La tante V., dans mon enfance,
Pour le clan, était cataloguée
Comme bizarre dans sa geignance
Qui la faisait insupporter.
Elle avait fait diverses cures,
Sans jamais que le mal se lave
Elle se plaignait sans mesure,
De son mari faisait esclave,
En plus, elle avait, chose grave,
Grand mépris pour la calotte
Pour ces prêcheurs, qui, dans leur bave,
Disaient: » prier, ça ravigote ».
Refusait de faire neuvaines,
Même pas pâques ou le carême,
Toujours mal au c. ou à l’aine,
On la craignait un peu quand même.
Quand je l’ai connue, j’étais ado,
Sous sa carapace, l’ai découverte.
De société avait plein le dos.
Quand elle mourut, elle me fut perte.
Merci pour ce témoignage si joliment conté !
Parfois sous les apparences, se cachent des trésors.
Quelle vérité sous la carapace de l’apparence
Dernière publication sur Chasseur d'Images Spirituelles : La vie est bien triste à ce jour
Garde-toi tant que tu vivras de juger les gens sur la mine.
Jean de La Fontaine
Le cochet, le chat et le souriceau
C’est tout à fait ça!
Bon après-midi, Renaud