On meurt toujours de quelque chose
Que ce soit cancer, que ce soit virus,
Mais enfin, quelle que soit la cause,
C’est toujours bon pour le vieux Malthus.
Lorsque ce sont les vieux qui partent,
Comptables se frottent les mains:
Tout le pognon que ça écarte
Pour les retraites de demain.
Quand le pays retient son souffle,
Les écolos disent « Tant mieux! »
On met des gants, on met des moufles,
Pas de contact pour les adieux!
Que ce soit la faux ou la faucheuse,
Les têtes tombent, on n’y peut rien,
C’est parfois trop pour la ramasseuse,
Ralentir, on aimerait bien.
Fini le temps des grandes prières,
Des sacrifices rituels aux Dieux,
On élève des grandes barrières,
Humains restent enfermés chez eux.
On meurt toujours de quelque chose,
D’un accident ou de poison,
De grippe ou bien de cirrhose,
Même de suicide à la maison.
Vraiment, le problème se pose:
Que ce soit de vieillesse ou d’oubli,
Mourir ainsi, à petites doses,
Est peut être le pire des dénis.
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