! Attrape!

Sauvez-vous, garnements
Le raisin n’est pas mûr!
Attendez quelques temps
Les grains sont bien trop durs.

Y a sur la treille
Beaucoup de jolies grappes
Les gamins veillent
Toujours ce goût qui frappe

Patience, garnements
Les grains deviennent rouges
Ils seront succulents
Si la chaleur ne bouge

Y a sur la treille
Jolies grappes vermeilles
Les gamins s’émerveillent
Remplissons nos seilles.

Un chat littéraire

C’est un chat littéraire
Toujours prêt à s’informer
Il fréquente les libraires
Et les élites cultivées.
Les rats de bibliothèque
Sont parmi ses relations
Déchiffre même les chèques
Quand il en a l’occasion
La raison très intrinsèque
De sa curieuse passion
Diriger une zoothèque
Serait pour lui promotion:
Le nahuatl des Aztèques
N’a pour lui pas de secret
Etudier les Semnopithèques
Est aujourd’hui son objet
Ensuite les galéopithèques
Pourraient bien l’intéresser
Il lit étudie, dissèque,
Les rapports sans jamais cesser…

Pauvre école! Regards différents à onze ans d’intervalle.

L’école pour protéger les enfants??? Jusqu’à quel niveau?

L’école protection des enfants??

Un des rôles dévolus à l’école dans l’esprit des instaurateurs de l’obligation scolaire était la protection des enfants contre les exploitations, l’avidité des patrons : les propriétaires des mines ne pouvaient même pas imaginer qu’il soit économiquement pensable de se priver de la main d’œuvre enfantine sans la moindre pitié pour le sort qui leur était réservé…

La population paysanne ne pouvait non plus imaginer se passer des petits pâtres, des gardeuses d’oies… et, d’ailleurs, pour avoir une chance d’être tolérée, l’obligation scolaire prévoyait que les enfants puissent participer aux travaux des champs d’où les grandes vacances d’été , et une dérogation à l’automne pour les vendanges.

Il y a moins de quarante ans, on trouvait encore des parents qui refusaient que leur fils aille au collège, prétendant qu’il serait mieux à travailler avec leur père, artisan, dès la fin de l’obligation scolaire.

Ce rôle de protection, l’école peut-elle , doit-elle, encore le remplir ? Aujourd’hui, il ne s’agit plus de sortir les enfants des mines, mais de les sortir de la rue…L’école refuge est ressentie comme agression par certains jeunes qui la fuient, ou qui s’y rendent si insupportables qu’ils empêchent ceux qui veulent vraiment étudier de progresser.

Pour être attractive, l’école devrait pouvoir pratiquer les méthodes du marketing concernant chacune de ses disciplines.

Nos politiques n’ont pour aucun d’entre eux trouvé la solution adéquate.

Cet article a été posté le Jeudi 24 novembre 2011

C’est cela que je pensais, il y a dix ans…
Pauvre vieil instituteur qui croyait qu’on devait instruire!
Au gré des confinements, j’ai découvert que peu à peu, le devoir minimum de nourrir au mieux sa progéniture était maintenant dévolu à l’école, chargée de remplir le ventre de ses « clients »! Diable! Le temps où les enfants apportaient leur gamelle est maintenant dépassé…Remplacé, un peu plus tard, c’est vrai, par un service de cantine pour permettre aux parents qui ont un emploi d’être tranquilles à midi…. Ah! Mais ce n’est pas suffisant! voilà que la question PRIMORDIALE est maintenant que l’on serve à ces jeunes enfants la nourriture exactement préconisée par leur gourou, leur secte, leur religion!! Le prochain pas, évidemment, sera la gratuité totale … De là à ce que les parents exigent de chaque enseignant que l’instruction délivrée soit fidèle à leur obédience…En sommes-nous vraiment loin?