Bugnes selon un vieux directeur d’école:

A l’occasion du carnaval, et pour partager le plaisir.

L’avantage avec des enfants, c’est qu’on peut faire durer le plaisir…

Et avec plusieurs classes répartir les charges suivant l’âge…

Rassembler le matériel:

Mesures ou appareils (balance, verre)

BOL

râpe

TERRINE

ROULEAU à pâtisserie

Bac à friture

Oeufs,

farine fluide,

Levure de boulangerie

sucre

Eau de fleur d’oranger

citron

sel

Premiers travaux faciles: délayer un sachet de levure boulangère dans de l’eau tiède

Battre quatre oeufs

Peser sucre 100 g

et farine 500 g

mélanger farine, sucre et ajouter une pincée de sel

Râper le citron

Mesurer 5 cl d’eau de fleur d’oranger

Mettre le beurre sur un point chaud (radiateur) surveiller jusqu’à ce qu’il soit ramolli

Le couper en petits morceaux

 

Former une fontaine incorporer la levure, puis les oeufs,la fleur d’oranger, les zestes de citron.

PETRIR  PETRIR PETRIR

Faire une grosse boule à laisser dans un endroit chaud longtemps une heure au moins

 

PETRIR PETRIR PETRIR ENCORE

 

laisser de nouveau gonfler…

PETRIR PETRIR PETRIR

 

mettre maintenant au froid jusqu’au lendemain

Le lendemain étaler au rouleau à pâtisserie, le plus fin possible: elles gonflent à la cuisson

Jeter dans l’huile bouillante(ATTENTION!!!! SURVEILLANCE ETROITE!!!!)

Sortir avec l’écumoire

Etaler sur du papier absorbant…

Sucre glace pour saupoudrer…

Bien entendu, ce sont des habitudes qui datent d’avant l’intellectualisation à outrance de chaque instant

Je n’ose imaginer comment, dans la nov’langue pédagogiste, on déclinerait l’activité.

Perfide Albion!

Vous vous demanderez peut-être

Ce qui provoque mon courroux

Courroux qui, sûr, n’a pas lieu d’être

Pour les libéraux de chez nous.

Elevée, dans un centre de sélection

Installé dans perfide Albion

Une magnifique génisse limousine

Est vendue pour la somme coquine

Equivalente au prix d’une maison…

Ainsi, grâce à l’Européenne Union

Les plus beaux sujets de chez nous

Ont pu, importés  sans façons

Acquérir de nouveaux atouts

Par on ne sait quelle manipulation…

(Je ne suis pas mauvais esprit

Si je vous rappelle DOLLY

Et, en remontant plus loin

L’ Encéphalite Spongiforme, maladie

Surgie parce que, plutôt que foin,

Quelque part au Royaume Uni

On faisait manger viande aux bovins).

Donc, je reprends, ces aigrefins

Fermés derrière leurs frontières

Voudraient maintenant sans barrière

Garder le nom de notre patrimoine

Pour pavoiser, se faire de l’avoine.

 

 

Si ça ne vient pas de Paris

Si ça ne vient pas de Paris

C’est suspect, ça ne vaut rien

Si en plus ça vient du midi

C’est bon à donner aux chiens.

On l’a vu au début

Avec l’hydroxychloroquine

Qu’on jeta au rebut

Par de simples combines…

 

Dans la région de Nantes

Il n’y a pas que des prisons

De chercher ils se vantent

Approchent d’avoir raison.

Ah! Mais vu de Paris,

C’est ailleurs qu’on regarde

Soigner? Veulent avoir fini

Plutôt qu’aider on met en garde.

C’est que chez les mandarins

Sans actions dans l’affaire,

On préfère un vaccin!

On tente de mettre à terre.

Ah! Quels grands intérêts

Dans tout cela se cachent

Cherchons dans la forêt

Même si certains se fâchent.

 

 

Si ça ne vient pas de Paris

C’est suspect, ça ne vaut rien

Si en plus ça vient du midi

C’est bon à donner aux chiens.

Attentat?

Je m’étais doucement assoupi

Sur un fichu mot croisé

Morphée m’avait tant souri

Que j’avais tout oublié.

Mon rêve un peu bizarre

M’emmenait dans les bas fonds

Où d’incessantes bagarres

Se déroulent, gare aux gnons!

Tout à coup, pan! Pan! Pan!

Une succession d’explosions

Je me recroqueville, me planque

Sous mes pas le sol me manque

Quand soudain suant

Soufflant, ruisselant,

Imaginez ma mine!

J’ouvre des yeux ahuris

Le carrelage  de la cuisine

Est couvert de débris:

Les oeufs malheureusement oubliés

En brûlant ont explosé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le sport, intégrateur?

 

Changement de civilisation

Le sport aussi fait sa mutation

Lui qui, issu des armées,

Donnait le pouvoir total

A l’arbitre incontesté

Qu’il dise bien, qu’il dise mal…

Il y avait bien par des agités

De gros chahuts dans les gradins

Mais jamais on n’aurait imaginé

La rébellion sur le terrain…

Ils ont mis genou en terre

Arrêtés, le pouce levé

Ces joueurs protestataires

Quitte hélas! A se tromper

Pour un bien malheureux mot

Par un arbitre, prononcé…

A Marseille, le « classico »

Donne lieu à investissement…

Ce ne sont pas des fait divers

C’est la philosophie prise à revers.

Le sport si intégrateur

Prend un coup dans son moteur!

 

Il est vrai que nous sommes au temps

Où un ministre vient montrer à des enfants

Que la tenue adéquate

C’est chemise blanche et cravate!

 

 

Qui voit les morts en rêve, reçoit nouvelles des vivants!

J’avais, cette nuit-là, rêvé

A de vieux camarades, décédés…

Savoir quelle était la situation,

Ce n’est pas l’objet du moment…

Au réveil, drôle d’impression,

Ni angoisse, ni tourment…

Il faut dire qu’autrefois,

Au temps où j’étais enfant,

Les vieux sages, avec foi

Affirmaient malicieusement:

« Quand en rêve, on voit les morts,

Ne croyez pas au mauvais sort »

Ils annoncent simplement

Des nouvelles des vivants »

Tout au long de la journée

J’ai attendu vainement,

Et voilà qu’au soir tombé

Le téléphone a sonné

C’était une personne admirée

Qui souhaitait me parler!

 

Il va falloir que je me méfie!

Il est bon parfois de se relire

Quand je vois ce que j’écrivais des vieux

Ces râleurs à n’en plus finir

Jamais contents, jamais heureux…

Si je radote mes souvenirs,

C’était, je le pensais, rarement,

En critique du présent.

Je réalise malheureusement

Que depuis qu’on m’a asséné

Que j’étais vieux et croulant

J’en prends bien vite, en vérité,

A mon tour, les habitudes.

Je me mets à vitupérer

Contre les décisions rudes

Que les quadras veulent édicter.

 

Radotage:

Les vieux….

Je ne supporte pas les vieux

Pas les infirmes grabataires

Oreilles sourdes et faibles yeux

Qui ont déjà un pied sous terre…

Non ! Mais ces anciens velléitaires

Dans le dépit  de n’avoir osé

Pusillanimes, sous poses altières,

Leurs fantasmes réaliser

Confits jusqu’à la sécheresse

En des prières répétées

Ils oublient d’aimer la pauvresse

Pour eux en l’autre tout est péché

Ils remâchent leur amertume

L’éructent comme un pieux poison

Comme une morve de rhume

Persuadés d’avoir raison.

Les jeunes à leurs yeux sont débiles

Sont des voyous ou des putains

Faut les mettre à l’ombre ou  à l’asile

Ah ! eux savaient se lever matin !

Je laisse à ceux qui n’ont pas du

Supporter du matin au soir

Ces ressassements de devoir

Le plaisir de ces défendus

Plutôt que leurs  cacardages

Que leurs râles entendus

Je préfèrerais au faîtage

Etre PENDU !!

Cet article a été posté le Vendredi 11 mai 2012

Grosse surprise au réveil…(souvenir)

C’était au bon temps du camping sauvage

Des envolées avec la caravane

Que l’AMI6  tractait avec courage

Par monts par vaux sans une panne…

En route vers la capitale,

Il était bien tard ce soir-là

Nous repérons sans y voir de mal:

De panneaux, nous n’en voyons pas

Le bel espace que voilà …

Pour dormir tranquilles

A l’écart de la ville.

Pas même besoin de stabiliser

Nous étions tellement harassés

Lit déplié, vive Morphée…

Le jour pointait à l’horizon

Quand les bruits de camions

Nous sortent de léthargie

Et  des bruits insolites, des cris…

Le temps d’être en tenue décente

Nous nous découvrons entourés

Par un marché, foule bruyante,

Impossible de redémarrer

Sans supplier qu’on fasse place

A ces pauvres égarés.

Enfin! Voyons! C’était la place

DU MARCHE!

radotage: La chandeleur

Controverses

Chaque année, dans mon enfance, lorsqu’arrivait le 2 février, la veillée se trouvait animée par une controverse : si tous étaient d’accord sur le proverbe « à la chandeleur, l’hiver meurt ou redouble de vigueur », l’interprétation était différente selon les croyances :

Les êtres certains que Dieu réglait tout en fonction des prières qu’il recevait _ et des personnes qui les formulaient disaient que pour le Créateur arrête  l’hiver, il fallait que la vierge Marie ait été obligée de demander à un ours blanc de lui « faire la trace » pour emmener le bébé au temple. Ce serait sa prière qui serait exaucée par l’arrêt des rigueurs.

Les autres haussaient les épaules : « s’il fait beau ce jour-là, c’est une annonce du printemps tout simplement ».

Suivant le temps le 2 février et les semaines suivantes, les uns ou les autres étaient confortés dans leurs certitudes.

Cet article a été posté le Vendredi 30 janvier 2015