Lorsque j’avais huit ans,
Un voisin, malencontreusement,
Alors qu’ils étaient pris de vin,
D’un coup de couteau malsain
_ Comme dans le fumier elle se traînait _
Saigna sa femme comme un poulet…
Aux assises, pesant la situation,
Les jurés, dans leur délibération,
Considérèrent, pour l’occasion,
Que l’ivresse lui avait ôté raison.
Il purgea deux ans de prison
Dont le résultat sensible
Du besoin irrépressible
De six à sept litres de piquette
Fut de le délivrer…mazette!
(Note: ce n’était pas loin de la ration de chacun à ce moment-là, les jours de gros travaux)
Quelle folle histoire,quelle folle clémence !!
Dernière publication sur Chasseur d'Images Spirituelles : La vie est bien triste à ce jour
C’était ainsi!
Ils étaient l’un et l’autre TRES GENTILS.
L’on ignore ou l’on feint d’ignorer que commettre un délit ou un crime sous l’emprise d’un état alcoolique est une circonstance aggravante et non atténuante.
Absolument! Aujourd’hui on l’applique, à l’époque, dans le niveau général d’alcoolisation, les jurés se sont prononcés. Pas d’appel à l’époque…