Archive pour avril 2021

Bretagne? Vous avez dit Bretagne?

Dimanche 11 avril 2021

 

Oh ! qu’elle est belle ma Bretagne !
Sous son ciel gris, il faut la voir.
Elle est plus belle que l’Espagne
Qui ne s’éveille que le soir ;
Elle est plus belle que Venise,
Qui mire son front dans les eaux.
Ah ! qu’il est doux de sentir la brise,
Qui vient du large avec les flots…
La brise, qui vient du large avec les flots.

 

Et par les temps de pandémie

Combien soudain s’y trouvent des amis?

Car il paraît que le vent marin

Dissipe les miasmes malsains.

C’est ainsi, à chaque confinement

Tous les nantis parigots

Fuient en direction de St Malo…

Mais hélas! ces inconscients

Apportent la COVID en venant!

On découvre aussi que des bandes

Dans la forêt de Brocéliande

Certes moins riches également

En chevaliers Lancelot se mutant

Viennent avec sons de métal dur

Former la troupe du roi Arthur….

(Cela, bien que, chez eux, pourtant

Pour les comptes débordants

De clandestins restaurants

Sont là ouverts pour les puissants!)

 

Scieurs de long

Samedi 10 avril 2021

 

Paroles de la chanson

Les Scieurs De Long

par Jacques Douai

Y’a rien d’aussi habile,
Congréé lon la,
Barbagnat,
Berdingué,
Réponds : crrré !
Y’a rien d’aussi habile,
Que nos scieurs de long.

Quand ils sont à leurs pièces,

 

Quand ils sont à leurs pièces,
En sciant du chevron.

Le maître vient les voir (re),

Le maître vient les voir (re),
Courage, mes enfants !

Quand l’ouvrag’ sera faite,

Quand l’ouvrag’ sera faite,
Nous nous en irons.

Pour aller voir nos femmes,

Pour aller voir nos femmes,
Tous ceux qui en auront.

 

J’ai appris grâce à ma maîtresse

Cette chanson qui nous dresse

Le portrait de ces travailleurs

Qui s’échinent loin, ailleurs.

Pour les Vosges, il me semble

Nous devions chanter ensemble

Ces  courageux travailleurs

Bûcherons et scieurs…

Je ne remercierai jamais assez

Cette courageuse pédagogue

Qui nous permettait de dépasser

Le contenu des manuels en vogue.

De mettre en face des pages froides

Le chant de la vie, les duretés

Mais aussi dans ce contexte roide

Les joies qui pouvaient être savourées.

 

 

 

Souvenir: Mon Adjudant-Chef et l’ordre

Vendredi 9 avril 2021

Lorsque j’étais militaire

Il y a bientôt soixante ans

Mon chef , homme que je révère

M’a appris énormément.

Qui dit armée, d’habitude,

Pense ordre, c’est certain!

Lui, avait une certitude

L’ordre, parfois, peut-être vain:

Amoncelés sur son bureau,

Une centaine de documents:

Plans de vols, rapports nouveaux,

Etaient hôtes permanents.

Que le « colon » téléphone,

Quelque papier exigeant,

Il avait la main si bonne

Qu’il l’extirpait immédiatement.

Nous, les pauv’ petits bidasses,

Nous regardions, ahuris,

Car, sortie de cette masse,

C’était la bonne feuille qu’il avait pris!

Quand il s’en allait en perm’,

Nous classions tout aussitôt

Sous chemises, c’est le terme,

Dans des dossiers assez gros.

A son retour, sans rien dire,

Il ramenait tout sur sa table,

Jamais d’erreur, c’était le pire,

De quoi son oeil était capable!

C’est grâce à lui que j’ai compris

Qu’inutile des doigts se mordre,

Pour un simple petit désordre…

Pourvu que l’on retrouve évidemment

Ce que l’on veut, au bon moment!

Majorettes

Jeudi 8 avril 2021

 la chanson Les Majorettes par Pierre Perret

Regardez les majorettes passer
Elles ont pas un poil de trop sur les gambettes
Elles défilent au pas cadencé
En faisant gonfler leur chemisette
Et puis, hop, un p’tit coup de menton
Et puis, hop, elles envoient le bâton
Ah! C’est vraiment un scandale
De ressortir cette chanson
Mais ça me fait vraiment que dalle
D’entendre les récriminations.
Si une armée de camarades
Se sent envie de marcher au pas
Dans une festive parade
De parodier les soldats.
J’entends les néo extrémistes
S’offusquer comme des ayatollahs
De voir s’afficher sur la piste
Tant de verdeur en tralala.
Ce n’est pas au son de blues
Ni de quelque musique barbare
C’est très loin de votre buzz
Une simple musique de fanfare.
Un divertissement vulgaire
Pour qui est sale dans sa tête
L’une était peut-être votre mère
Allez! Vive les majorettes!

Le compteur se serait-il dérèglé?

Jeudi 8 avril 2021

4031 HITS                                     4089 le soir

1575 visites ce matin!!!!!!!!         1622au coucher

Et il n’est pas 9h!

Merci au cas où ce serait vrai….

 

Merci donc à mes visiteurs! Je me sens vraiment très flatté.

L’animal ne veut pas mourir

Mercredi 7 avril 2021

N’en déplaise aux anti-spécistes

L’homme a sur la bête un atout

Son esprit est réaliste

Il peut réfléchir surtout (sur tout).

Peu me chaut que les primitifs

Dans ruses, outils et contorsions

Fassent preuve d’êtres intuitifs

Soient capables d’adaptation.

La très grande différence

Entre l’homme et l’animal

Ce qui fait sa transcendance

C’est l’esprit qui juge bien  ou mal.

L’esprit commande à la bête

Qui lui donne aspect et corps

Ce qui est bon ce qui est net

Combat l’instinct qui ressort.

Au pire moment face à la mort

L’animal crie:  » Je veux vivre! »

L’homme mesurant son sort

Peut aimer ce qui va suivre.

Normal que l’antispéciste

D’aide au départ refuse l’idée

Il suit la chair qui résiste

L’homme lui, veut être aidé

Guérir

Ou partir

Dans la dignité.

 

 

 

 

A partir d’une image (FB)

Mardi 6 avril 2021

Tu es debout sur le siège

Le dos tourné à la terre ferme,

Certains trouvent ton manège

Bizarre !

Voudraient même y mettre un terme!

C’est vrai que l’image est rare:

Ton chapeau, ta  redingote noire,

Bras levé,

Une baguette, on doit le croire,

Tu diriges, pour l’Ave,

Le concert des éléments

Déments.

Je crois entendre ton orchestre

Qui joue au fond de l’océan.

Bien loin des musiques terrestres

Des voix…

Des voix de contrebasses

Qui s’expriment toutes à la fois;

Le son d’un mât qui se casse

Danger!

Dans un roulement lugubre,

Le râle des naufragés,

Qui coulent dans l’insalubre!

Pitié!

Le vent âpre, au loin, trompette

Dans une tempête déliée.

Le son enfle, c’est la fête…

Enfer!

Mon coeur joue des castagnettes!

 

 

La Taurelle

Lundi 5 avril 2021

Souvenir…

Il arrivait parfois quand j’étais enfant

Suite à dérèglement hormonal

Qu’une vache en rut permanent

Se manifeste par comportement brutal…

Une vache nymphomane:

« Tiens bien ton bâton, ta canne! » 

On l’appelait la « taurelle » (taurelière )

Tout le monde s’en méfiait

En attendant la bétaillère

Qui, à l’abattoir l’emmènerait…

 

 (Dans un village du canton)

 

Or, il y avait, autant que je sache

Une directrice d’école, bien « vache »

Qui, volontiers recevait, disait-on,

Le soir les pères pour un canon…

Un jour qu’elle avait puni

Une de ses ouailles durement,

Il se passa, chose inouie,

Dans la cour, un drôle de mouvement:

Tous les grands de fin d’études

Se mirent à tourner en chantant

Cette rengaine très rude:

« Elle s’est fâchée, la taurelle

La taurelle elle s’est fâchée,

La taurelle, la taurelle

Ecoutez-la donc beugler! »

Peu éclairés d’élevage

Les instits sont restés cois

Mais il y eut grand ramage

Dans les champs et dans les bois.

Cancel civilisation ? (2)

Dimanche 4 avril 2021

 Cancel civilisation

Depuis dix mille générations

Les parents se sont appliqués

A donner à leur progéniture

Le plus de ce qui leur avait manqué…

On pouvait penser que c’est la nature

D’aider leurs rêves à se réaliser…

Voilà qu’au nom d’une idéologie

Certains veulent à rebrousse vie

Castrer les rêves de la jeunesse

Au lieu d’encourager la hardiesse…

 

 

Selon Madame la maire de Poitiers:

“c’était mon rêve d’enfant de prendre l’avion

pour aller à l’autre bout du monde.

Mais je pense que vous ne vous rendez pas compte des rêves

dont on doit préserver les enfants.

L’aérien, c’est triste, mais ne doit plus

faire partie des rêves d’enfants aujourd’hui.”

 

Rêvait-elle d’aller à Rome pour pâques??

 

Comme je vous plains, ma bonne dame!

Poussez poussez votre raisonnement

Jusqu’à l’extrême de ce qui est votre drame

Il faudrait bien sûr évidemment

Puisqu’à vos yeux la surpopulation

AUSSI est une calamité de la planète

Interdisez- leur toute copulation

Toute fécondation obsolète!

 

Loin de moi l’idée absolue

De bénir les brûleurs de benzène

Mais l’homme a toujours résolu

Depuis le temps du miocéne

Par sa propre créativité

De surmonter les difficultés.

LAISSEZ REVER ! 

 

Ce n’était pas « poisson d’avril »!

Samedi 3 avril 2021

Lorsque j’ai lu la nouvelle

J’ai tout doucement souri:

Trop agréable, vraiment trop belle!

Pour Doucet ce fut l’halali.

Annoncée un premier avril

Allez, ça va! On a compris,

Mais confirmée le lendemain!

De quoi chanter comme un gamin.

Non ce n’est pas l’affaire des tongs

Qui guidait mon opposition,

Ca ne valait pas un coup de gong

C’était juste un peu concon.

Mais refuser la patrouille de France

Quelle triste position!

Pour la COVID, l’incohérence:

Manifester sans précautions*      *GRRRR

Le tour de France?  Le vélo

Dérangeait-il cet « écolo »?

Et son fameux repas sans viande**    **(beurk!)

Neuf mois pour qu’il se débande!

Place à gourou un peu moins voyant?

Suis content, évidemment!

 

Pour mémoire: radotage:

L’idée de MERDELION

Héros des satires de mes grands-parents,

Merdelion est réssuscité!

 

Merdelion le croiriez-vous

Est un homme, d’avant-garde

Trouve que ces machos fous

Qui sillonnent sous soleil qui darde

Routes, chemins et ornières

Avec caravane publicitaire,

Gaspillent inutilement

Leur précieuse énergie.

Il préfèrerait sûrement

Que pédalant en appartement

Face à paysages choisis

Filmés pour l’opportunité

Grâce à des génératrices

Ils fournissent de l’électricité.

Merdelion est incompris

Chantons ensemble à l’infini

Les louanges de l’inventeur

Du sport sans aucun vendeur.

 

 

Cet article a été posté le Dimanche 13 septembre 2020

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