« Marche lorraine »
Joyeux lorrains, chantons sans frein
Le refrain
Plein d’entrain
De Jeanne, bergère immortelle
Du pays de Moselle!
A tous les échos des grands bois
Que nos voix
A la fois
Chantent l’antique ritournelle
Qu’on chantait autrefois
« Jeanne la lorraine
Ses petits pieds dans ses sabots
Enfant de la plaine
Filait en gardant ses troupeaux
Quitta sa jupon de laine
Avec ses sabots, dondaine
Oh! oh! oh!
Avec ses sabots »
S’en alla sans émoi
Le cœur plein de foi
Pour défendre son roi;
Le refrain
Plein d’entrain
De Jeanne, bergère immortelle
Du pays de Moselle!
A tous les échos des grands bois
Que nos voix
A la fois
Chantent l’antique ritournelle
Qu’on chantait autrefois
« Jeanne la lorraine
Ses petits pieds dans ses sabots
Enfant de la plaine
Filait en gardant ses troupeaux
Quitta sa jupon de laine
Avec ses sabots, dondaine
Oh! oh! oh!
Avec ses sabots »
S’en alla sans émoi
Le cœur plein de foi
Pour défendre son roi;
Fiers enfants de la Lorraine
Des montagnes à la plaine,
Sur nous, plane ombre sereine,
Jeanne d’Arc, vierge souveraine!
Vieux gaulois à tête ronde
Nous bravons tout à la ronde
Si là-bas l’orage gronde,
C’est nous qui gardons l’accès
Du sol français!S’en fut guider nos fiers soldats
Tout là-bas
Aux combats
Et fit renaître l’espérance,
en notre douce France!
Lors, les français victorieux
Glorieux
Flamme aux yeux,
Chantant partout leur délivrance
Entonnaient tout joyeux
« Jeanne la Lorraine
A quitté ses petits sabots
Son jupon de laine
Pour guerroyer sous nos drapeaux!
Et c’est un grand capitaine
La vierge aux sabots dondaine!
Oh! oh! oh!
La vierge aux sabots »
Jeanne, le gentil cœur
Partout à l’honneur,
Conduisit son Seigneur!
Las! un jour elle succombe!
Aux mains des ennemis tombe!
Dans la flamme, horrible tombe!
Expira, la blanche colombe!
Mais depuis l’âme aguerrie,
Au nom de Jeanne chérie,
Ange saint de la Patrie!
C’est nous qui gardons l’accès
Du sol français!Tes fils n’ont pas dégénéré
Sol sacré!
Adoré!
Dans leurs veines encor ruisselle
Du sang de la Pucelle!
Aux jours de Fleurus, de Valmy,
L’ennemi
A frémi
Le bataillon de la Moselle
Chantait, cœur affermi
« Comme la Lorraine
Nous n’avons que de lourds sabots
La giberne est pleine
Mais sous la peau, rien que des os!
L’ennemi fuit dans la plaine
Gare à nos sabots, dondaine!
Oh! oh! oh!
Gare à nos sabots »
Et ce mâle refrain
Guidait vers le Rhin
Le peuple souverain!
Des montagnes à la plaine,
Sur nous, plane ombre sereine,
Jeanne d’Arc, vierge souveraine!
Vieux gaulois à tête ronde
Nous bravons tout à la ronde
Si là-bas l’orage gronde,
C’est nous qui gardons l’accès
Du sol français!S’en fut guider nos fiers soldats
Tout là-bas
Aux combats
Et fit renaître l’espérance,
en notre douce France!
Lors, les français victorieux
Glorieux
Flamme aux yeux,
Chantant partout leur délivrance
Entonnaient tout joyeux
« Jeanne la Lorraine
A quitté ses petits sabots
Son jupon de laine
Pour guerroyer sous nos drapeaux!
Et c’est un grand capitaine
La vierge aux sabots dondaine!
Oh! oh! oh!
La vierge aux sabots »
Jeanne, le gentil cœur
Partout à l’honneur,
Conduisit son Seigneur!
Las! un jour elle succombe!
Aux mains des ennemis tombe!
Dans la flamme, horrible tombe!
Expira, la blanche colombe!
Mais depuis l’âme aguerrie,
Au nom de Jeanne chérie,
Ange saint de la Patrie!
C’est nous qui gardons l’accès
Du sol français!Tes fils n’ont pas dégénéré
Sol sacré!
Adoré!
Dans leurs veines encor ruisselle
Du sang de la Pucelle!
Aux jours de Fleurus, de Valmy,
L’ennemi
A frémi
Le bataillon de la Moselle
Chantait, cœur affermi
« Comme la Lorraine
Nous n’avons que de lourds sabots
La giberne est pleine
Mais sous la peau, rien que des os!
L’ennemi fuit dans la plaine
Gare à nos sabots, dondaine!
Oh! oh! oh!
Gare à nos sabots »
Et ce mâle refrain
Guidait vers le Rhin
Le peuple souverain!
Je suis, certes reconnaissant, à celle qui m’apprit à lire, il y a fort longtemps…
Elle était très stricte et sévère, très appréciée des familles…
Bien intégrée dans le village.
N’aurait sûrement pas contrarié la volonté des parents
pour ce qui était de la (non?) poursuite des études.
Je suis resté avec elle jusqu’à deux ans du certificat…
.(Une pelle et une pioche, ça suffit pour un garçon considérait mon père)
Elle fut suivie par une bonne mère de famille nombreuse, tolérante
et totalement différente dans ses options pédagogiques.
Horreur! Elle n’allait pas à la messe, et considérant qu’il ne suffit pas à des élèves
de chanter les cantiques à la messe, une place devait être réservée aux chants profanes.
Ainsi, chaque fois qu’en géographie, nous étudiions une région,
elle nous présentait un chant régional , que, parfois , nous apprenions.
Je choisis cette date anniversaire de la mort du Général De Gaulle,
pour me rappeler celle qu’elle nous fit chanter alors.
Si elle n’était jamais venue, j’aurais passé ma vie comme manoeuvre dans une entreprise quelconque.
Heureusement qu’elle avait une forte personnalité ! Avoir des idées un peu hors-normes devait être difficile à assumer parfois à cette époque
Heureusement, des idées et du courage!