Vite! Vite! Tournez la page!

Vite! Vite! Tournez la page
Aucun examen de conscience!
Voyez ailleurs COVID fait rage!
Bleus ont perdu quelle inconscience!
Un tiers à peine des électeurs
S’est déplacé jusqu’aux urnes
On a gagné c’est le bonheur
Perdu! Viens pas nous casser les burnes!
Pourtant la démocratie en panne
Demande des soins de toute urgence
(Passeront M’Bappé et Zidane)
Sinon malheur à la France!

radotage: Ecole ou zoo?

Ecole ou zoo
Dans une école où je débarquais comme directeur, je découvris qu’il était coutume que des mamans restassent dans le hall vitré face à la cour pendant toute la durée des récréations.

Si cela, pour moi, était acceptable le jour de la rentrée, cela devenait, à mes yeux, malsain sur la durée : les enfants ne sont pas des animaux, et l’école n’est pas un zoo. Je proposai donc à ces dames soit d’entrer jouer dans la cour avec les élèves soit de quitter les lieux. Celle qui m’avait précédé, ancienne institutrice de l’école maternelle, ne trouvait rien à redire à ce genre de refus de couper le cordon ombilical… et semble-t-il appréciait de tailler la bavette avec cette fraction aisée des mamans de l’école.

On m’en voulut beaucoup.

Cavalcade

Cavalcade au-dessus des têtes
Dès qu’on éteint la lumière
Des animaux font la fête
Dans les plafonds de la chaumière
Halte-là! Perturbateurs!
Mais vraiment n’ont peur de rien
Rongent les fils du compteur
Se glissent partout ces vauriens!
Pour les faire fuir j’ai tenté
De faire le charivari
Ultrasons multipliés
Granulés repousse loir _ pari _
Ca recommence chaque soir
Cavalcade chez les loirs
Pour tenter de les repousser
J’ai répandu du laurier
Fait bouillir sauge et menthe
Paix un jour et ils retentent
Il paraît qu’ils sont protégés
Mais le duel a trop duré
Y a vraiment de quoi se flinguer!

Oh! Oui! Mais c’était un jeu…Entraînement…

Oh! Oui! Mais c’était un jeu
En tous cas je le croyais
Pas besoin de me secouer un peu
(C’était cela qu’il disait)
C’est sûr que je pouvais mieux
Mais puisque pour rien ça comptait…
Autant me promener dans les cieux
Rêver, quel bonheur c’était…
Qui? Mais voyons le gamin
A propos de son « brevet blanc »
Restait « cool » restait serein
Pour le vrai je serai gagnant.
Allez je te le souhaite vraiment.

Je suis sûr que, dans un autre domaine
Certains raisonnent comme ce gamin
Mais pas sûr que cela les mène
A renverser le destin!

Mais oui! Bien sûr! Concertation entre « sachants »

Grand débat, grande concertation
Entre spécialistes déclarés
Comment réduire l’abstention
Chacun expose ses idées

« Bien sûr que c’est la solution!
Pour régler le problème de l’abstention:
Faire voter par internet
Pour les vieux notamment »

[C'est net
On pourrait bien gentiment
Les aider
A "s'exprimer"
Dans le secret des établissements!]

« Le secret? C’est dépassé! »

[On pourrait bien décider
Contre l'abstention...
Bien sûr que c'est la solution!
Y a pas à faire de la cuisine:
Comme chez papa Staline
Faire voter
A mains levées!]

Pauvre petite!

Tu n’as peut-être que quarante ans
Même pas sonnés… Et tu te sens
Evidemment
JEUNE

Tu te crois toujours leader du « feuhn »
Capable de galvaniser les adolescents
Mais eux, hélas!
Dément

Te regardent comme une has been
Et surtout pas pour une copine
Tes conseils bof!
Rien sauf

L’avis d’une de la dizaine d’avant…
Pas plus qu’au meeting de Laurent
Tombent à plat
Bien bas

Que veux-tu, il faut t’y faire:
Quatre années au ministère
Ca donne un coup
De mou.

Je ne suis qu’un vieux débris
Presque l’âge de ton grand-père
Mais je te dis
Fini!

La risée

Sommes la risée
Du monde entier
Nous qui avons éclairé
Une voie de liberté
Pas capables d’organiser
Une élection civilisée
Même pas informer
Les électeurs concernés:
Traiter comme une publicité
Des candidats, la profession de foi!
Surtout ne plus JAMAIS se moquer?
Comme on le fit parfois,
De pays moins favorisés!

Survivants

L’été dernier fut violent
Les framboisiers survivants
A l’automne faisaient la tête
Pas un seul fruit, c’était bête.
N’étaient pas bien disposés
Epars au milieu des rangées…
Voyant cela, les ai laissés
Suivre leur vie accidentée
Continuer l’aventure
J’ai respecté leur nature…
Après trois jours sans visite,
Je suis passé près du coin
Pas de fruits je serais quitte,
Pour me rabattre sur les coings…
Mais, divine surprise,
Pour se venger de l’autre année
Aussi grosses que des cerises
De framboises étaient chargées
Des tartines en perspective
Des sorbets … J’en salive.

Effets pervers du pouvoir

Dans la plus petite association,
L’effet de transe du pouvoir
Même minime,
Amène à l’étrange situation
Suivez-moi, « y a rien à voir »
Au vote ultime…
Tous les prélats de bienfaisance
Installés dans leur bien pensance
Veulent régner
Tous les coatchs de suffisance
Vantant partout leur puissance
Toujours gagner
Mieux les gourous de mille sectes
Qui fourmillent comme des insectes
Acoquinés
Surtout ne pas discuter…
Le leader premier de cordée
Reste isolé
Quand il veut se retourner
Tout le monde est allé trinquer
Olé! Olé!

Radotage: poignée de main

Poignée de main
Une poignée de mains semble secouer le petit monde du « prêt à penser » :

Le premier ministre, à l’issue d’une cérémonie de remise de décorations à des harkis a serré la main de Marine Le Pen, comme de tous les officiels présents…

Cela choque certains en considération des idées que véhicule le Front National…

Certains remontent à la seconde guerre mondiale… S’il y a (encore ?) au F N quelques vieillards qui ont pu collaborer ils doivent être nonagénaires…

D’autres rappellent l’O A S …

A tous, je rappellerai qu’au nom du « vivre ensemble » des lois ont été promulguées pour faire table rase de ce passé.

Source wikipédia

« Après la Seconde Guerre mondiale, une première loi d’amnistie, concernant les faits de collaboration ayant entraîné une peine de prison inférieure à quinze ans, est votée le 5 janvier 1951. Une seconde loi, très large, est votée le 6 août 1953. À la suite de cette amnistie moins de cent personnes restent emprisonnées. Ces lois n’ont pas été particulièrement consensuelles : 327 voix contre 263 pour la première, 394 contre 212 pour la seconde[4].

La fin de la guerre d’Algérie est suivie d’une large loi d’amnistie pour les actes commis en relation avec cette dernière, qu’ils soient du fait du FLN, de l’OAS ou des militaires français. Cette loi est complétée en 1966. Une troisième loi d’amnistie est votée en juillet 68. Un amendement présenté par le député socialiste Gaston Defferre prévoit la réintégration dans les cadres et leurs grades des officiers ayant participé à l’OAS[5].

Enfin, en 1982, François Mitterrand fait voter une quatrième loi, qui permet notamment aux généraux ayant organisé le putsch d’avril 1961 de toucher leur retraite d’officiers généraux et d’être réintégrés dans leurs décorations. »

Enfin, qu’un ministre serre la main d’une personne élue *régulièrement* selon les lois de la République (dans le mode d’élection le plus démocratique : la proportionnelle) *où se trouve le problème ?

Je n’ai aucune sympathie pour les idées du Front National, je n’apprécie pas les tentations totalitaires de M. Valls, je tiens à le préciser !

Cet article a été posté le Jeudi 19 février 2015

Quant à faire le rapprochement avec des choix actuels de cette personne, à chacun d’avoir son idée!