La tête de veau du vendredi « dit saint »

Il me souvient , dans ma jeunesse:

Au moment du carême

(Privations et jeûne, et confesse,

Tous invités à faire de même)

Qu’une équipe de joyeux drilles,

« Ni Dieu, ni Maître » pour supplique,

Pour défier curé et familles,

Faisaient bombance  publique.

En particulier, le croiriez-vous?

Choisissaient le vendredi « saint »

Pour ripailler près de chez nous:

« Tête  de veau entre copains »

Cela faisait, bien sûr, frémir

Les nostalgiques de l’Inquisition,

Mais dans la France d’après libération,

Chacun respectait sans gémir

Les actes fussent-ils blasphématoires…

Si je raconte cette histoire

C’est que pour une pub de boisson

Certains ont cru s’excuser devoir

Parce que ce jour n’était pas bon…

 

2 Réponses à “La tête de veau du vendredi « dit saint »”

  1. renaud dit :

    Il vaut mieux éviter d’avoir des comportements déviants.C’est pourquoi je bois la vie telle.

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