Archive pour mai 2021

En attendant l’appel de l’infirmière

Mardi 25 mai 2021

Nous étions un certain nombre,

Bien éloignés, comme il se doit,

Avec beaucoup, la mine sombre

Des jours de léger désarroi…

Une maman, avec deux enfants,

Attendait pour un prélèvement.

La petite fille blonde se cachait

Derrière le manteau de sa maman…

Comme en cachette, elle me regardait,

Je lui ai volontiers raconté

L’histoire du Père Noël alité,

Téléphonant partout pour trouver

Qui pourrait le remplacer…

Cela ne l’a pas rassurée,

Mais au moins cela fit patienter!

Le plus haut niveau de protection?

Lundi 24 mai 2021

En juillet de l’an dernier,

Pour pouvoir ensuite être touriste

Il avait trouvé à s’embaucher

Dans un camp de naturistes…

Pour distinguer sa fonction,

Il portait un tablier blanc

C’est que, parfois, malgré les potions,

On peut avoir des coups de sang.

La COVID trainant par là,

Le masque se trouva de rigueur,

Il y eut grand cluster par là,

Lui ne subit aucune douleur.

De cette histoire vous comprendrez

Que la leçon qu’il faut tirer

Est qu’un blanc petit tablier

Pour éviter la contamination

C’est la meilleure des protections.

Coincée vers la boite aux lettres

Dimanche 23 mai 2021

C’était au milieu de ma sieste,

Le chien aboie comme un maudit.

Je sors, je vois un mini car qui reste

Bloqué, comme interdit

Devant la suite du chemin…

C’est qu’après notre maison,

La route n’a plus de goudron

Et les jours de grande pluie

C’est un peu…

Aventureux…

Pour faire demi-tour aussi!

Pente forte sur la droite

Un gouffre du côté gauche

La manoeuvre était délicate

Se planter se serait moche…

Après moult avant-arrière

La conductrice réussit

A me montrer son derrière…

Cela valait bien un poème

Tout de même!

 

Radotage: ne tirez pas sur la justice

Samedi 22 mai 2021

Ne tirez pas sur la justice
Elle fait ce qu’elle peut, elle fait ce qu’elle doit
Ne tirez pas sur la justice
Elle ne fait qu’appliquer le droit
Les moins-disant contributifs
Rêveraient-ils au père noël?
On ne peut être suractif
Quand on est victime d’un grand gel
Manque de places en prison
Qui en décide création?
Lire le marc de café pour voir qui va récidiver
Qui peut penser que c’est possible?
Les auteurs de crimes horribles
Ne risquent pas de l’annoncer

Cet article a été posté le Vendredi 4 mars 2011

Les disciples de Mao?

Vendredi 21 mai 2021

 Professeurs Joyeux… Peronne… Montagnier… Raoult…

Et j’en oublie dans ceux qui subissent l’opprobre,

aujourd’hui Hamon…

 

Je ne suis bien sûr qu’un minus

Dans le contexte du coronavirus

 

Sont-ils imprégnés du petit livre rouge?

Volonté que personne ne bouge…

Pour la révolution culturelle

On enfermait  l’élite intellectuelle

Vouée au ban de la Nation

Dans des camps de rééducation

On internait…

 

Voilà que certains de nos grands d’hier

Chercheurs connus et reconnus

Se trouvent trainés dans la poussière

D’autres enfermés: ni vu ni connu!…

Pendant ce temps les marchandages

Du type des « arrangements »  du moyen âge

Sont découverts…

 

Quand leurs complices de l’Etat

Ne leur emboitent plus le pas

Ils vont ces grands prophètes

Publier leurs cris dans « The Lancet »

Enfer! Enfer! Et damnation!

Pour la géhenne sommes bons!

(La dictature sanitaire)

Paris ouverts!

 

 

 

 

Gigantesque délitement!

Jeudi 20 mai 2021

Certains parlent de délitement,

Si ce n’est pas cela, c’est bien pire!

On ne sait s’il faut pleurer ou rire

Tant tout est « faire semblant »!

Tentons de voir sereinement

Le cocasse de la situation:

C’est un jour de manifestation

Rien d’anormal, évidemment…

Que des policiers veuillent protester

Contre ce qu’est devenu leur sort,

Dénoncer le nombre de leurs morts,

Personne ne peut le reprocher!

Ce n’était pas une marche blanche,

Un défilé digne et silencieux,

Comme il sied pour des gens « sérieux »

C’était un cri de volonté de revanche…

Au pied des murs de l’Assemblée,

Venaient exprimer leurs exigences…

Cela arrive souvent en France

Pas de quoi en être troublé?

Ben…souvenez-vous, il y a quatre ans,

Des élections raz-de-marée

Qui ont soudain propulsé

Tant de godillots  opinants…

Parmi les cris et les huées

Certains ont cru distinguer

Le nom d’un ministre détesté(?)

Et tous les juges à la volée…

Rien à redire, évidemment,

C’est la tradition chez nous

D’avoir ainsi des « mots doux »

Pour les forts, les puissants…

    MAIS

Voilà que, parmi les manifestants,

Un MINISTRE est venu se glisser

Dans quel camp est-il placé?

         OR

C’est son travail de gouvernant

De proposer aux députés

Les lois sans vraie discussion votées

Par les disciples obéissants!!!!!!!!!!

La France n’a donc plus de gouvernement! ???

C’est cela le délitement!

 

 

Iris, que cherches-tu à nous dire?

Mercredi 19 mai 2021

Toi, la grande messagère

Des Dieux de toute l’histoire

Tu écrivis, il y a guère,

Un message sur le soir.

Mais, vois-tu, nous autres,

Les hommes dits « évolués »,

Nous avons fait taire les apôtres

Des temps de sciences « diminuées ».

Pourtant, dans le dérèglement

De tous les anciens éléments,

Nous sommes tous des ignorants.

Dis-nous, dis-nous comment,

Déchiffrer le secret des codes

De ton langage imagé,

Même si ce n’est plus la mode,

Et que nous avons « déménagé ».

Peut-être, notre dure angoisse

Pourrait ainsi se diluer,

Nous sortir de cette poisse

Où nous nous sommes englués.

 

 

Ne rougissez pas: vous avez raison

Mardi 18 mai 2021

Est-ce vrai? Est-ce faux?

Les rumeurs ont bon dos.

Votre irrésistible charme

Est la meilleure des armes.

Certes, vos adoratrices,

Commerçantes un peu mesquines,

Ont un jour publiquement dévoilé

Votre fantasme de volupté,

De façon un peu voyante…

Pour les personnes malséantes…

Une relation de jeunesse,

A tout étalé devant la presse.

Votre passion esthétique

Pour les déesses mythiques

N’a rien d’une impureté:

La plus sublime des beautés

Est LA femme dénudée.

 

 

 

 

 

Drame…

Lundi 17 mai 2021

Seulement sorti de mon imagination, bien sûr!

 

 

Ces pauvres vieux, tout seuls, là-bas,

On ne peut pas les laisser là!

La femme ne sait plus ce qu’elle fait

En plus, percluse  de douleurs,

Lui, sait à peine où il en est,

Il faut les accueillir ailleurs.

 

Elles sont venues à trois

Pour rechercher ma Zélie!

Ont dit que j’avais pas le choix…

Que c’était pour sauver sa vie,

Qu’elle ne pouvait plus vivre ici,

Qu’à de bons soins, elle avait droit…

 

Le vieux, qui n’a pas voulu venir,

Il faut surveiller ce qu’il devient!

Un accident peut survenir…

Rejoindre sa femme il finira bien!

 

Y en a une qu’est revenue,

Me bassiner, comme une sangsue,

A voulu mettre le nez partout,

Tout fouiller, en faisant la moue,

Je lui ai dit de foutre le camp,

L’a dit : »à dans pas longtemps »

 

Ce vieux, il faut l’obliger,

A entrer en établissement.

S’il refuse de transiger,

Il faudra être plus violent!

 

La revoilà, dit que, cette fois,

Les flics viendront si je rechigne,

L’est derrière la porte de bois…

Avec un papier, veut que je signe!

Marre de tout! MARRE DE LA VIE!

Au râtelier, y a mon fusil…

Pan! Le coup est parti!

Pour moi le deux et c’est fini!

radotages: désarrois

Lundi 17 mai 2021

Ultime promenade

Le vieillard arrêta son incertaine marche
D’un mouchoir à carreaux extirpé de sa poche,
Il épongea son front en ôtant sa casquette.
Sur la pierre, tout près, les mots dansaient claquette
Mais son esprit savait ce qu’ils dissimulaient…
Ne plus le laisser seul, voilà ce qu’on disait…
Depuis dix mois déjà, elle l’avait quitté
Combien elle lui manquait ! C’était l’éternité !
Le jour était venu du déménagement
Demain il s’en irait dans un grand bâtiment
Où tout serait prévu pour sa sécurité,
Son confort, sa santé et sa tranquillité
Il s’assit lentement sur le petit muret,
Pour lui c’était le jour de son petit secret,
Jalousement caché aux religieux briquets
Aux curés, aux bigots et leurs ultra valets.
Sa jambe tiraillait, il lâcha avec peine
La longue protection de sa veine saphène.
Gonflée, démesurée, pelotonnée en vrille,
Là se trouvait l’issue au creux de cheville.
Un coup d’ongle suffit à entrouvrir la porte
Au flot libérateur qui menait à la morte.

Cet article a été posté le Dimanche 27 février 2011

Terreur de vieux paysans

« SURTOUT! Ne pas faire parler »

Telle avait été leur façon

De vivre, de se comporter.

Surtout ne pas donner de raison

Aux forts, aux puissants initiés

De venir fourrer leur nez

Dans leur manière de subsister.

z’avaient vraiment mal supporté

Au temps où ils avaient un bébé

Qu’une assistante sociale

Se ramène et tout déballe

Et dans la situation

Vérifie que les biberons

Avaient bouilli avant tétée,

Que les langes étaient bien lavés.

Ne voulaient pas être « assistés »..

Quand la Marie un jour sentit

Que son bras ne se levait plus

Que sa jambe semblait bouillie

Qu’elle ne parlait presque plus,

Malgré la peur qui la tordait

Elle ne voulait surtout pas

Du médecin qui l’enverrait

Dans un bicêtre et pis voilà.

L’André non plus point ne désirait

Ouvrir les yeux sur la question:

« De l’arthrose que c’était

Un avécé qu’est-ce que c’est donc? »

Si la Marie chaque pas tangue

Si les gens la voient éclopée

Il y aurait de bonnes langues

Pour dire qu’elle l’aura mérité,

Que le Bon Dieu l’aura punie

Et puis… Et puis… Et puis…

Allez savoir ce que feraient

Les abrutis de la mairie?

Ils pourraient bien, ils pourraient

Décider que c’est bien fini

Qu’il faut rentrer à l’hospice!

Alors, quels que soient les sacrifices,

Surtout que personne ne voie

Qu’elle ne peut plus suivre sa voie.

Et l’André, comme si rien n’était

Soigne les poules, range sa grange

Et va au bois pendant qu’elle dort.

La Marie voyant qu’il sort,

Veut préparer le déjeuner

Et s’étale sur le pavé

Sans réussir à se relever…

Au retour de son mari

C’est la grande discussion:

Surtout n’en rien dire aux amis

Ni aux jeunes pas question!

Ils placeraient ce téléphone

Qui devrait en cas de besoin:

Juste un bouton et pis ça sonne

Chez l’un des fils, s’il n’y est point

Chez le second et par défaut

Chez les pompiers ça point ne faut!

On saurait qu’il faut des soins

Ce serait vite à l’hôpital

Plutôt que partir si loin

Mieux vaut mourir, c’est moindre mal.

Cet article a été posté le Lundi 31 août 2015

Pour « protéger » disaient les tortionnaires

C’est fait connu qu’en certaine guerre,

Pour faire parler (ou se défouler?)

Des soldats ou des mercenaires,

Affirmant vouloir « protéger »,

Par raffinement de torture,

Avant d’abattre les prisonniers,

S’acharnaient comme des ordures,

Pour les faire parler!

Les plus modernes tortionnaires,

Dignes de camps, qu’on croyait dépassés,

Pour protection argumentaire,

Les vieux demandent à enfermer…

Comme si les vieux passaient leur temps

A se frotter à tous les passants!

Comme si les vieux, ces grands inconscients,

Organisaient des diners dansants!

 

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