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Archive pour octobre 2020

Biquette… Coronavirus

Samedi 31 octobre 2020

Refrain
Ah ! Tu sortiras, Biquette, Biquette,
Ah ! Tu sortiras de ce chou-là
Ah ! Tu sortiras, Biquette, Biquette,
Ah ! Tu sortiras de ce chou-là

On envoie chercher le chien, (bis)
Afin de mordre Biquette. (bis)
Le chien ne veut pas mordre Biquette.
Biquette ne veut pas sortir du chou.

Refrain

On envoie chercher le loup, (bis)
Afin de manger le chien. (bis)
Le loup ne veut pas manger le chien.
Le chien ne veut pas mordre Biquette.
Biquette ne veut pas sortir du chou.

Refrain

On envoie chercher l’bâton, (bis)
Afin d’assommer le loup. (bis)
Le bâton n’veut pas assommer le loup.
Le loup ne veut pas manger le chien.
Le chien ne veut pas mordre Biquette.
Biquette ne veut pas sortir du chou.

Refrain

On envoie chercher le feu, (bis)
Afin de brûler l’bâton. (bis)
Le feu ne veut pas brûler le bâton.
Le bâton n’veut pas assommer le loup.
Le loup ne veut pas manger le chien.
Le chien ne veut pas mordre Biquette.
Biquette ne veut pas sortir du chou.

Refrain

On envoie chercher de l’eau, (bis)
Afin d’éteindre le feu. (bis)
L’eau ne veut pas éteindre le feu.
Le feu ne veut pas brûler le bâton.
Le bâton n’veut pas assommer le loup.
Le loup ne veut pas manger le chien.
Le chien ne veut pas mordre Biquette.
Biquette ne veut pas sortir du chou.

Refrain

On envoie chercher le veau, (bis)
Pour lui faire boire l’eau. (bis)
Le veau ne veut pas boire de l’eau.
L’eau ne veut pas éteindre le feu.
Le feu ne veut pas brûler le bâton.
Le bâton n’veut pas assommer le loup.
Le loup ne veut pas manger le chien.
Le chien ne veut pas mordre Biquette.
Biquette ne veut pas sortir du chou.

Refrain

On envoie chercher l’boucher, (bis)
Afin de tuer le veau. (bis)
Le boucher n’veut pas tuer le veau.
Le veau ne veut pas boire de l’eau.
L’eau ne veut pas éteindre le feu.
Le feu ne veut pas brûler le bâton.
Le bâton n’veut pas assommer le loup.
Le loup ne veut pas manger le chien.
Le chien ne veut pas mordre Biquette.
Biquette ne veut pas sortir du chou.

Refrain

On envoie chercher le diable, (bis)
Pour qu’il emporte le boucher. (bis)
Le diable veut bien prendre l’boucher.
Le boucher veut bien tuer le veau.
Le veau veut bien boire l’eau.
L’eau veut bien éteindre le feu.
Le feu veut bien brûler le bâton.
Le bâton veut bien assommer le loup.
Le loup veut bien manger le chien.
Le chien veut bien mordre Biquette.
Biquette veut bien sortir du chou !

 

 

C’est sûr tu mourras

Covid  covid

C’est sûr tu mourras

N’en doute pas!

 

On décida de l’ignorer

C’est sûr tu mourras

Covid  covid

C’est sûr tu mourras

Mais hélas, ne mourut pas

 

Doliprane on appliqua

C’est sûr tu mourras

Covid  covid

Doliprane viendra

C’est sûr tu mourras

Mais hélas, ne mourut pas

 

Chloroquine on administra

C’est sûr tu mourras

Covid  covid

Chloroquine te tueras

C’est sûr tu mourras

Mais hélas, ne mourut pas

 

Isolement on imposa

C’est sûr tu mourras

Covid  covid

Isolement marchera

C’est sûr tu mourras

Mais hélas, ne mourut pas

 

Faux coma on tenta

C’est sûr tu mourras

Covid  covid

Par l’intubation

C’est sûr tu mourras

Mais hélas, ne mourut pas

 

Confinement on décréta

C’est sûr tu mourras

Covid  covid

Par confinement

C’est sûr tu mourras

Mais hélas, ne mourut pas

 

Retour au boulot on institua

C’est sûr tu mourras

Covid  covid

Le boulot au retour

C’est sûr tu mourras

Mais hélas, ne mourut pas

 

Au soleil on « s’étenda »

C’est sûr tu mourras

Covid  covid

Avec les u v

C’est sûr tu mourras

Mais hélas, ne mourut pas

 

Couvre feu on promulgua

C’est sûr tu mourras

Covid  covid

Grâce au couvre-feu

C’est sûr tu mourras

Mais hélas, ne mourut pas

 

Confinement répéta

C’est sûr tu mourras

Covid  covid

Confinement cette fois

C’est sûr tu mourras

Mais hélas, ne mourut pas

 

Le diable on convoqua

C’est sûr tu mourras

Covid  covid

Le diable te tueras

C’est sûr tu mourras

Mais le diable n’existe pas! !!!

Mais le diable n’existe pas!!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Couvre-feu

Vendredi 30 octobre 2020

Ils ont institué couvre-feu

C’est un suaire

C’est un suaire

Ils ont décrété couvre-feu

Finies les soirées débonnaires

Zont décrété confinement

Comme au tombeau mettre la pierre

Bonnes raisons, évidemment…

 

 

Tombée de nuit

Mercredi 28 octobre 2020

Quand le soir, dans la pénombre

Je vais fermer les volets

Je vois des oiseaux sombres

Voler au-dessus de la haie.

Par ma présence surpris

Le faisan à faible bruit

Sous des brindilles

Se recroqueville.

Le chien de la ferme lointaine

Aboie parfois

Je ne sais pourquoi

Est-il en mal de fredaines?

Une petite lumière…

La cloche tinte sur la colline:

Les nonnes sont en prière

Du moins, je l’imagine.

La hulotte au bois voisin

Ulule désespérément.

Qui lui répond, un peu plus loin?

Pas un coucou évidemment!

 

 

Mirabelles

Mardi 27 octobre 2020

C’était au mois d’août, de bon matin

Comme je fauchais un moment

Je notai un passage dans le foin

Qui m’amena au bord du champ.

A pouvoir les prendre à la pelle

Je trouvai mille mirabelles

Sans réfléchir, gros étourdi,

Suis allé prendre un grand panier,

Des jolis fruits, je l’ai rempli,

Et me suis mis à dénoyauter.

Je pensais fort aux confitures

A la bassine, aux cuillères de bois…

Ah! mais voilà, l’aventure

Fut suspendue voilà pourquoi:

« Pendant les jours de lune nouvelle,

Oh! La!La! inutile de s’acharner,

Ta confiture de mirabelles

Ne voudra pas coaguler…

Mes fruits au congélateur

Ont pris refuge sur l’instant,

Mais de passer à la cuisson

Je pense qu’il est vraiment temps

Réussite?? Nous l’espérons…

 

 

Dépendance…

Lundi 26 octobre 2020

Lorsque j’étais jeune,

Fierté de coq peut-être

Au travail à me mettre

Et dans tous les domaines

Je n’avais aucune peine.

La faux, la houe, la bêche,

Aiguille, marteau, alène,

Réparer la calèche,

Prendre en main la truelle,

Ce n’est pas être rustre!

Manier pioche et pelle

Remuer le béton,

Couler de beaux balustres,

Réparer la maison,

En changer la déco…

Aussi régler delco

Démonter une boite

Trouver dans les rouages

Où est la dent qui boite

Sans vouloir faire ombrage

A l’ébéniste artiste

Scier, poncer, assembler,

Le bois qui, sec, est triste

Sans chercher à égaler

Le maître-forgeron

Sur le plat de l’enclume

Sortant du feu qui fume

Redresser un gond…

 

Maintenant, je suis vieux

Appeler l’artisan,

Il paraît qu’il vaut mieux

Supporter ses caprices

Et ses atermoiements

Fermer les yeux sur vice

Se taire comme un vieux con…

On me dit que c’est BON!

Radotage… puisque c’est la saison…

Lundi 26 octobre 2020

 rayon boisson

18 février 2011

Il y avait autrefois, dans la région de VIENNE, un homme fabuleusement riche. Il avait parcouru toutes les mers du monde, pillé mille contrées, coulé mille bateaux emmené avec lui des centaines d’esclaves.
Un jour fatigué par autant d’aventures,, il avait décidé de s’installer dans un endroit discret où ses ennemis ne pourraient pas le retrouver. Abandonnant son navire de corsaire, après avoir passé le détroit de GIBRALTAR, il s’était rendu maître en MEDITERRANEE de cent barques à fond plat, de mille cinq cents chevaux dans les plaines de CAMARGUE et de CRAU. Puis il avait remonté à contre-courant le RHONE pour chercher dans les lônes un lieu qui soit propice à son propre repos et à tous ses délices.
Son palais était digne des « mille et une nuits » :deux cents lustres de diamants pendaient des plafonds d’or. Des vitraux de rubis, d’émeraudes et de pierres précieuses éclairaient sa grand’salle. Il pensait vivre heureux. Ses esclaves soumises offraient à tous ses sens des extases exquises. Cependant, l’âge vint où il se rendit compte que pour lui succéder, il n’avait pas d’héritier. Rompant avec ses amours ancillaires, il décida un jour qu’il pourrait prendre femme. Il fit donc publier mille lieues à la ronde qu’il épouserait celle qui saurait faire surgir en lui une émotion que sa vieille expérience n’avait encore connue.

Aussitôt accoururent et ce, de tous côtés, de rapaces donzelles aux doux yeux de gazelles…Malgré tous leurs efforts, aucune ne convint. On fit venir pour lui des péripatéticiennes expertes dans les tours du plus humble au plus fou…Aucune n’arriva à étonner le maître dont l’exigence était bien au-delà de tout !…Vint le tour des bergères aux douces toisons de laine, au lait quelque peu cru et au fumet typé…aucune…aucune…aucune n’arriva à provoquer l’émoi !
Dans son coin, en silence, la très douce SARAH que le maître avait un jour arraché à son berceau observait les manœuvres et chaque manigance espérant en secret que, fatigué, enfin, le maître se réveille et reste sur son sein !
Mais voilà qu’au bout de dix ans de recherches aussi vaines qu’ardues, deux serviteurs trouvèrent et presque en même temps, une belle donzelle qui n’avait pas encore tenté auprès du maître d’obtenir la faveur. La première était née au nord de
la SUEDE. Blond-paille, ses cheveux s’étalaient doucement sur ses épaules blanches, à la peau veloutée. Son corps était immense, et ses yeux de poupée brillaient d’intelligence. La deuxième était noire comme jais. Ses yeux sous ses paupières sans cesse étincelaient , ses formes étaient pleines comme grenades mûres et ses dents scintillaient comme autant de diamants.
Toutes deux arrivèrent au palais en même temps.
On leur dit qu’elles pouvaient faire ce qu’elles voulaient, pourvu qu’enfin le maître soit enfin satisfait.
Dédaignant l’une et l’autre, les armes de l’alcôve, chacune s’en alla sur les côteaux du RHONE, en recherche peut-être d’une idée inédite.
La première trouva sur le flanc d’une roche, une vigne pulpeuse aux grains ronds et dorés, et dont le goût exquis, aussitôt lui donna à penser qu’aucun vin jusque-là n’avait pu exister. La deuxième se frayant un passage dans les ronces, découvrit un lopin abandonné des dieux où pourtant malgré tout, en tendant haut les branches, un cep réussissait à porter une grappe. Le raisin était noir, aussi noir que la fille. Son jus en était âpre, mais laissait dans le fond du palais une onde de bonheur à qui l’avait goûté.
Toutes deux de descendre en courant, de mettre à fermenter en secret la cueillette afin de présenter au plus tôt au grand maître le breuvage inédit qu’il espérait peut-être….et la douce SARAH dont nul ne se méfiait, regarda de très près ce que faisaient les belles…

Après que le breuvage fût enfin obtenu, on fit une fête de liesse populaire pour présenter au maître cet essai de lui plaire. Par le fond de la cuve, la blonde enfant tira dans un bol d’or un liquide doré comme soleil qui, par son seul parfum enivrait l’assistance…Par le haut du tonneau, la noire demoiselle retira un calice de liquide de sang que le diable lui-même s’il en eût absorbé en fût devenu bon et doux comme un enfant.
Les fifres et tambours se mirent de la fête. Chacun était certain qu’ayant goûté aux deux, au matin, le maître parlerait. Cependant que partout on entendait des chants, le maître s’enferma avec les demoiselles.
Il goûta en premier au breuvage doré, et d’une goutte seule se trouva enivré.
Il goûta ensuite au breuvage de sang…son sang ne fit qu’un tour :il était étonnant !
Cent fois, il se reprit, goûtant l’un et puis l’autre, sans jamais, non jamais pouvoir se décider…Il oublia ainsi de sonner les servantes pour changer les chandelles qui brillaient sur les murs…Une à une, les flammes s’éteignirent…le choix n’était pas fait !
Le noir tomba, complet.
C’est alors qu’en prenant un bol qu’on lui tendait, sans savoir dans le noir qui en était la mère, le maître eut l’EXTASE : celui qu’il attendait ! De sa main de pirate réveillée par l’alcool, il se saisit du bras qui l’avait tant comblé.
« DES LUMIERES ! cria-t-il MA FEMME EST DESIGNEE »
Et quand on alluma les cent mille chandelles de la chambre embaumée par le breuvage enchanté, le palais tout entier en resta bouche bée en voyant que le maître tenait en sa main droite, non la blonde cendrée des neiges suédoises, ni la noire brûlée des déserts africains….mais la douce SARAH toujours si effacée.
Elle seule avait su, avec à propos , du reste des breuvages préparés par les autres créer un nectar inspiré par les dieux.
Magnanime, elle permit à ses deux concurrentes d’aller à tout jamais cultiver sur les pentes la vigne que chacune avait un jour trouvée.
C’est ainsi, messieurs-dames, qu’encore de nos jours, sur les flancs des côteaux, vers AMPUIS, près de VIENNE alternent des raisins dorés ou bien vermeils qui donnent au palais l’impression de merveille :
C’EST
LA COTE ROTIE ! ! ! !

La fontaine de discorde

Lundi 26 octobre 2020

Quand Jules arriva chez lui

Il fut quelque peu surpris

L’eau, au triomphe de son bassin

Ne coulait plus, s’était tarie.

Jules décida que demain

Il grimperait jusqu’à la source…

Pour ce soir, trop longue course.

Au matin Jules gravit

La pente d’un pas assuré

Sûr qu’une feuille, à son avis

La crépine avait bouchée

Au sommet, grosse surprise

L’orifice était bien libre

Pas un caillou, pas une fibre

Et l’eau entrait avec prise…

Depuis un siècle et demi

Autour de cette fontaine

Déprédations par centaines

Avaient motivé plaintes et avis

Détournements subreptices

Coupures intempestives

Des obturations par vice

Des erreurs plutôt nocives.

Suivant le cheminement

Des tuyaux d’amenée d’eau,

Il découvrit subitement

Un trou pour l’heure assez gros

D’un franc coup d’objet tranchant

La conduite était coupée,

Et même était amputée

D’un bon mètre apparemment.

Jules aura beau chez les gendarmes

Aller déposer plainte dûment

Il en restera pour ses larmes:

La boue par la suite ayant

Obturé toute la longueur

Réparer l’idiote erreur

Provoquée par un ignorant

Sera travail de Titan.

 

Un passager sans ceinture!

Samedi 24 octobre 2020

Dans les Monts du Lyonnais

Tranquillement, la voiture circulait .

La conductrice au volant

Repéra subitement

Un être visiblement en ribaude

Installé sur le bas-côté.

Le caressant de sa main chaude,

Elle découvrit son identité

Montez! Lui dit-elle, montez!

Je vous ramène chez vous

L’autre à la place du passager

Se montra compagnon doux…

Pas de képi à l’horizon,

De ceinture ne mit point

Comme si un chien, voyons,

Avait à prendre ce soin!

 

Méfiez-vous des chiens

Vendredi 23 octobre 2020

On ne sait jamais ce qu’ils comprennent

En surprenant  des conversations:

J’en veux pour preuve cette chienne,

Curieuse conception,

Qui, contaminée par le virus écolo,

A mis au monde un vert chiot.

Même, ils suivent la télévision…

Nous sommes dans l’Isère

Ce soir, Jazz,* je ne le voyais guère                *mon chien

Fugue sous la pluie? Drôle d’occasion…

Il est rentré bien tard!

Pensez! Si je lui ai fait la morale!

Partir sans avertir, c’est très mal!

Pour expliquer son retard,

A argué qu’avant le couvre-feu

Il avait voulu faire la fête… un peu.

 

 

Grave crime!

Jeudi 22 octobre 2020

Elle commet, l’école de France

Le pire crime chaque jour

Avec une certaine dose d’humour

Elle fait le pari de l’intelligence.

C’est sûr que les esprits obtus

Ne peuvent pas supporter

Que l’on invite à se poser

Questions en voilà, en veux-tu!

Les encombrés de la soupière

Qui n’ont que neurones figés

Ne peuvent, sûr, le supporter

Ensevelis dans leurs prières.

Tolérer l’homosexualité

Quel forfait inexpiable

Oser une idole dessiner

Voilà pour eux ce qui est pendable!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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