Il fut un temps, naguère
Où le Maître d’école, qui était
Bien souvent, de plus, secrétaire,
Au-dessus de la Mairie habitait.
De fonction, le logement
Correspondait bien souvent
A la résidence des habitants.
Pour le confort, des rudiments.
Une mienne amie issue de ville
Dans un village, fut nommée:
Petite école petit appartement
Me fit visiter offusquée
« Peux-tu le croire vraiment? »
Le coin, aux toilettes, réservé:
Toilettes sèches , plateau de bois,
Avec trou, d’un couvercle fermé.
C’est mieux que la cabane au fond
De la cour lui dit-on!
1966
Un autre temps avec le journal local utilisé comme PQ !!
Dernière publication sur Chasseur d'Images Spirituelles : La vie est bien triste à ce jour
EXACT!
On leur doit tant à ses institutrices et instituteurs (dont tu fais partie) qui, souvent logés dans des conditions sommaires, ont par devoir, abnégation, compétence et passion, permis à des millions de jeunes de sortir de l’ignorance et de la misère et de connaître une vie plus agréable et plus épanouissante que celle de leurs parents.
A l’instar des applaudissements, qu’à juste raison, nous offrons en ce moment
chaque soir au personnel soignant, nous leur devons une immense gratitude.
Merci à toutes et tous.
Merci! Je resterai toute ma vie reconnaissant à mon institutrice de fin d’études (quatrième année…mais d’avoir passé par-dessus la tête de mon père qui jugeait qu’un garçon n’a besoin que d’une pelle et d’une pioche pour demander des formulaires de candidatures à tous les concours qui pouvaient me concerner et ensuite lui avoir tenu tête jusqu’à inscriptions.