Archive pour juin 2021

Au nom de la laïcité

Lundi 14 juin 2021

Au nom de la laïcité

Ma voix ne peut bien sûr se porter

Sur celui qui a vanté

Les crèches en mairie exposées.

Que libre soit la religion

A la maison!

Que pour chacun selon son voeu

Dieu règne ou pas dans les cieux

Mais PAS dans l’espace public

Dans notre République.

Au nom de la laïcité

Ma voix ne pourra hélas se porter

Sur celle qui, ministre a autorisé

Les mères d’élèves voilées

Dans les sorties accompagnées…

Oubliant que ce vêtement

Comme soutane de curé

Est le drapeau flottant

De l’islam provoquant

Radotage: NADJAT VALLAUD BELKACEM…

Lundi 14 juin 2021

 CA SUFFIT!

Quand DON QUICHOTTE se réveille…

Ce n’est pas parce qu’elle est belle. Ce n’est pas parce qu’elle vient de la région lyonnaise…
Mais je vais prendre la défense de NADJAT VALLAUD BELKACEM.
Ceux qui cherchent à tout prix dans le gouvernement un punching-ball (le premier ministre inclus)
ces jours-ci l’ont désignée pour cible  (TAUBIRA _ qui savait se défendre en tournant en ridicule ses détracteurs _ n’étant plus là).
Je comprends parfaitement que l’on reproche aux gens leurs actes…
Commençons par le début: rencontre à MATIGNON avec les présidents de région. Ceux-ci se font les porte-parole
des patrons qui veulent des apprentis à partir de quatorze ans… Vieille revendication! NVB qui connaît son
dossier se montre réticente (l’obligation scolaire jusqu’à seize ans a été l’objet d’une loi en…. 1959
LOI DEBRE… Valls la recadre dans une remarque du type « vous n’êtes pas là pour dire non à mes invités »
_ Non! M. VALLS un ministre n’est pas là pour violer les lois en vigueur, si une loi ne convient plus,
il faut qu’il en ETUDIE une autre, mais, en attendant il fait APPLIQUER LA LOI EN VIGUEUR sinon,
aurait dit DE GAULE, ce serait la chienlit_
Continuons! en 2012 l’assemblée vote la loi de refondation de l’école (je n’en pense pas forcément du bien)
Cette loi, préparée par Peillon (vite disparu…) amorcée par son successeur qui se fait virer pour cause de paroles
déplaisantes aux yeux  du petit despote en puissance, elle s’en trouve dépositaire… Elle la fait appliquer
QUOI D’ANORMAL? _ Si, pour une quelconque raison, elle ne la mettait pas en application, ceux qui hurlent au laxisme,
que diraient-ils?
En 1990, une réforme de l’orthographe est proposée par l’ACADEMIE FRANCAISE _ bonne ou mauvaise, là n’est pas le propos_
(ceux qui se réclament de « la langue de Molière » sont-ils allés vérifier dans les manuscrits de ce grand auteur et/ ou
des écrivains de l’époque des lumières, pour ne pas remonter plus haut, si l’orthographe pratiquée était conforme à celle
que nous connaissons et qui ne fut figée que plus tard par l’école publique?) Donc proposée par l’Académie Française, votée
sous forme de loi sous la responsabilité de JOSPIN, cette réforme voit son décret d’application promulgué en 2008 par le ministre DARCOS.
Cette loi entre alors en application et la ministre, qui fait son travail de ministre, la fait appliquer, QUOI D’ANORMAL?

Mieux! Dans notre république, l’entretien des bâtiments scolaires des écoles primaires est à la charge DE LA MAIRIE DU LIEU.
Voilà que certains viennent lui reprocher le mauvais état des locaux scolaires à MARSEILLE… Diable! les trous dans les planchers
les aurait-elle creusés?
SUFFIT!

Cet article a été posté le Jeudi 4 février 2016

Je me sens toujours Mila

Dimanche 13 juin 2021

Radotage:

Je me sens Mila comme je me suis senti CHARLIE

Ce texte est de l’avocat de Charlie Hebdo Richard Malka

Le 18 janvier, Mila, une adolescente iséroise de 16 ans, affichait avec véhémence, et dans des termes crus, sa détestation des religions et de l’islam en particulier dans une vidéo. Depuis, la jeune femme est harcelée, insultée et menacée de mort sur les réseaux sociaux. L’avocat et auteur Richard Malka prend sa défense dans une tribune, au nom du droit au blasphème. Voici son texte : “Il y a un pays où une adolescente de 16 ans exprimant, avec les mots de son âge et de sa passion encore enfantine, le mal qu’elle pense d’une religion, se retrouve menacée – “t’es morte, on sait où t’habites” –, déscolarisée pour éviter d’être lynchée, cyberharcelée, insultée – “sale lesbienne, pute LGBT” – et, pire, soumise à l’enquête d’un procureur pour incitation à la haine raciale.

Nulle solidarité avec Mila: “ils” tournent la tête

Dans ce pays, aucune association de défense des droits de l’homme ne proteste ni n’exprime sa solidarité avec celle dont la vie a soudainement basculé dans la clandestinité, au moins pour un moment. Pas plus de réaction du côté des ministres que des principales associations féministes ou LGBT, des artistes et des “progressistes”. On tourne la tête, on sifflote vers le ciel, on regarde ses souliers avant de se choisir des indignations à la mode que l’on épousera avec d’autant plus d’ardeur qu’elles n’exposent à aucun risque. Tiens, boycottons le film d’un cinéaste américain de 86 ans, par exemple.

Sa faute fut de croire qu’elle vivait dans une contrée où, après des siècles de combat et une révolution, l’on s’était débarrassé du respect obligé dû à Dieu

 

Le porte-parole du très officiel conseil représentatif du culte concerné, lui, se réjouit que la faute de cette mineure ait entraîné une avalanche de promesses de mort : “Elle l’a cherché, elle assume“, dit-il au micro d’une télé, bombant le torse.

Cet article a été posté le Dimanche 26 janvier 2020

Sur les milliers de menaces

On a trouvé quelques auteurs

Repoussé  sans laisser de traces

La punition des malfaiteurs

Hélas! Peut-être en attendant

Que mise à exécution

La volonté des malfaisants

Evite une décision…???

Quel malheur! Quelle tristesse!

Dimanche 13 juin 2021
Ah! j’en suis tout retourné!
J’en suis glacé comme un magazine
De Rugy a été enfariné.
Son beau costume, non d’usine,
Mais créé d’un grand couturier,
De poudre blanche fut maculé!
Lui, le grand procédurier,
Du coup se trouve bousculé…
Mais lorsqu’on est en campagne,
Le vêtement doit être adapté:
Un combat cela se gagne
Avec armure et épée!
Oh! La pauvre cravate!
Quelle insulte elle dut subir!
Une cotte eut été bath,
Pardonnez là mon sabir!
Quand même, la tenue de sport
Quand on se met au départ
Serait mieux pour les rapports
Avec l’électeur pendard!
 Que n’imita-t-il Ruffin!

RADOTAGES en pensant à Monsieur DE RUGY

Samedi 12 juin 2021

Aspect vestimentaire (3)

Au temps de mon enfance

Il n’y avait pas de tablettes

Pas de piratage, pas de manigances

Priorité aux simples fêtes.

Si nous nous trouvions deux équipes

Pour jouer au milieu d’un champ

Le Maître fumant sa pipe

Numérotait les concurrents

L’un de nous posait sa galette

Béret alpin pour les ignorants

Et c’était une saine compèt’….

 

Pour un maillot, il a frémi…

Quelle aurait été sa colère

Au bon Monsieur De Rugy

Si un Gascon lanlanlère

Se dressant au milieu des travées,

A pleine voix, avait chanté,

En brandissant avec fierté,

Son béret, sa liberté?

 

La chanson du béret (en Gascon)

 

Chaque pays possède sa coiffure :

Le marocain porte un Fez rigolo,

Le brésilien ne manque pas d’allure,

En arborant son brave sombréro !

Le bon bourgeois, ce n’est pas un reproche

Porte un chapeau, tant mieux si ca lui plait,

Moi, mon chapeau, je le mets dans ma poche,

Je suis Gascon, et porte le béret.

II

Notre béret, c’est toute la Gascogne,

Et per canta  « nosté bét cèou dé Paou »

Nos montagnards aux jambes de cigogne,

Avec orgueil le portent en haut « ataou »

Et avec ca c’est tellement pratique,

Quand M’sieur l’curé sur la rout’aparait

Ou le paysan dépose-t-il sa chique ?

Mais ‘diou biban’ mais c’est dans son béret.

III

Le béarnais aime le mettre en pointe,

Le basque, lui, le met sur l’occiput,

Et le landais, sans reproches et sans crainte,

Le pose ainsi quand il veut dire « zut »

C’est tout petit, mais c’est une merveille :

Pour réfléchir c’est ainsi qu’on le met

Et pour crâner on l’accroche à l’oreille,

Quel orateur, ce coquin de béret

IV

Quand grand papa travaille dans la vigne,

Et qu’à l’église on sonne tant et plus,

Pour la prière il l’enlève et se signe,

Plus de béret, quand sonne l’angélus.

Les parisiens dont l’enfant n’est pas sage,

Pour le fesser prennent un martinet,

Un martinet ! c’est un truc de sauvage,

Nous on lui flanque un bon coup de béret.

V

Lorsqu’a Bayonne on joue à la pelote,

C’est son béret que l’on jette au vainqueur,

Et ce béret c’est pas de la gnogote,

Puisque dedans on a mis tout son cœur !

Et le dimanche, il fait bon qu’on le sache,

A la plazza ça fait beaucoup d’effet,

Nos jeunes gens vont exciter la vache,

Pour la sauter « pieds joints » dans le béret.

VI

Votre béret a fait le tour du Monde,

Tout les champions qui battent un record,

L’ont adopté sur la terre et sur l’onde,

Car un béret, ça tient coquin de sort.

Malgré le vent et malgré le cyclone,

Il est solide, et peut-être qui sait ?

Alphonse XIII aurait gardé son trône,

S’il avait eu pour couronne un béret.

VII

Quand le conscrit quitte sa fiancée,

C’est le béret qui rythme les adieux,

Quand il est loin, seul avec sa pensée,

C’est au béret qu’il parle avec les yeux.

Je ne veux pas vous parler de la guerre,

Quelques grincheux me le reprocheraient,

Mais vous savez tout ce qu’ils ont pu faire,

Les petits gars qui portaient le béret.

 

 

 

 

 

 

 

Cet article a été posté le Jeudi 25 janvier 2018

radotage: Elle m’appelait « Dieu le Père »

Samedi 12 juin 2021

Elle m’appelait « Dieu le père »,

Elle était encore novice,

Débutait dans la galère,

Ignorait les artifices.

Sa classe côtoyait la mienne

Pour le temps d’un stage long.

Elle remplaçait une ancienne,

Pas facile, sans galons!

Quand elle se posait questions

Elle venait me demander

Un avis, une notion,

Pour ne pas trop déraper…

Son humour était notoire

Elle rigolait volontiers

De la moindre petite histoire

Du plus petit des graviers.

Parce qu’ancien et péremptoire

Quand il s’agissait d’instructions

Elle se moquait de ma poire

De ma rude position…

Je la retrouvai trente ans plus tard

Quittant une direction

Elle avait jeté sans retard

Circulaires et instructions,

Tous les bulletins officiels…

Elle se moqua de plus belle

Quand je les ressortis des bacs

Prévus pour le camion poubelle

Et que j’y jetai tout à trac

Les revues de l’UFOLEP…

Qu’elle conservait, hep! hep! hep!

Elle m’appelait « Dieu le père »

Je crois que je l’aimais beaucoup

Elle a suivi sa galère

En sachant rire de tout!

 

 

Cet article a été posté le Mardi 26 juin 2018

Ex…tase? NON! Ex…plosion!

Samedi 12 juin 2021

Dans la douce chaleur,

La longue robe à plis

Lui promettait bonheur,

Un moment qu’on n’oublie…

Monter depuis le pied

Pour chercher à tâtons,

Sans jamais dévier,

Certain petit bouton,

Dans les replis noyés…

Chut! Sans être goulu!

Il le ferait tournoyer,

Jusqu’à l’effet voulu:

La robe déployée

Dans un élan sublime…

Mais, geste dévoyé,

Qui plonge dans l’abîme,

La table de verre heurtée,

En mille éclats

Tomba…

 

A petits pas, à pas petits

Vendredi 11 juin 2021

A pas petits

A petits pas

Douleur par-ci

Bobo par là

Ainsi s’en va

Le vieux débris.

A pas petits

A petits pas

Bricole ici

Pioche par là

Le temps qui bat

Le temps qui fuit

Comme sabbat

Le jour, la nuit.

A pas petits

A petits pas

Il fait encore

Jour aujourd’hui

Ne suis pas mort

Vive la vie!

 

Fut-ce un soufflet? Fut-ce une gifle?

Jeudi 10 juin 2021

LA se trouve la question

Etait- ce un noble, revenant

D’une très ancienne génération,

Sous le costume de manant,

Cherchant à venger un honneur,

Qu’aurait bafoué le Président?

Bien déçu ledit « vengeur »

De ne recevoir sur le champ

Que les menottes de la poulaille

En réponse à son misérable gant:

Il rêvait d’un champ de bataille

Dans un duel d’un autre temps!

Le soufflet d’hier n’est que mornifle

Punie d’amende et de prison

A notre époque il n’est que gifle

Laissez les épées au ceinturon!

A contretemps

Jeudi 10 juin 2021

C’était l’ado caïd narguant

Qui méritait bien une calotte

Quand il allait se vantant

« Fermez-la vous êtes à ma botte »

A un général d’armée…

Quand il clamait « osez venir »

Se sachant bien protégé

Pour son petit copain couvrir

Contre la vindicte méritée…

Quand bizarrement un coffre-fort…

Bien sûr vous direz que j’ai tort!

123456