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Archive pour février 2021

Place à la joie!

Mercredi 17 février 2021

Une petite jonquille

S’est ouverte, jolie fille

A l’angle de la maison.

 

Une petite violette

Vient se mêler à la fête

Dansons, dansons et chantons.

 

Le concert des tourterelles

Qui volent, volent à tire d’aile

Rythmera notre évolution;

 

Marre des virus, des Covid

Qui rendaient notre vie livide,

Oublions tout, oublions!

 

Profitons du jour qui s’éclaire!

Saluons les primevères!

A la joie, place laissons!

Autres temps, jeux de brutes

Mardi 16 février 2021

Quand j’étais petit à l’école

Au lieu de jouer à « pigeon vole »

Les grands garçons avaient des jeux

Des jeux de brute, des jeux odieux…

C’était le temps où former des hommes

Chair à canon pour la prochaine

Ce n’était pas pour de faibles pommes

Ils se préparaient à la peine.

Parmi les petites tortures

Il y avait une mélopée

Récitée en frottant à la dure

Le pouce sur les cheveux coupés.

Pour celui qui se faisait coincer

Emmené au fond du bûcher

Le jeu était , la la laire

Une petite « mise à l’air »

Tremblant que dans la gesticule

Dans un mouvement qui arrache

On lui torde on lui détache

Les fragiles testicules…

Comme pour cabris agnelets

Voire même veaux de lait.

Cela ne choquait personne

Ca rentrait dans la « formation »

A la vie mauvaise ou bonne

Puis, il y avait la confession…

Pour ceux qui se sentaient salis

Devaient prier la vierge Marie.

Radotages: A propos de carnaval

Mardi 16 février 2021

Bêtise et intolérance

 

Quand j’entends que certains maires ont pris des arrêtés pour interdire les rocambolesques défilés « de morts-vivants », cela me rappelle une anecdote. Le maire de la commune où je me trouvais avait voulu interdire pour le carnaval, non les masques de toutes sortes, mais que l’on brûle avec les enfants le bonhomme carnaval…

Nous avions pourtant passé moultes récréations pour le découper dans une plaque de contre-plaqué, le peindre, préparer toutes les accusations dont nous allions le couvrir (excellent pour la formulation et l’écriture des phrases exclamatives ! très bon aussi pour définir les actions défendues sans avoir l’air d’y toucher !) …Et voilà que M. le Maire ayant vent du projet, sans chercher à en savoir plus, nous envoie une lettre comminatoire pour interdire « le bûcher »(pauvre type ! imaginait-il que nous allions faire un feu dans le préau ??? Pour qui nous prenait-il ?)

A 16 h 20, le garde champêtre était là, prêt à dresser procès-verbal quand, à 16h 40 le bonhomme carnaval brûlerait…

Le pantin fut bien mis à feu… et personne ne put rien dire puisqu’il était hérissé de cierges magiques qui dans un torrent d’étincelles sans danger symbolisaient sa mise à mort !

M. le maire qui n’était déjà pas mon ami ne le fut pas plus après…MAIS…(voir mon poème du 23 juillet)

Cet article a été posté le Mardi 6 novembre 2012

Ce qu’ils pensent…

Lundi 23 juillet 2012

Ce que pensent les imbéciles
C’ que j’m’en fous ! C’ que j’m’en fous !
Ce que pensent les imbéciles
Pour moi ce n’est rien du tout !
En pleine rue si j’ai envie
D’emporter un parapluie
Crosse chargée d’un baluchon
Pointe brandie comme un poinçon
Ce que pensent les imbéciles
C’ que j’m’en fous ! C’ que j’m’en fous !
Ce que pensent les imbéciles
Pour moi ce n’est rien du tout !
Dans un hyper si je déclame
Mes plus beaux vers à une fée
On peut bien  déclarer sa flamme
Près des pommes ou des pensées !
Ce que pensent les imbéciles
C’ que j’m’en fous ! C’ que j’m’en fous !
Ce que pensent les imbéciles
Pour moi ce n’est rien du tout !
Si j’ai besoin de raconter
Conte ou  histoire au carrefour
Choisissant pour m’écouter
Des randonneurs à leur retour
Ce que pensent les imbéciles
C’ que j’m’en fous ! C’ que j’m’en fous !
Ce que pensent les imbéciles
Pour moi ce n’est rien du tout !
Je les vois bien rien ne m’échappe
Ils se croient super malins
Pensent en riant sous cape
Que je suis un peu zinzin…
MAIS
Ce que pensent les imbéciles
C’ que j’m’en fous ! C’ que j’m’en fous !
Ce que pensent les imbéciles
Pour moi ce n’est rien du tout !

Une histoire de vélos

Lundi 15 février 2021

D’une visite chez un cousin

Mon père, un jour, revint

Avec un  vélo rouge, trop petit…

Mais  moi je n’avais pas appris…

Je pouvais poser pieds à plat au sol,

Rouler sans prendre mon vol.

Surprise!(?) Etait à bonne hauteur

Pour ma petite soeur.

Ce fut donc elle, évidemment,

Qui profita du présent…

Cela lui permit, un matin d’école,

Alors qu’ elle roulait comme une folle

De se râper bien le visage

En culbutant dans un marécage.

Comme j’avais un peu d’argent

J’appris bientôt que pour cinq francs

Un voisin vendait un biclou…

J’y passai donc tous mes sous.

Contrairement au  jouet

A roue fixe, désuet

Il avait roue libre et des freins

Je pourrais aller sur les chemins .

Jolie sirène en robe d’écume(image FB)

Dimanche 14 février 2021

Oh! Lala jolie sirène

Allongée sur sable mouvant

Que voudrais-tu qu’on t’apprenne

Que ne t’a pas dit le vent?

Les yeux fermés tu attends

Dans ta blanche robe d’écume

Mais le pirate charmant

S’est égaré dans la brume!

Tu gis, là comme une proie

Qu’aucun terrien ne peut prendre:

Ils savent qu’ils n’ont aucun droit.

D’ailleurs tu n’es pas à vendre.

A te voir, ils  sont en extase

Mais un pas pour te saisir

Les voilà coincés dans la vase

Qui lentement les fera mourir.

 

 

 

Première scène (souvenir)

Dimanche 14 février 2021

Je devais avoir huit ans,

Ma soeur un peu plus de six.

Pour une fête d’enfant

Fûmes Philémon et Baucis.

Etait-ce à Lans ou à Villard?

Vêtus comme des vieillards

A moi un melon, à elle

Une blanche ombrelle,

L’un l’autre, nous soutenant,

Imitant des pas branlants

Réciter nous devions

Sans erreur, à l’unisson

Un monologue assez long

 » Nous sommes deux bons petits vieux

Mauvaises jambes, mauvais yeux… »

Pour la suite, Bon!

J’ai oublié, mais j’ai gardé

De ce numéro la fierté.

 

Peut-être est-ce pour cela que contrairement à beaucoup d’hommes de mon âge,

me déplacer avec une canne ne me dérange pas le moins du monde.

Chez moi dit

Samedi 13 février 2021

 

Dix heures et demie à l’horloge

Il faut quand même que j’ouvre les yeux

 

 

Chez moi, disait le bisaïeul

On se levait à trois heures

Pour aiguiser à la meule

Les faux pour tous les faucheurs.

 

Chez toi disait le grand-père

On faisait travailler ma mère

Elle me l’a dit en était fière

A l’étable et à la cuisinière

 

Vos trois heures a dit le père

C’était à un horaire dépassé

Arrêtez de chanter lanlaire

Pour aiguiser il faut clarté

 

Lever si tôt à quoi bon?

Bâille  le fils qui s’étire

Vous avez vu Napoléon

Où est-ce qu’il a dû finir!

 

Mais arrêtez! Je veux dormir

Rouspète le petit-fils

Pioncer  son soul ce n’est pas vice

Même si ça vous fait frémir

 

Quant à l’arrière petit-fils

Encore un môme suçant son pouce

Il profite d’ une vie douce

En se serrant contre la nourrice.

 

 

Inspiré par une image FB

Jeudi 11 février 2021

Jolie déesse de la forêt

Puis-je partager votre bain?

Ne suis pas le serpent malin

Je suis un gnome égaré…

Mais par la simple vertu

De votre sourire engageant

Je serai prince charmant!

Déesse, déesse me veux-tu?

Suis accroché au nuage

Qui surplombe ta baignoire

Je veux te manger, te boire

Dans de si jolis ramages

Que tous les oiseaux du bois

Chanteront notre louange

Pépieront sur moi sur toi

Notre ciel ne sera que joie.

Plus haut, même les anges

Excités par nos ébats

Dans de silencieux partages

Imiteront malgré leur âge

Nos caresses ici-bas.

 

Vous avez dit froid? Vous avez dit neige?

Mercredi 10 février 2021

Il suffit d’un petit flocon

Pour que la France ait des frissons

Reste enfermée dans les maisons

Les autos, les cars, les camions

Se trouvent bloqués comme des c…

PFFFFFFFFFFFF

C’est le grand ramollissement

Le temps vraiment est décadent

On se plaint comme des  enfants

Pour un très léger contretemps

Pour cinq cent mètres en marchant…

GRRRRRRRRRRRR

Un mot d’humour devient criminel

Un sourire est vu comme cruel

Même les livres subissent le gel

De la censure obsessionnelle

D’un certain nombre de femelles.

BRRRRRR

Tout ce qui faisait la chaleur

Des textes de grands auteurs

Subitement pour notre malheur

Les  termes en ont changé de valeur

Autodafé! Horreur! HORREUR!!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Laissez le dormir en paix

Mardi 9 février 2021

Lorsque la faux qui ne pardonne

A fait son oeuvre définitive

Ce n’est plus la peine, petites connes

De pisser, foirer sur les cendres:

Trop tard, votre venin arrive,

Il ne peut, hélas, plus se défendre.

Comme papillons, autour de flamme,

Par coquetterie, frivolité,

Voire féminine rivalité,

Vous étiez prêtes à vendre votre âme

Vous étiez prêtes à vous prostituer prosterner.

Génial compositeur du moment,

Sur les notes roses de diamant,

Vous étiez toutes, langue pendante,

A rêver, soumises, d’être son amante,

Comme de ravissantes idiotes.

Vous pensiez, grâce à son piédestal,

Faire jaillir sous votre futal

Floraison de si magiques notes

Que le monde entier baverait,

Profiterait de votre luxure,

(Qui, hélas, vous colle comme une ordure)

Que c’est vous que l’univers  louerait…

Arrêtez donc votre diarrhée

En trente ans de décomposition,

Ses os sont à l’abri de votre potion

Ce n’est que vous que vous souillez!

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