Trempé, crotté

J’avais à peine le dos tourné

Qu’à l’horizon, il avait disparu

Et j’avais eu beau le rappeler,

Il n’était pas revenu.

Sachant un peu où sont les chiennes,

Je suis allé de ferme en ferme…

Chacune avait gardé la sienne

Attachée de manière ferme.

Je l’ai appelé sur la colline,

Vers les nonnes en habit,

Des fois qu’une de ces gamines

L’attirerait avec une hostie…

Je l’ai sifflé le long de la route,

Sachant trop qu’un accident

D’ennuis, de douleurs ça coûte,

Mais n’a pas répondu pourtant.

Suis revenu, un peu triste, dégoûté,

C’est alors qu’il s’est pointé,

Trempé, crotté, couvert de saletés,

Et a même osé protester

Quand j’ai voulu, au jet, le laver!

 

 

2 Réponses à “Trempé, crotté”

  1. renaud dit :

    Trempé, crotté, chez les nonnes il n’aurait pas été en odeur de sainteté.
    Il te faut maintenant mener l’enquête pour savoir pourquoi il a fugué.
    Bonne soirée.

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