Les feuilles mortes ramassées à la pelle… NON! Rien à voir avec Prévert ou Montand!
A la fin du printemps, quand les jeunes feuilles des fayards avaient poussé les vieilles au sol, il était de coutume, chez nous, d’aller ramasser de grands sacs de feuilles sèches pour garnir les paillasses des enfants. Au fond du lit des petits, elles limitaient les dégâts des énurésies, elles étaient suffisamment économiques pour être changées régulièrement… De plus, à chaque mouvement de l’enfant les feuilles crissaient, ce qui permettait aux parents inquiets de comprendre ce qui se passait: lever-pipi… somnambulisme… agitation anormale… Pas de babyphones à l’époque!
Jolie histoire:de plus c’était plus écologique que les couches jetables, véritable fléau.
Merci!