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Archive pour septembre 2020

Progrès?

Mercredi 23 septembre 2020

Autrefois, quelle faiblesse,

Dans les villages, les villes  aussi,

Après le bar, après la messe,

On trouvait pour faire son pipi

Un édicule où se poser

Sans personne déranger:

Mur inondé sur le devant,

Derrière espèce de paravent…

Parfois, pour enfants et « pisseuses »

Se dressait un WC fermé

Toilettes turques, souvent poisseuses

Quand des cochons étaient passés…

Pour une meilleure hygiène

Tout cela un jour fut remplacé

Par de payantes, la bonne aubaine

Toilettes sophistiquées.

Mais dans une métropole

Que certains disent « apaisée »               (moribonde?)

On en profite (aïe! Le symbole!)

Pour en faire un lieu « dégenré »

Ici quiconque ne pisse assis

Se voit de suite inondé

Par une bienfaisante pluie

Mort aux machos dans la contrée!…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Radotage: Vive le SENAT!

Mercredi 23 septembre 2020

Il est parfois de bon ton

De crier haro sur le Sénat

Mais dans les tribulations

Le Sénat sait dire:  » halte là! »

J’ai souvenir que le Grand Charles

Avec Monnerville, en désaccord

Le maudissait déjà, tu parles!

Il appliquait sagesse d’or.

Dans l’euphorie de la victoire

L’Assemblée vote trop souvent

Des textes nimbés de gloire

Mais trop ultras, trop cinglants.

Le Sénat, c’est chambre de sages,

Qui réfléchissent lentement

Pas pulsions, d’effets volages

On mesure bien posément…

Et quand une envie démange

Chez députés bien godillots

Le Sénat ce n’est pas étrange

Arrivant avec ses sabots

Vient percer l’abcès qui purule

Sous les dorés opercules.

 

 

Cet article a été posté le Jeudi 21 février 2019

Les rats quittent le navire?

Mardi 22 septembre 2020

Dans les cas de débandade,

Telle est la constatation.

Lorsque le corps est malade

Fuite devant la contagion.

Mais pour ceux auxquels je pense

Les choses sont plus compliquées

C’était une bulle en France

Qu’un gamin avait gonflée.

Pas de carène, pas de structure,

RIEN qu’un nuage isolé

Pour tenter la dictature

De quadras mal intentionnés.

De ces premiers de cordée

Prêts à lâcher dans le vide

Le compagnon de grimpée,

De vaine gloriole avides.

Ah! Les reflets irisés

Avaient de quoi fasciner

Juste le temps d’une session,

Les électeurs en déroute.

Ils parlaient « révolution »

N’étaient qu’une fausse route,

Croyaient au guide suprême,

Caudillo, au-dessus des lois,

Pour le dire, ils avaient même

Fait descendre du pavois

Un respectable général!!!

Leurs séides avaient tous droits

Protégés contre tout mal

Que leur causerait le DROIT.

C’est la fin de l’illusion

C’est le terme du mirage

Le temps de la dévotion

Demandait trop de courage.

Comme le vol de sauterelles

Posé sur un champ de blé

Repart à tire d’ailes

Après avoir tout dévasté!

Ils fuient!

Chère Elise… Histoire d’eau

Lundi 21 septembre 2020

En ressortant cette comptine, je rends hommage à mon institutrice,

Mme Martin (paix à son âme) qui me l’apprit un jour, il y a bien longtemps.

Paroles de la comptine :

Avec quoi faut-il chercher l’eau,
Chère Elise, chère Elise,
Avec quoi faut-il chercher l’eau ?
Avec un seau, mon cher Eugène,
Cher Eugène, avec un seau.
Mais le seau, il est percé,
Chère Elise, chère Elise,
Mais le seau, il est percé,
Faut le boucher, mon cher Eugène,
Cher Eugène, faut le boucher.
Avec quoi faut-il le boucher,
Chère Elise, chère Elise,
Avec quoi faut-il le boucher ?
Avec d’ la paille, mon cher Eugène,
Cher Eugène, avec d’ la paille.
Mais la paille n’est pas coupée,
Chère Elise, chère Elise,
Mais la paille n’est pas coupée…
Faut la couper, mon cher Eugène,
Cher Eugène, faut la couper.
Avec quoi faut-il la couper,
Chère Elise, chère Elise,
Avec quoi faut-il la couper,
Avec une faux, mon cher Eugène,
Cher Eugène, avec une faux.
Mais la faux n’est pas affutée,
Chère Elise, chère Elise,
Mais la faux n’est pas affutée
Faut l’affuter, mon cher Eugène,
Cher Eugène faut l’affuter.
Avec quoi faut-il l’affuter,
Chère Elise, chère Elise,
Avec quoi faut-il l’affuter ?
Avec une pierre, mon cher Eugène,
Cher Eugène, avec une pierre.
Mais la pierre n’est pas mouillée,
Chère Elise, chère Elise,
Mais la pierre n’est pas mouillée
Faut la mouiller, mon cher Eugène,
Cher Eugène, faut la mouiller.
Avec quoi faut-il la mouiller,
Chère Elise, chère Elise,
Avec quoi faut-il la mouiller ?
Avec de l’eau, mon cher Eugène,
Cher Eugène, avec de l’eau !
Avec quoi faut-il chercher l’eau,
Chère Elise, chère Elise,
etc...

Chaque fois que je reviens,

Au moment de transhumance,

L’eau qui alimente le bassin

A perdu toute abondance.

Tarie par des feuilles mortes,

Par la boue de ravinement,

Tuyaux détournés de quelque sorte

Pour abreuver des passants?

Conduite coupée, cela arrive

Par un quelconque garnement

Qui se moque bien de ceux qu’il prive.

Trop haut, trop loin pour que j’intervienne,

La résignation se faisait mienne…

Sachant où se passent les choses

Comment, pour certains, panne est aubaine,

Après des jours de sueur vaine,

Ayant compris, de l’os, la cause,

Mon petit m… de descendant

(Jugement d’imbéciles, évidemment)

Têtu, bien plus que son grand-père,

Voulut en terminer dans le tumulte

Malgré les quolibets d’adultes.

(Un gamin, pourquoi pas une poupée!

Sûrs que l’eau resterait coupée

Ce qu’ils souhaitaient peut-être)

Montant aux sources à mille mètres

Avec un rouleau de plymouth

Shunta la zone perturbée

Victoire à lui! A bas les doutes!

L’eau s’est remise à couler!

 

 

Le bon pain… Francine

Lundi 21 septembre 2020

 

Le bon pain

 

Craque, craque
le bon pain
craque craque
sous mes dents
craque craque
le bon pain
comme c’est bon
quand j’ai faim

 

Il n’est pas dans mes habitudes

De chanter les louanges

D’une société commerciale

Mais dans confinement rude

Dans la triste fange

De pénurie générale

Ce qui m’a le plus manqué

Ce ne sont pas les discours

Des autorités de santé

Sur l’évolution en cours.

Non! Vous allez rigoler,

Pour faire mon pain

Quotidien

J’ai constaté, désolé,

Que la multicéréale

De la société Francine

Manquait parmi les farines.

Tenté d’autres: pas l’idéal!

Merci, merci Francine

D’avoir recommencé

A nous livrer!

 

 

Vigne

Dimanche 20 septembre 2020

Chantons la vigne
La voilà, la jolie vigne
Vigni, vignez, vignons le vin
La voilà, la jolie vigne au vin
La voilà, la jolie vigne

De vigne en terre
La voilà, la jolie vigne
Vigni, vignez, vignons le vin
La voilà, la jolie vigne au vin
La voilà, la jolie vigne

De tes ancêtres
La voilà, la jolie vigne
Vigni, vignez, vignons le vin
La voilà, la jolie vigne au vin
La voilà, la jolie vigne

De serpe en pousse
La voilà, la jolie vigne
Vigni, vignez, vignons le vin
La voilà, la jolie vigne au vin
La voilà, la jolie vigne

De pousse en feuille
La voilà, la jolie vigne
Vigni, vignez, vignons le vin
La voilà, la jolie vigne au vin
La voilà, la jolie vigne

 

A l’entrée de mon petit jardin,

Un cep de vigne étend ses bras

Et je l’entends chaque matin

Me dire  » croque mon chasselas »

Je cueille au passage une grappe…

(Non! Pas la cure de certaines sectes)

Grain à grain deviennent agape

De les savourer me délecte.

En chanson commence la journée

Cela me suit dans mes ouvrages

Bizarrement des couplets de tournées

Beaucoup plus précis, moins sages

Viennent s’ajouter à la comptine

Chut! Oublions la bibine!

Au pays de la vache de Villard de Lans…4 000 bêtes à cornes!

Samedi 19 septembre 2020

Au beau pays de mon enfance,

Celui de la Villard De Lans,

Cette auxiliaire du paysan,

Toujours servile avec vaillance,

J’ai appris, stupeur extrême,

Qu’un élevage gigantesque

(Non pas le type que j’aime

De quarante génisses ou presque)

Ce serait installé dans un hameau isolé,

Avec l’annonce sans borne

De la volonté d’élever

Quatre mille bêtes à cornes…

Choqué par cette décision

Sans enquête prémonitoire

Me suis porté pour l’occasion

Sur le lieu d’où partait l’histoire.

Elles sont quatre mille au moins

Mais leurs cornes sont rétractiles

Elles n’occupent qu’un petit coin

Pas la peine de se faire de bile!

A joli faisan

Samedi 19 septembre 2020

Joli faisan très bien caché,

Tu t’es blotti dans mon fourré

Est-ce toi, déjà, l’hiver dernier,

Qui venais picorer au poulailler?

Partout fusils pètent les plombs

Pleuvent à l’envi sur les champs

Tu as compris que près des maisons

Tu serais protégé longtemps.

Fais ton logis, installe-toi

Chez nous tu es le bienvenu

Les chasseurs sans foi ni loi

Ne pourront te hacher menu.

Comme Nestor, le coq du palais

N’est pas jaloux, rien ne dira

Installe-toi où il te plaît

Ta présence nous réjouira.

Supplication à Tlaloc

Mardi 15 septembre 2020

Pardonne-nous, grand Tlaloc,

Nous t’avons trop oublié.

La terre durcit comme roc,

Les légumes émaciés,

D’une soif inextinguible,

Se tordent, se recroquevillent:

Leur douleur est perceptible.

Dans leurs feuilles en guenille,

Les arbres, même, jaunissent,

Perdent feuilles en plein été.

Tous les animaux pâtissent.

De nous, Tlaloc, prends pitié!

De ton arrosoir qui gronde,

Viens nous laver du péché.

Pitié! Pitié! Pour le monde

Tlaloc! Tlaloc! Viens nous sauver!

 

Histoire de sapins

Lundi 14 septembre 2020

Il y a des milliers d’années

Par sélection fatidique

Le sapin d’Europe fut chassé

Trouva refuge aux Amériques.

Ayant eu écho de ce glas

Un certain Mister Douglas

Le ramena il y a cent ans

L’arbre prit sa revanche, innocemment.

Les petits sorciers de chez nous,

Qui réintroduisent le loup,

Sont pour ,les sapins, justement,

Ceux qui s’affolent maintenant.

Au lieu de priser honnêtement

Cette verdure de tous temps,

Ils crient « Haro! Envahissement ».

Ils n’aiment pas les sapins

Ils détestent ce qui fait fête

Ce sont de tristes ascètes

Qui, en fait, haïssent l’humain.

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