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Archive pour novembre 2020

Merci, Maîtresse

Lundi 9 novembre 2020

« Marche lorraine »

Joyeux lorrains, chantons sans frein
Le refrain
Plein d’entrain
De Jeanne, bergère immortelle
Du pays de Moselle!
A tous les échos des grands bois
Que nos voix
A la fois
Chantent l’antique ritournelle
Qu’on chantait autrefois
« Jeanne la lorraine
Ses petits pieds dans ses sabots
Enfant de la plaine
Filait en gardant ses troupeaux
Quitta sa jupon de laine
Avec ses sabots, dondaine
Oh! oh! oh!
Avec ses sabots »
S’en alla sans émoi
Le cœur plein de foi
Pour défendre son roi;
Fiers enfants de la Lorraine
Des montagnes à la plaine,
Sur nous, plane ombre sereine,
Jeanne d’Arc, vierge souveraine!
Vieux gaulois à tête ronde
Nous bravons tout à la ronde
Si là-bas l’orage gronde,
C’est nous qui gardons l’accès
Du sol français!S’en fut guider nos fiers soldats
Tout là-bas
Aux combats
Et fit renaître l’espérance,
en notre douce France!
Lors, les français victorieux
Glorieux
Flamme aux yeux,
Chantant partout leur délivrance
Entonnaient tout joyeux
« Jeanne la Lorraine
A quitté ses petits sabots
Son jupon de laine
Pour guerroyer sous nos drapeaux!
Et c’est un grand capitaine
La vierge aux sabots dondaine!
Oh! oh! oh!
La vierge aux sabots »
Jeanne, le gentil cœur
Partout à l’honneur,
Conduisit son Seigneur!
Las! un jour elle succombe!
Aux mains des ennemis tombe!
Dans la flamme, horrible tombe!
Expira, la blanche colombe!
Mais depuis l’âme aguerrie,
Au nom de Jeanne chérie,
Ange saint de la Patrie!
C’est nous qui gardons l’accès
Du sol français!Tes fils n’ont pas dégénéré
Sol sacré!
Adoré!
Dans leurs veines encor ruisselle
Du sang de la Pucelle!
Aux jours de Fleurus, de Valmy,
L’ennemi
A frémi
Le bataillon de la Moselle
Chantait, cœur affermi
« Comme la Lorraine
Nous n’avons que de lourds sabots
La giberne est pleine
Mais sous la peau, rien que des os!
L’ennemi fuit dans la plaine
Gare à nos sabots, dondaine!
Oh! oh! oh!
Gare à nos sabots »
Et ce mâle refrain
Guidait vers le Rhin
Le peuple souverain!
Je suis, certes reconnaissant, à celle qui m’apprit à lire, il y a fort longtemps…
Elle était très stricte et sévère, très appréciée des familles…
Bien intégrée dans le village.
N’aurait sûrement pas contrarié la volonté des parents
pour ce qui était de la (non?) poursuite des études.
Je suis resté avec elle jusqu’à deux ans du certificat…
.(Une pelle et une pioche, ça suffit pour un garçon considérait mon père)
Elle fut suivie par une bonne mère de famille nombreuse, tolérante
et totalement différente dans ses options pédagogiques.
Horreur! Elle n’allait pas à la messe, et considérant qu’il ne suffit pas à des élèves
de chanter les cantiques à la messe, une place devait être réservée aux chants profanes.
Ainsi, chaque fois qu’en géographie, nous étudiions une région,
elle nous présentait un chant régional , que, parfois , nous apprenions.
Je choisis cette date anniversaire de la mort du Général De Gaulle,
pour me rappeler celle qu’elle nous fit chanter alors.
Si elle n’était jamais venue, j’aurais passé ma vie comme manoeuvre dans une entreprise quelconque.

Il cherchait son petit chat

Dimanche 8 novembre 2020

 

C’était l’heure de la sieste

Et j’étais  allongé

Mon chien, joyeux du reste,

S’est mis à aboyer.

 

Refrain

Sur l’air du tra la la la
Sur l’air du tra la la la
Sur l’air du tra déridéra et tra la la

 

Je sors, c’est le petit voisin

Qui demande son chat.

Désolé mon copain

Hélas! il n’est pas là.

 

Refrain

Sur l’air du tra la la la
Sur l’air du tra la la la
Sur l’air du tra déridéra et tra la la

 

Triste comme je te vois

Je te conte, écoute-moi,

Du père Noël l’histoire

Il vaut mieux la savoir.

 

Refrain

Sur l’air du tra la la la
Sur l’air du tra la la la
Sur l’air du tra déridéra et tra la la

 

 

Maintenant, il est malade,

Il a très mal au nez,

Cherche questionne, regarde,

Quelqu’un pour le remplacer.

 

 

Refrain

Sur l’air du tra la la la
Sur l’air du tra la la la
Sur l’air du tra déridéra et tra la la

 

 

Ce ne peut être Befana:

Elle vole les souliers!

Ni non plus Nicolas,

Les enfants, fait fouetter!

 

 

Refrain

Sur l’air du tra la la la
Sur l’air du tra la la la
Sur l’air du tra déridéra et tra la la

 

 

Mamouchka est trop loin,

Ne comprend jamais rien.

Moi, j’ai répondu: « foin

Demande au médecin! »

 

Refrain

Sur l’air du tra la la la
Sur l’air du tra la la la
Sur l’air du tra déridéra et tra la la

 

Si toi, petit garçonnet,

Ne prête ton bonnet,

Père Noël ne viendra,

Le soir ne sera pas là.

 

 

Refrain

Sur l’air du tra la la la
Sur l’air du tra la la la
Sur l’air du tra déridéra et tra la la

 

 

Les partisans du totalitarisme

Samedi 7 novembre 2020

Ils ont tenté dès le premier jour

Les coups de force retentissants

Général limogé grave four

Et Benalla aux rues cognant

Des perquizes ultra musclées

Contre des personnes députées

Des perquizes ultra bizarres

Coffre perdu, c’est chose rare.

Préférence

Pour les ordonnances

Quarante-neuf-trois

Pour l’état d’urgence

Eclats de voix…

Savaient très bien que le COVID

Menaçait venant de l’empire du milieu*   *pas de quarantaine, pas de test

Ont cru à l’occasion splendide

De se débarrasser des vieux…

Retraites, manifestations

Pour mettre fin aux protestations

Rien n’est mieux qu’un confinement:

Pour tous distanciation

Jusqu’où est-ce qu’ils iront?

Radotages:Etapes « en marche »

Vendredi 6 novembre 2020

 Etapes/ en marche!

Vendredi 17 avril 2020

I

Trouver des boucs-émissaires

Les désigner mine de rien*            *campagne média-politique

Les accuser de mal faire

Ou de n’avoir pas assez bien…**      **avoir épuisé la planète…

**N’avoir pas connu le chômage…

II

Leur faire subir des vexations***      ***impôts de plus ou retraites moindres

Pas trop fortes au premier abord

En apporter justifications****         ****les entreprises sont plus à plaindre

Au nom d’égalité encore

 

Puisque ne meurent que les vieux

Que ce n’est qu’une grippette

Ne pas bloquer les frontières

Laisser venir c’est bien mieux

Pour régler problème de retraite

Ce virus salutaire

III

Au gré d’un cataclysme*****               *****un virus par exemple

En profiter pour accuser******         ******tenir les places en réa

Leur « je m’en foutisme »*******          ******* sortent  qq m sans papier

De créer des difficultés+                     +Faire coucou par une fenêtre

IV

Prétendre qu’ils sont menacés++     ++ La médecine a bon dos!

Pour « protéger » les regrouper

Dans des quartiers où tous ensemble+++      +++Sénioriales ou EPADH

Pourront faire comme bon leur semble…..             Bien surveillés!

V

Pour les réfractaires incurables#                  #terrorisés de dépendre

Les confiner spécialement##                    ##chez eux

Qu’ils soient la prise impeccable

Pour la chasse aux contrevenants

 

VI

Attendre espérer qu’en silence

Coupés de tous liens familiaux

Ils crèveront de souffrance

Loin des yeux amicaux

 

 

VII

Allons cessons de tergiverser!

…………………………………………………..EN MARCHE!

 

 

VIII

Multiplier les temps

 

Manipulation

Mécanique bien rôdée:

Aux scientifiques d’annoncer

Niveau terrible de mesures,

Il reste ensuite au gouvernement,

Pour apparaître bon enfant,

Une annonce bien moins dure…

La populace va se réjouir:

Au moins, le pire est ajourné,

Toute confiance peut s’épanouir…

Ils respectent nos libertés!

Or, c’est un nouveau tour de vis

Non négligeable à mon avisss.

Cet article a été posté le Samedi 12 septembre 2020 

 

 

Dangereux?

Mercredi 29 avril 2020

Sommes-nous donc si dangereux,

Nous les anciens, nous les vieux,

Pour que les quadras aux dents longues

Veuillent nous tuer à la longue?

Ils disent qu’on pourrait mourir…

Et alors? Nous le savons!

Ils peuvent toujours courir

S’ils croient nous fermer en prison!

 

C’est vrai qu’ils n’aiment pas entendre

Eux qui n’ont connu de privations

Que de vétilles qu’on peut vendre

Mais pas de l’essentielle ration.

Eux qui n’ont connu de guerre

Que des riches contre la misère

Qu’ils se débrouillent comme des c…!

 

 

Dans l’entrepôt de Nantes

Vendredi 6 novembre 2020

Dans l’entrepôt de Nantes

Je reçois, j’emballe et tralala

Dans l’entrepôt de Nantes

Il y a plein de robots,

Il y a plein de robots.

 

Dans l’entrepôt de Nantes

Je reçois, j’emballe et tralala

Dans l’entrepôt de Nantes

Personne  ne dit, ne parle,

Personne ne dit un mot.

 

 

Dans l’entrepôt de Nantes

Je reçois, j’emballe et tralala

Dans l’entrepôt de Nantes

Il faut que l’on se casque,

Se cache derrière un masque.

 

Dans l’entrepôt de Nantes

Je reçois, j’emballe et tralala

Dans l’entrepôt de Nantes

Les esclaves exténués,

Les esclaves exténués.

 

Dans l’entrepôt de Nantes

Je reçois, j’emballe et tralala

Dans l’entrepôt de Nantes

Ne sont que des ombres noires,

Comme nul ne peut le croire.

 

Dans l’entrepôt de Nantes

Je reçois, j’emballe et tralala

Dans l’entrepôt de Nantes

Un jour se rebelleront,

Un jour se rebelleront.

 

Et l’entrepôt de Nantes

Je brûle, je casse et puis voilà

Et l’entrepôt de Nantes

En fumée partira,

En fumée partira..

 

Et l’entrepôt de Nantes

Je brûle, je casse et puis voilà

Et l’entrepôt de Nantes

Auront mort des GAFA,

Auront mort des GAFA.

 

 

 

Merci à mes visiteurs

Jeudi 5 novembre 2020

Merci à mes visiteurs: vous fûtes 576 à visiter le radeau, hier;

Je suis flatté. Merci! Merci!

Merci!

Facétieux?

Jeudi 5 novembre 2020

C’est la même chose chaque fois

Quand septembre finit son mois

Je cherche le ramasse-noix

En tous lieux mais, ma foi

Je ne le retrouve pas…

Avec les outils n’est pas

Ne le vois pas en tous cas….

C’est donc le grand tralala

As-tu rangé le ramasse-noix?

Non, bien sûr ce n’est pas moi

Petit fils est-ce que tu crois

Qu’il n’est pas resté « aux noix »?

Après des recherches vaines

Qui durent longtemps parfois

On se résigne  à prendre la peine

De ramasser à la main

Mais une semaine, le lendemain

On trouve caché l’oublié

A l’endroit qu’il n’a pas quitté

Prenez vos lunettes!

 

1, 2, 3 C’est ma comptine

Mardi 3 novembre 2020

1, 2, 3, Dans sa hotte en bois
4, 5, 6, Il y a des surprises
7, 8, 9, Des joujoux tout neufs
10, 11, 12, Du bonheur pour tous.

 

Un confinement commun

Deux soyez pourtant généreux

Trois, plus encore qu’autrefois

Quatre sinon ce sera saumâtre

Cinq le temps que l’on se requinque

Six au virus aucune prise

Sept ce serait vraiment trop bête

Huit limitez quand même les cuites

Neuf  conseillent l’âne et le boeuf

Dix, écoutez donc ce qu’ils disent

Onze le dos rond comme les bonzes

Douze plus tard seulement les partouzes

Treize préférez l’ascèse.

MEA CULPA

Lundi 2 novembre 2020

 

(à l’adresse du connard qui prétend que sa « génération » celle des portables et de la glande a été sacrifiée au bénéfice de la protection des vieux.)

 

 

J’ai fait passer le plaisir

De mes enfants

De mes descendants

Sans hésiter, sans un soupir

Au détriment

De mes propres désirs

J’ai eu tort!

Mea culpa 

Mea culpa encore

Moi qui participais

A, dès six ans, produire*    *même dans travaux que vous trouvez rebutants!

Autant que je pouvais

Il faut le dire

J’ai applaudi la suppression

Du travail pour les enfants

Et n’en eut pas contrition

Avant, avant, avant…

J’ai eu tort!

Mea culpa 

Mea culpa encore

Avoir voulu la retraite

Après quarante six ans de travail**      **14/60 ans

Je dois reconnaître que c’est bête

Puisque c’est votre épouvantail!

Bien sûr après avoir trainé

Sans jamais manches retrousser

Jusqu’à vingt cinq/trente  ans passés

J’aimerais savoir comment vivrez

Vos quarante cinq ans de taf  exigés

Pour notre génération égaler….

Sans doute direz

J’ai eu tort!

Mea culpa 

Mea culpa encore

 

Radotage: Génération coupable?

Lundi 2 novembre 2020

Coupable !
Cette génération
Qui connut les restrictions
Coupable !
De ne pas avoir eu de guerre
A Faire
C’est vrai, vingt huit mois en Aurès
C’était tourisme ou paresse.
Coupable d’avoir eu du travail
C’est vrai qu’avant, de l’école, l’heure
Elle avait trait, quel bonheur !
Le lait des deux chèvres (racailles !)
Coupable d’avoir marché
Une heure au moins pour aller
Se reposer le cul mouillé
Sur les bancs de l’école du quartier.
Coupable de s’être lavée
Au bassin dans l’eau glacée.
Coupable d’avoir survécu à la promiscuité
D’X générations dans les taudis entassées.
Coupable d’être allée
Dès quatorze ans sur les chantiers
Pour rapporter à la famille
Le nécessaire pour qu’elle s’habille.
Coupable d’avoir souhaité
Pour ses enfants, ses héritiers
Meilleure vie, plus de chaleur,
Plus de bonté, plus de douceur.
Coupable d’avoir accompagné
Votre génération, noble notoriété
En car jusqu’à la porte des lycées.
Coupable de vous avoir laissé
Dormir longtemps, dormir assez
Coupable de vous avoir apporté
Nourriture à volonté
Un logement propre et sain
Une baignoire pour votre bain.
Coupable de vous avoir permis
Des études à l’infini.
Eux qui n’avaient eu pour vacances
Que les travaux de fenaison,
De vendanges ou de moissons
Pour vous, firent colonies de vacances,
Coupables, eux qui avaient rêvé
D’un minimum de liberté,
De vous l’avoir trop octroyée :
Moyen de transport à puberté.
Coupables, eux qui quittant la maison,
Se retrouvaient, sans rien, dehors
D’avoir aidé votre génération
A hisser son nez, de l’eau, hors.
Coupable de n’avoir détecté,
Dans vos envies, dans vos idées,
Le peu de courage (?) de créativité (?)
Pour promouvoir l’activité
Capable, à vos petits, de donner
Autant que vous avez reçu.
C’est bien ça Monsieur ….U ?
Car je vous ai bien entendu :
Ce soir, je n’étais pas couché, (3 mai)
Vous m’avez paru
Bien léger.
Car s’il est tout naturel
Que chacun verse son écot
Autant qu’il peut, autant qu’il faut,
Vos amis se la tirent belle :
La génération de vos pères
Avait appris de la guerre
Qu’on fusille les déserteurs
Mais dans la guerre économique
Qui fait fureur
Qui se pratique
Vous voulez frapper
La main de qui vous a comblé
(C’est vrai ils sont à votre portée !)

En fermant vos yeux
Généreux
Sur les traîtres émigrés fiscaux
A ceux-là vous dites : bravo !?

Cet article a été posté le Lundi 5 mai 2014

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