J’entends de ci delà des cris horrifiés
Le gouvernement chinois installe des « cousins »
Dans les familles éloignées
Des gens qui installent leur train-train
Sans vergogne et prennent leurs aises
Afin de montrer « le bon chemin »
J’entends les cris, qu’à Dieu ne plaise,
Des citoyens, par cette action, terrifiés,
Mais souvenez-vous, Français, Françaises
Que c’est Louis XIV qui l’a inventé
Pour convertir avec force les Huguenots
Chez eux dragons furent installés.
Tu avais l’âge de ma petite-fille
Le coeur plein de rêves et d’espoirs
Tu étais joie dans ta famille
Qui t’attendait l’autre soir.
Quand j’ai lu l’appel de détresse
Sur Facebook, de ta soeur,
J’ai relayé, parce que ça presse
En espérant: fugue de coeur…
Je ne sais pas quelle ordure
Indigne du titre d’humain
T’a jetée morte dans la nature
Je voudrais l’étrangler de mes mains.
Repose en paix jolie déesse
Je pleure au milieu des tiens
Dont je partage la détresse
Devant le sort qui fut le tien.
Le temps froid de l’automne
Provoque des déprimes
A tous les êtres il donne
Des sensations de brimes.
Ce matin, au réveil,
Pas de chant de mon coq:
Puisque pas de soleil,
La joie se trouve en loques.
Il avait déserté,
Avec toutes les poules,
Etait allé gratter,
Comme rôdeur qui roule,
Ici, grain de maïs perdu
Par la batteuse,
Là, fumier épandu,
Trouvaille pas fameuse.
Pour compléter le tableau,
Les ânes étaient absents,
Eh! Bien, me voilà beau!
De quoi me ronger les sangs….
Eu beau les appeler,
C’est ainsi que ça se corse,
Il faut donc les chercher…
J’ai rassemblé mes forces,
Et, ma canne décrochée,
Parcouru les fourrés,
Etudié les crottins,
Pour les repérer… ENFIN!
Sur votre chemin, si vous rencontrez
Un individu armé, couvert de sang,
Surtout jamais n’intervenez !
Et la police, évidemment,
Restez-en loin: si votre dégaine
Est de celles qui les font bander,
_ Non! Ce ne sera pas par haine,
Mais juste pour vous ennuyer _
(Comment cela? Ne point avoir peur?)
Le criminel, pour eux serez
Alors, pendant près de dix heures
En garde à vue vont vous garder!
Neige précoce dans l’alpage.
Congères hautes, insurmontables.
Pauvres brebis, dans les parages,
En conditions épouvantables!
Gênées, prêtes à mettre bas,
Trouver le sol, ne peuvent pas…
Combien d’agneaux qui vont crever?
Avec les loups à proximité,
Ce ne sont, bien sûr, pas les patous
Qui empêcheront la curée.
Voici venir meute de loups…
Maudits soient les illuminés
Qui du malheur vont se réjouir!
On m’a appris, dans mon enfance,
Il y a longtemps, dans vieille France,
Que le café, salle un peu sombre,
Où les hommes, tapis dans l’ombre,
Plutôt qu’écouter les sermons,
Venaient se bourrer de canons,
Où le servantes, bien accortes,
Acceptaient juste derrière la porte,
De multiples propositions,
Etait un lieu de perdition.
C’était l’endroit un peu trouble
Des discussions à vue double,
De pas trop honnêtes marchés,
Avec des gens trop avinés:
Arrhes versées à bi-rembourser
Pour qui voudrait se rétracter.
Des ventes sous seing privé
A tout nu se retrouver.
Pour moi, plus la devanture
Se veut faire bonne figure,
Se draper dans la virginité,
Plus je subodore duplicité.
Je ne mets donc jamais les pieds
Dans un bistrot, dans un café…
A moins que Satan déchaîné
Ne me pousse à m’encanailler!
Cet article a été posté le Mardi 16 janvier 2018
Au clair de la lune
Trois petits lapins
Qui mangeaient des prunes
Comme des petits coquins
La pipe à la bouche
Le verre à la main
En disant : « Mesdames,
Servez-nous du vin,
Tout plein, jusqu’à demain matin
Les jours de pleine lune,
Tous les loups garous
Sortent à la brune
Et deviennent fous.
Morsure à la gorge,
Suçons dans le cou,
Allument la forge
Pour Satan grigou.
Moi, lorsque la lune
Pointe à l’horizon,
Tant pis pour les prunes,
Tant pis pour Lison,
Je prends une tisane,
Une cuillère de miel,
Aussitôt je cane
Jusqu’au grand soleil.
Par les temps qui courent
En circulant dans les gondoles
Mieux vaut les choix courts
Le coronavirus, ça vole.
Devant l’étal des saucissons
Une quadra bien sapée
Les choisissait à tâtons
Avant de les reposer.
Un moment l’ai regardée
Mais, d’un coup, n’y tenant plus
Je suis venu lui déclarer
Oh! L’horrible farfelu!
« Quoi que vous fassiez madame
Que vous frottiez ou pétrissiez
Je dois vous dire: c’est un drame
Vous ne les ferez pas gonfler. »
Elle partit comme offensée
L’oeil furibond allumé
Mais un peu plus de précautions
C’est pour le bien de la Nation!
Maintenant, on sait ce que ça cache…
Depuis le temps qu’ils nous rabâchent
Les fameux « sachants » de médecine
Sur tous les tons, comme une comptine
Que sport est bon pour la santé...
Pandémie= stades fermés
Salles de sport confinées
Surtout, ailleurs, n’allez chercher:
C’est juste pour alimenter
De médecine l’activité
Que sport est bon pour la santé.
Quand médecins sont débordés
Le sport devient calamité
Si l’hôpital est désoeuvré
Quelques bleus, quelques jambes cassées
Voilà de quoi exploiter, à bon marché,
Le bon peuple… Vous comprenez?
Rien n’a changé en cinquante ans
Militaire fille ou garçon
N’est jamais que chair à canon
Que l’on peut impunément
Mettre au danger à tout moment.
Hier aux confins du Sahara
On exposait, voici, voilà,
Les jeunes du contingent
Près des essais nucléaires.
Voilà qui ne change guère:
Arracher des expatriés
Au chinois confinement…
Bien sûr, bien sûr, normalement…
Mais, ensuite, contrôler
Que de venin ne se sont chargés
Aurait-ce été trop demander?!?
Ce n’étaient que des militaires
Quelle importance vraiment!
Tester n’était pas nécessaire
S’ils diffusaient, évidemment,
Des individus trop coûteux
Comprenez bien: les vieux
Périraient probablement…
Pas si grave! Dès le début du mandat
Ils étaient la cible de tous ces quadras.