On m’a appris, dans mon enfance,
Il y a longtemps, dans vieille France,
Que le café, salle un peu sombre,
Où les hommes, tapis dans l’ombre,
Plutôt qu’écouter les sermons,
Venaient se bourrer de canons,
Où le servantes, bien accortes,
Acceptaient juste derrière la porte,
De multiples propositions,
Etait un lieu de perdition.
C’était l’endroit un peu trouble
Des discussions à vue double,
De pas trop honnêtes marchés,
Avec des gens trop avinés:
Arrhes versées à bi-rembourser
Pour qui voudrait se rétracter.
Des ventes sous seing privé
A tout nu se retrouver.
Pour moi, plus la devanture
Se veut faire bonne figure,
Se draper dans la virginité,
Plus je subodore duplicité.
Je ne mets donc jamais les pieds
Dans un bistrot, dans un café…
A moins que Satan déchaîné
Ne me pousse à m’encanailler!
Cet article a été posté le Mardi 16 janvier 2018
Mais je me sens solidaire des cafetiers que l’on accuse injustement de favoriser la pandémie!
Au village sans prétention, il a mauvaise réputation…Il y en avait un face à l’église dans ma bourgade, on jetait un œil vite fait, curieux comme des enfants… en se dépêchant. Cela m’a fait tout drôle quand j’en suis allée suite à un enterrement… Solidaire oui !
C’est vrai qu’après un enterrement, on a besoin de se remettre.
j’étais gamine, la famille se retrouvait ça se faisait…
Effectivement!