Au temps où j’étais petit,
Avec mon pépé Joseph,
J’allais cueillir des pissenlits,
Il y en avait bésef
Dans les bordures du bois ,
Pour la salade de midi….
(« Sarra mé-jô » en patois) littéralement: fermer la demi-journée
Lorsque je fus plus grand,
Ma maman m’avait appris
A découvrir dans les champs,
En plus des pissenlits,
Les jolies doucettes vertes,
Que certains appellent mâche.
Elles poussaient en pure perte:
Trop petites pour les vaches.
Au temps du confinement,
Je retrouve dans le champ
Pissenlits et doucettes
Oubliés depuis longtemps,
C’est bizarre, c’est un peu bête,
Je trouve cela charmant.
Merci pour ce souvenir qui me revoie aux bonnes salades que nous faisions avec du lard… J’allais aussi cueillir des pissenlits…
Dernière publication sur Victoryne Moqkeuz Eructeuse : EXPLICATIONS
Content que cela t’ait plu!
douce journée à toi!
Non poète, y’a rien de bête… juste un retour au vrai.
Belle journée, extra-doux Gérard. Bisou bésef
Oh! Julie! quelle joie!
Tu as raison: retour aux choses simples.
Bisous
Si tu savais le prix invraisemblable de la mâche sur les marchés d’Île de France tu gagnerais le gros lot en venant vendre ici la récolte de ta promenade.
J’apprécie beaucoup la mâche avec un œuf mollet et des croûtons, les pissenlits aussi quand ils sont jeunes et tendres.
Merci de me le dire.
Dorénavant je saurai en les mangeant que je suis privilégié.
Bonne soirée, Renaud.