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Archive pour novembre 2020

Rayonnante toujours

Lundi 23 novembre 2020

Le sort fut dur à ton égard

D’une naissance difficile

Tu n’as pris aucun retard

Pour te placer sur la file.

Tu as gardé un handicap

Mais tu as comblé le gap.

Par volonté de te défendre

Tu as trouvé mille façons

Même quand n’étaient pas tendres

Pour ton corps en chiffon.

L’oeil fixé vers l’avenir

Tu suivais toujours ton cap.

Et ton magnifique sourire

Désarmait les maudits qui jappent…

Je t’ai connue enfant.

Chaque fois que je te rencontre,

C’est un émerveillement:

Ton lumineux visage montre

Que la VIE vaut d’être vécue!

MERCI!

Radotages: Infirmières

Lundi 23 novembre 2020

A future infirmière

Vendredi 30 août 2013

Tu as craint de ma part

Fantasmes de caresses

De barbe qui s’égare,

De langue qui se presse,

Mais as-tu remarqué

Dans ses pulsions sanguines

Que ton futur métier

Tel que tu l’imagines

Est par certains côtés

A bien l’analyser

Freudien plus que beaucoup :l’as-tu pensé ?

Tu te vois t’emparer

D’un objet long rigide

Au bout très acéré

Et rempli de liquide

Chargé d’inoculer

Dans le corps de tes proies

Toujours consentantes

Et par diverses voies

Source de vie montante…

Ceci après léger, léger préliminaire

Avec le souci au-delà de la douleur

De la pénétration primaire

Peut-être de jouissance ou bien même de bonheur.

Vampire par devoir,

Tu penses avec lancettes

Retirer du sang noir

Des veines de pauvrettes.

Faisant fi bien sûr de l’intimité

Tu glisseras parfois dans méat irrité

Une sonde.

Ah ! le bel argument que le fait de soigner !

Cacher pieusement aux yeux de tout le monde

Le fantasme éternel de phallus exalté.

Les gentilles infirmières

Comme de douces mamans

Attentives aux bobos,

Pour calmer les tourments

Ont répandu sur ma peau

Du talc

Elles m’aimaient tellement

Qu’elles ne pouvaient accepter

De me voir si rapidement

Faire mon sac et m’en aller

Mais crac

Sans un regard en arrière

Je les ai abandonnées

N’écoutant pas leurs prières

Comme un ingrat mal élevé

Ben oui

D’autres ont pris le relais

Sont venues chaque matin

Me panser à l’heure du lait

Aider à me mettre en train.

Enfouis

Sous les compresses,

Mes bijoux sont ressortis

Peu à peu avec paresse

Encore beaucoup plus jolis…

Ah! Mais…

Quand le mécano mesdames

A réparé une voiture

Il applique le sésame

Pour voir si la réparation dure…

Hélas!

Elles m’ont regardé

D’un air des plus affarés

Aucune ne m’a rencardé

J’en suis toujours égaré!

 

 

Cet article a été posté le Jeudi 20 février 2020

 

 

Lundi 31 août 2015

C’est vrai qu’à sept heures du mat’,

Dans l’antichambre d’un labo,

Elle devait être un peu mate,

La prestance du barbeau.

Ayant pris une casquette

Comme rarement connu

J’étais  resté un peu bête

Devant la belle inconnue.

Mais sortant du cabinet

De la charmante infirmière

Sur le pas, je la trouvai

Prête à entrer un peu fière.

En ai-je perdu la tête

Ou simplement l’équilibre?

Ayant eu un mauvais geste,

Titubant comme un gars ivre

Je me jetai à ses pieds

De façon peu convaincante…

Bilan un coude blessé

Et une épaule souffrante.

Surtout ne point aller chercher

Des histoires de malaises

J’étais juste un peu troublé

Le reste serait fadaises.

Belledonnne 1

 

 

Il est ici tant de déesses

Qu’on ne sait laquelle adorer

Chacune vous met le cœur en liesse

Toutes leurs têtes sont laurées.

On est entre leurs mains sublimes

Comme une pâte abandonnée

Leur présence est bonheur ultime

Quand elles partent, on est damné !

Cet article a été posté le Samedi 4 mai 2013

Belledonne II

 

Ah ! je voudrais, aux infirmières

Dédier ce mot plein de tendresse

Elles ont pouvoir sur nos faiblesses

Elles donnent soins sans être altières.

A la tension qu’on dissimule,

Les gros oublis dans la mêlée

Des sentiments qui se bousculent

Elles pardonnent dans la foulée.

Cet article a été posté le Samedi 4 mai 2013

 

Belledonne III les petites fées du soir

 

Quand le soir vient de tomber ,

Que le silence s’est installé,

Voici venue l’heure où les fées

Viendront pour nous surveiller.

On les attend,

Le cœur battant

Leur doux visage est rassurant

Leur présence crée le beau temps.

Comme une douce brise d’été

On devine qu’elles sont passées,

Sans bruit,

Au milieu de la nuit

Comme des anges du paradis

Qui voleraient  de lit en lit.

Et quand enfin survient l’aurore

Elles sont là , pour nous, encore.

Cet article a été posté le Samedi 4 mai 2013 

 

 

Souvenirs exportation de guérilla

Dimanche 22 novembre 2020

C’était il y a longtemps

Le sang coulait à l’infini

Non en France évidemment

Mais aux confins de Mauritanie

Dans les cités, des bâtiments

Voyaient s’affronter des partisans

Jusqu’à l’école malheureusement…

Pour éviter bagarres violentes

Toujours imminentes

Entre partisans

De l’un et l’autre camp

Il fallut même si c’est bête…

Fermer à clé les toilettes

 

Qui sont les mutants?

Dimanche 22 novembre 2020

Dans les explications embrouillées

D’une experte alimentaire

J’ai entendu une soi-disant vérité

Pour une démonstration sectaire:

Le lait est fait pour les petits

Ben oui! c’est sûr, qui non le dit?

Les vaches ne digèrent pas le lait(??????)

J’ai vu des vaches téter leurs congénères!!!

C’est vrai, on les en empêchait!

Les adultes humains qui le digèrent

Il y a des millénaires mutèrent(?)

Sauf que certains, dans quelques régions

De la planète n’ont pas le gène « mutant »,

Et ne sont pas allergiques pourtant….

Faut-il penser dans ces conditions

Des milliers de générations d’éleveurs

Ayant vécu en se repaissant

De ce liquide nourrissant

Sans jamais un haut le coeur

Que les allergiques au lactose

Seraient, eux _ horrible chose _

Les MUTANTS

DU MOMENT??????????????

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous n’irons plus au bois?

Samedi 21 novembre 2020

 

 

Nous n’irons plus au bois            Si nous allions au bois
Les lauriers sont coupés              Nous serions pourchassés
La belle que voilà                          Les képis que voilà
Ira les ramasser                            Viendraient nous ramasser

Refrain :
Entrez dans la danse                  Donne-moi  tes microbes
Voyez comme on danse             Marre des câlinophobes
Sautez, dansez                             Bisou! Bisou  !                                                                                                   Embrassez qui vous voudrez  Embrassez qui vous voudrez

Si la cigale y dort                        Veran il fait trop fort
Il n’ faut pas la blesser               Il veut nous confiner
Le chant du rossignol                Dit que nous serons morts
Viendra la réveiller                    Veut nous embobiner

 

Refrain :
Entrez dans la danse                         Ecoutez la musique                
Voyez comme on danse                    On va lui faire la nique
Sautez, dansez                                    Sautez, dansez
Embrassez qui vous voudrez           Embrassez qui vous voudrez

Allons cueillir la fraise                      Cueillons la marguerite
Et la fleur d’églantier                        Car tous ces hypocrites
Cigale, ma cigale                               Veulent nous séparer
Allons, il faut chanter                      Baiser, il faut baiser

Refrain :
Entrez dans la danse                  
Voyez comme on danse
Sautez, dansez
Embrassez qui vous voudrez

 

Spectres?

Jeudi 19 novembre 2020

Je ne croyais pas aux fantômes

J’en écarquille les yeux

Revenants parmi les hommes

Qui sont donc ces fesse Mathieu?

Ressurgissant de l’ombre

Où souvent s’étaient prostrés

Les voilà le teint sombre

Qui viennent bonimenter.

Parmi les noms que je vois poindre

J’en vois certains qui me sont chers(?)

Ceux que je n’irais pas rejoindre

Qui laissent une saveur amère

Celui du brillant réformateur

Qui vint semer le bordel à l’école

Cela lui tint tellement à coeur

Que c’est en Suisse qu’il caracole

Et  cette loi qu’il fuit très vite

Au moment de la mettre en vigueur

Un autre qui vint sur le gite

Trouva raisons, en ayant peur,

Pour être jeté avec horreur.

Il fallut la beurette de service

Pour recevoir tous les horions

Alors, ma foi spectres à vices

Restez au fond de vos maisons!

 

Gonflé, tout de même!

Mercredi 18 novembre 2020

Parmi les horreurs qu’on peut lire

Il en est de particulièrement

Choquantes, il faut le dire:

Quand décéda sa maman,

Pour continuer d’encaisser

De la vieille, la bonne retraite,

Sa fille décida de la laisser

Au fond d’un congèl’ c’est bête?…

Jusque là, c’est un peu morbide,

Mais elle n’avait pas inventé

Le rinçage à l’eau tiède!

On peut en être bouleversé…

Ah! Mais voilà qu’à son procès

On découvre des parties civiles

Surprenantes à l’excès

Je dirai on ne peut plus viles:

Depuis sept ans que la mère

Se les caillait dans boite à froid

On voit surgir soudain un frère

Qui réclame on ne sait quoi!

Sept ans c’est long tout de même

Sans chercher à voir qui on aime!!!!

Sans compter que c’était sans doute

Bien plus longtemps qu’il faisait route

Sans se soucier de quoi que ce soit!

Radotage: sports extrêmes

Mercredi 18 novembre 2020

Vous qui flirtez avec la mort

Vous qui flirtez avec la mort
Avez-vous au moins pensé
Au cas où se tourne le sort
A emporter dans vos excentricités
Votre carte de donneur d’organes
Afin qu’avant qu’elles ne se fanent
Chacune de vos pièces détachées
Puisse servir l’humanité?

Cet article a été posté le Mercredi 12 décembre 2012 

Jolie vision

Mardi 17 novembre 2020

Jolie vision au réveil

Comme apparaissait le soleil

Un magnifique faisan

Se pavanait dans le champ.

Est-ce toi, ou ton grand-père

Bel oiseau, au plumage flamboyant

Qui venait au poulailler naguère

Faire la cour à chaque instant

A ma poulette nègre-soie?

Elle est partie, tu le vois,

Renard en passant l’a happée

Et dans un recoin du champ

N’en avait fait qu’une bouchée.

Mais tu es bienvenu quand

Au coin du bois tu entends

Les coups de fusils des chasseurs

Ici,  pas besoin d’avoir peur:

Ils doivent rester éloignés

Et s’ils approchent je sais les chasser.

Arrêt du conseil de discipline

Lundi 16 novembre 2020

La discipline faisant la force des armées

Toute absence étant suspecte

La présence absolue étant imposée

Tout engagé la respecte.

Vos supérieurs ayant ce jour

Vainement cherché votre trace

Ayant constaté dans la cour

Que de vous, il n’y avait pas de trace…

Cabot Jazz, vous êtes convaincu

De vous être éclipsé sans motif.

A l’appel du soir, nul ne vous a vu

Dans l’obéissance quel coup de canif

Vous n’aviez pas de permission

Vous êtes parti faire des fredaines

Vous méritez donc la prison

Pendant au moins une semaine.

 

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