Si demain, un jour peut-être,
Pris par COVID ou autre poison,
Je me trouve inconsciemment être
Muet, ayez un peu de compassion.
Par pitié ne m’emmenez pas
A merci de vos bicêtres,
Laissez-moi crever chez moi,
A l’endroit qui m’a vu naître.
Ces quadras qui se repaissent
A rêver de nous néantiser
Qu’ils s’occupent de leurs f…..s
Et nous laissent agoniser!
Je ne veux pas leur donner
Le plaisir de me voir crever!
Je ne veux pas leur laisser
Le dernier mot le dernier!
Je partage en tous points ton imploration.
Comme je te comprends, Renaud.
Merci d’être venu.