Souvenirs

Il neigeait à gros flocons sur Feyzin

A neuf heures du matin

Le chasse-neige était passé

Sur le parking du HLM

Mon épouse s’est levée

Dans un baiser, m’a dit « je t’aime,

Mais je crois qu’est venu le moment

D’aller à la maternité… »

J’avais l’AMI 6, heureusement

Fière cavale irrésistible

C’est bien long, vingt kilomètres

Par un temps presqu’impossible

La montée vers le bicêtre

Tout là-haut aux Guillemottes

Me laisse souvenir d’angoisse

Si on patine, pas de bottes

Cette neige fraîche quelle poisse!

Mais, ron ron ron ron rondeau

Lentement mais sûrement

Nous voilà sur le plateau

Et vraiment, il était temps!

Parfaitement dépité

On m’apprit que j’étais encombrant

C’est ainsi que mon fils aîné

A poussé son cri ardent

Loin de moi!

A TOUS MES VISITEURS: Bonne 2021 et merci

Que tous les dieux du paradis convoquent pour vous les meilleures choses!

Que la santé soit au rendez-vous

Que mille joies vous émerveillent.

Je reste toujours profondément ému lorsque je vois le nombre que vous fûtes certains jours particuliers

1267 le 26 janvier

827 le 28 du même mois

400 le 15 août en période de presque silence

968 le 24 août

707 le 19 octobre

576 le 5 novembre

834 le 9 novembre

708 le 29 décembre

MERCI! MERCI! MERCI ! MERCI!

Que bénie soit votre année à tous!

Pour la nouvelle année

Pour la nouvelle année

Nous allons faire une teuf

Vous me direz: « ce n’est pas neuf »

Chez nous tout le monde va rester.

Nous serons au moins quatorze

Peut-être même quinze!

A l’abri au milieu des champs

Pas de crainte de voir la rousse

Déferler nuitamment

Même si les voisins les poussent.

Parmi les invités, mon ami Quillot

Et Calife, son compagnon.

Et puis, cocorico

Nestor viendra, c’est un joyeux coco.

Il amène toujours une bande

De poulettes douces à caresser

Une noire et quatre blondes

Maître Jazz à la langue inlassable

Saura frotter, caresser, laper…

J’ai pour l’occasion fait un clin d’oeil

Leur ai dit: « Venez, ce sera formidable »

A mes trois gentes voisines

De chaudes lapines

Et à mon voisin Monsieur Chevreuil…

 

 

 

Matin d’hiver

Echarpe de brume sur la colline

Les chiens aboient chez la voisine

Le ciel mouillé peine à lumière

Chez les nonnes on sonne prière.

Au bout du chemin le faisan

Recherche un bout de fourmilière

Derrière le fil l’âne attend

Une caresse familière

Suivie d’une jolie carotte

Gâterie de chaque jour

Mais où est ton copain d’amour

Oh! je sais bien que je radote

Il doit dormir dans la cabane

A près avoir brouté les feuilles de ronces

Je ne prendrai pas ma canne

Pour trouver l’endroit où il pionce.

 

 

 

 

Mais où donc sont…

Où sont donc mes lunettes

Disait mamie ennuyée

Où ai-je donc la tête

Les avoir ainsi égarées…

Ne sont pas sur la tablette

Ne sont pas dans la chambrette

Sont neuves, ce serait bête

Qu’elles aient pris la poudre d’escampette…

 

Dans la cour chantent les petits

Les trésors, les p’tits chouchous

Dans la neige jusqu’aux genoux

Font une ronde et puis tant pis

 

Mais où est passée ma bouffarde

Disait papy hébété

C’est toujours là que j’la garde

Posée sur le cendrier…

N’est pas tombée sous le commode

Ne traine pas sur le bureau

Je sais que c’est plus la mode…

Mais où donc est mon chapeau?

 

Dans la cour,  se taisent les petits

Font un bonhomme sans pareil

Avec le chapeau de papy

Avec des lunettes de soleil…

 

Souriez! Il fume la pipe!

 

Dictature sanitaire

Dictature sanitaire

C’est un régime barbare

Que des puissants arbitraires

Font peser sur les « ignares »

N’ont pas de canons

Pas de fusils, pas de grenades

Mais par la télévision

Distillent poison en cascade

C’est promesses de tortures

D’enfermement sans motif

Pour qui a, oh! le parjure!

Osé critiquer sur le vif

Des choix d’un aréopage

Qui se dit « sachant » mais en fait

Derrière ses accès de rage

Cache son désarroi net.

Pour amuser la populace

On promet magique remède

Que la plupart de ces rapaces

Ne veut ( pour l’instant) tester sur lui-même.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le monstre aux deux visages

Il était une fois dans un pays lointain

Un monstre particulièrement redouté

Quiconque le croisait sur son chemin

Comme l’agnelet de la fable se trouvait traité.

Comme un loup affamé se ruait sur la bête

L’accusant de mille fautes, de mille vilénies

Pour le trainer  dans son antre en direct

Afin de lui arracher l’aveu d’un crime inédit.

Tous les moyens pour lui, semblaient autorisés

Comme le chat jouant avec une souris

Avant de la ferrer d’une griffe acérée.

De la gent menacée, certains parfois alliés

Venaient à sa rencontre, en rangs très serrés

Il s’ensuivait alors moultes coups et blessures

Même parfois des morts traités comme des ordures…

Cependant, bien feutrés au fond de leur tanière

Des rats affirmaient que le monstre, comme un père,

Etendait protection contre mille chimères.

Il suffisait, voyons, de ramper ventre à terre,

De prier,  supplier,  le monstre rédempteur

Pour qu’il veuille bien montrer un peu de coeur

Et aider un moment le vil débris geigneur.

Dans mon sabot

J’ai découvert dans mon sabot

Après le passage du « fragile »

Entre divers beaux cadeaux

Enveloppés d’une main agile

Un livre avec une dédicace:

« Je n’aime pas cet auteur »

Je le crois inefficace,

Peut-être même qu’il arnaque,

Mais je sais qu’avec ferveur

Tu le défends contre les attaques… »

Oh! Combien mon coeur

A fondu en ce jour!

C’était Noël de bonheur

Le vrai symbole de l’amour!

Radotage: joie!!!!!!!!

Si tu savais, petite source

 

Si tu savais, petite source,

Combien je fus heureux

Combien ta joie me fut douce :

Tu contais ton noël joyeux.

Je voyais au fond de tes yeux

Une flamme dévorante

Comme un feu impérieux

Qui te rendait exubérante.

Au tendre lieu où bat ton sang

Sous la peau fine de ton cou

Je voyais un frémissement

Comme le volcan qui bout !

L’a de la chance, la personne

Qui t’apporte autant de joie

Moi qui attends que l’heure sonne

J’en suis ému, je reste coi.

Cet article a été posté le Mardi 1 janvier 2013

Joyeux noël, joyeux solstice

Merci à tous pour votre fidélité.

Que malgré la tristesse du moment, vous puissiez savourer chaque instant de cet espoir que représente le solstice pour les uns, Noël pour les autres.

A bientôt!