Bon nombre se suicident, mais chut! On fait silence!
Le vieux monde se meurt, mais l’idée d’innocence
Inculquée à jamais, refuse de penser
Qu’en bouleversant les codes, les femmes sont passées
De l’ange à la vipère, de la sainte au démon,
Et que désemparés, les hommes à la maison
Ne savent plus quoi faire, mis en accusation…
Ah! Les saintes Nitouches, dites, en parle-t-on?
Des couples au pays, il y en a des millions
O combien de maris, combien de compagnons
Se réveillèrent un jour auprès d’une souillon
Les vapeurs de l’alcool jadis si amusantes
Exhalées chaque soir deviennent bien pesantes.
Dans les débordements de délices démentes
Confondant tristement la très blanche cuvette
De l’évier en cuisine et celle des toilettes
Et quand ils aimeraient voir cesser ces bêtises
Se trouvent insultés, humiliés, qu’on le dise!
Parfois prennent des coups qu’ils dissimuleront
Et beaucoup plus encore qu’autrefois les Manon
Qui donc voudrait les croire? Honte! Le désarroi
Les accule à tourner la colère sur soi
Au sein des souffrances cachées !
Dernière publication sur Chasseur d'Images Spirituelles : La vie est bien triste à ce jour
Tout à fait!
Les femmes des anges, ce diable condamnée à accoucher dans la douleur… La femme est comme l’homme porteuse de bien et de mal… L’époque en fait des princesses… Pauvre monde… L’homme doit taire sa souffrance…Triste monde… Lucidité : des femmes furent gardiennes de camps de concentration…
juste!