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Archive pour janvier 2020

radotage: Paix à sa vie!

Vendredi 31 janvier 2020

Paix à sa vie!

 

ANNETTE avait six ans. L’école n’était pas sa « tasse de thé », aussi lui arrivait-il souvent de créer des incidents.
MARIUS avait cinquante ans, il était son instituteur : trente deux ans de bons et loyaux services dans l’EDUCATION NATIONALE et trente et une « nichées » de petits à qui il avait appris à lire.
OLIVIER était le père d’ANNETTE. Il avait été formé à la bonne école des policiers de
la REPUBLIQUE.
Ce jour-là, ANNETTE en avait assez de ce livre de lecture dont les lettres dansaient devant ses yeux. Elle en avait assez de ce maître qui la punissait quand elle ne suivait pas la lecture de ses camarades : c’était si bon de bricoler dans sa trousse, ou de faire chanter sa « vache » ! Alors, bien entendu, MARIUS a interrogé ANNETTE qui a sursauté…et pour cause !
« Va au coin !–NON !–Va au coin : quand on ne suit pas la lecture, on va au coin.
–M’en fous de ta lecture ! » Et la gamine capricieuse se saisit du livre de torture et le jette à la volée au visage de l’instituteur.
MARIUS, malgré son âge, ou peut-être à cause de celui-ci, n’avait aucune envie de tolérer de tels manquements, aussi, de quelques claques bien senties sur le derrière de la demoiselle, il manifesta sa propre humeur.
L’œil violent, la gamine s’affala dans le coin de la classe. Le soir venu, au souper familial, la fillette déclara posément qu’elle ne voulait pas retourner à l’école parce que son maître lui avait tapé sur les fesses.
OLIVIER, habitué à la délinquance côtoyée en permanence demanda : « Pourquoi ?
–Pour rien, comme ça ! »
Il bondit : on avait osé toucher à sa fille. TOUCHER A SES FESSES ! ! Cet homme était sans doute un de ces malades dont la télévision avait parlé la veille , dont la nouvelle ministre de la famille demandait l’éradication!
D’un bond, il fut en uniforme. A dix heures, le coupable interpelé par ses soins était placé en garde à vue pour abus sexuel sur une enfant.
A cinquante ans, quand on est MAITRE D’ECOLE, on en a vu d’autres.Trop d’autres !…On sait qu’une accusation de ce genre est de celles qui détruisent une vie de labeur bien remplie, une vie d’homme sans faille à l’honneur.
Ayant compris qu’on ne l’entendrait pas, qu’il était condamné avant d’avoir été entendu, par ces gens qui, il en était sûr, maintenant, avaient perdu toute mesure à cause de la pression exercée sur eux en cette période de terrorisme…. ……………..MARIUS SE TUT…
Il ne dit rien quand son cœur se serra soudain. Il ne dit rien quand la douleur irradia son bras.Il ne dit rien quand sa vue se troubla. Il ne dit rien quand exaspéré par son mutisme, « on » lui projeta au travers du visage des serviettes mouillées. Il ne dit rien…
Une petite musique sonnait à ses oreilles. Il voyait une lumière au fond d’un long tunnel. Il se voyait planer au niveau du plafond. Il voyait des ombres s’agiter, s’acharner à le secouer : AVOUE ! AVOUE !..Il ne sentait plus rien…
Il aperçut au travers d’un mur une voiture à gyrophare bleu venue pour l’emporter. Il fut très mécontent de retrouver un instant la dépouille qu’il venait d’abandonner…Aux « SOINS INTENSIFS», rien ne put le convaincre de réintégrer le corps quitté…. Il est mort, MARIUS, mort et enterré.
OLIVIER à l’abri de son vaste képi répète : « J’ai fait ce que je devais faire »
ANNETTE, cependant, sait, et saura toute sa vie, qu’elle a un jour d’octobre, déclenché l’appareil d’où a surgi mort d’homme.

PAIX A SA VIE ! ! !

Quel crime abominable!

Vendredi 31 janvier 2020

 

Faut le traîner au tribunal

Pour avoir osé sans vergogne!

_ C’est une crime peu banal _

On a dépêché les cognes…

Avec une arme redoutable

Lourde pointue et menaçante

Se démenant comme un beau diable

Criminel contre toute attente,

L’avez-vous vu, ce gilet jaune?

Que faisait-il dans le rond point?

Est-ce qu’il sciait un pylône?

Devant une foule de témoins?

Cassait-il  les voitures

Qui refusaient de s’arrêter?

Sans craindre les courbatures

Il a osé, il a osé! OSE!

Non pas capturer un ministre

Non pas repeindre un député

Avec un visage sinistre

_ Faut le condamner sans pitié _

Sur l’inculte terrain sacrifié,

IL A PLANTE UN POTAGER!!!

 

 

 

 

NON! NON! NON!

Mercredi 29 janvier 2020

Non la France n’est pas une dictature, voyons

Mais il y a des différences dans les perquisitions…

Suivant que l’on est le copain du président

Où un parti réputé d’opposants

En dictature? sûrement pas, enfin…

Mais le Président donne de loin

Des ordres à la Cour de Cassation.

En dictature? Non! Non! Non!

Mais on nie à des millions de voix

Le droit d’affirmer leur voie.

Dictature? Quel mot horrible!

La douceur policière est visible.

Et quand l’un d’eux commet une erreur

On demande d’enquêter à son âme sœur.

Pas une dictature, ma foi!

Mais la ministre de la « justice »

« S’arrange » avec la loi

Invente des fautes, des vices!

Pas en dictature, non! Non! Non!

Mais si les pompiers osent protester

On n’hésite pas à les gazer

 

 

 

Pas une dictature,

MAIS….

MAIS…

De démocratie la caricature!

 

 

Merci à mes visiteurs

Mercredi 29 janvier 2020

Oh! Oh!  Encore 827 visites, hier!!!

Merci! Merci! Merci! Merci!

Souvenir:les feuilles mortes

Mercredi 29 janvier 2020

Les feuilles mortes ramassées à la pelle… NON! Rien à voir avec Prévert ou Montand!

A la fin du printemps, quand les jeunes feuilles des fayards avaient poussé les vieilles au sol, il était de coutume, chez nous, d’aller ramasser de grands sacs de feuilles sèches pour garnir les paillasses des enfants. Au fond du lit des petits, elles limitaient les dégâts des énurésies, elles étaient suffisamment économiques pour être changées régulièrement… De plus, à chaque mouvement de l’enfant les feuilles crissaient, ce qui permettait aux parents inquiets de comprendre ce qui se passait: lever-pipi… somnambulisme… agitation anormale… Pas de babyphones à l’époque!

Allez!Allez! Tous à vos aiguilles!

Mardi 28 janvier 2020

Je pique je passe la laine

Je tourne et je décroche…

J’avais six ans à peine

Quand au milieu des filles

On me monta une chaine

De mailles sur une aiguille.

Je pique je passe la laine

Je tourne et je décroche…

Les coquines, je crois bien

Voulaient se moquer de moi

Tricoter, nom d’un chien

Un garçon ça ne se voit.

Je pique je passe la laine

Je tourne et je décroche…

Mais au lieu de faire la moue

J’ai saisi les deux outils

Et sans avoir le rouge aux joues

A tricoter me suis mis

Je pique je passe la laine

Je tourne et je décroche…

Au bout de quelques temps

Ma grand mère me proposa

Un impossible défi

(« Il se découragera »)

 

Je pique je passe la laine

Je tourne et je décroche…

Avec un fil de finesse infinie

Faire un « maillot de corps »

Avec des aiguilles un et demi

(Réussir, ce serait fort)

Je pique je passe la laine

Je tourne et je décroche…

Mais l’occasion j’ai saisi

Cette fois là j’ai tout fini

Et ce fut toujours avec joie

Que j’ai affiché hi! Hi! Hi!

Que le tricot c’était pour moi.

Je pique je passe la laine

Je tourne et je décroche…

 

Plus tard, j’ai parfois appris

A des élèves très gentils

_ Aux garçons aussi _

A tricoter, mais OUI!

Je pique je passe la laine

Je tourne et je décroche…

Quand  le plus jeune de mes petits*      *fils

A appris _sans moi, je vous le dis _

A tricoter en « mousse »un carré joli

Mon cœur de joie a bondi.

Je pique je passe la laine

Je tourne et je décroche…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Merci!

Lundi 27 janvier 2020

Merci à mes visiteurs: soit par rage, suspiscion ou pour le plaisir, vous fûtes 1267 à visiter le radeau, hier.

Croyez que je suis flatté on ne peut plus.

MERCI!!!!!!!!!!!!

Pas la peine de prendre la mouche

Lundi 27 janvier 2020

Dans une république laïque

Vive le droit de s’exprimer

Sans que des fous en panique

Viennent menacer de vous tuer.

 

Quelque soit la « religion »

Vive le droit à l’apostasie

Sans que de sinistres légions

Ne vous menacent d’asphyxie

 

Halte aux conversions forcées

L’amour suffit pour dire oui

Pour en mariage convoler

Halte à tous les béni oui oui!

 

Vive le droit, la liberté,

De vivre  sans menaces

Son homosexualité

Tant pis pour ceux que ça agace!

 

 

Les religions sont la couche

Des guerres entre les humains

Que cessent ces escarmouches

En liberté vive demain!

 

 

 

Radotage: déjà publié le 11 janvier

Dimanche 26 janvier 2020

Combats de jeunes pucelles

11 janvier 2020

Pour faire trembler les puissants

Rien n’est plus efficace

Que les appels déchirants

D’une pucelle coriace…

Qu’elle s’appelle Jeanne ou Greta

Les gens sensés par réflexe

Commencent par dire « taratata »

(Ce n’est pas à cause de leur sexe).

Mais d’autres écoutent l’illuminée

Certains lui dressent un bûcher

Au tribunal veulent l’emmener

D’autres, quelques uns, la suivent

Les plus las reprennent courage

On se demande ce qui arrive

Les extrêmes luttent avec rage.

Dans tous les cas c’est avéré

Il suffit d’une pucelle exaltée

Pour les esprits exacerber!

Je me sens Mila comme je me suis senti CHARLIE

Dimanche 26 janvier 2020

Ce texte est de l’avocat de Charlie Hebdo Richard Malka

Le 18 janvier, Mila, une adolescente iséroise de 16 ans, affichait avec véhémence, et dans des termes crus, sa détestation des religions et de l’islam en particulier dans une vidéo. Depuis, la jeune femme est harcelée, insultée et menacée de mort sur les réseaux sociaux. L’avocat et auteur Richard Malka prend sa défense dans une tribune, au nom du droit au blasphème. Voici son texte : “Il y a un pays où une adolescente de 16 ans exprimant, avec les mots de son âge et de sa passion encore enfantine, le mal qu’elle pense d’une religion, se retrouve menacée – “t’es morte, on sait où t’habites” –, déscolarisée pour éviter d’être lynchée, cyberharcelée, insultée – “sale lesbienne, pute LGBT” – et, pire, soumise à l’enquête d’un procureur pour incitation à la haine raciale.

Nulle solidarité avec Mila: “ils” tournent la tête

Dans ce pays, aucune association de défense des droits de l’homme ne proteste ni n’exprime sa solidarité avec celle dont la vie a soudainement basculé dans la clandestinité, au moins pour un moment. Pas plus de réaction du côté des ministres que des principales associations féministes ou LGBT, des artistes et des “progressistes”. On tourne la tête, on sifflote vers le ciel, on regarde ses souliers avant de se choisir des indignations à la mode que l’on épousera avec d’autant plus d’ardeur qu’elles n’exposent à aucun risque. Tiens, boycottons le film d’un cinéaste américain de 86 ans, par exemple.

Sa faute fut de croire qu’elle vivait dans une contrée où, après des siècles de combat et une révolution, l’on s’était débarrassé du respect obligé dû à Dieu

 

Le porte-parole du très officiel conseil représentatif du culte concerné, lui, se réjouit que la faute de cette mineure ait entraîné une avalanche de promesses de mort : “Elle l’a cherché, elle assume“, dit-il au micro d’une télé, bombant le torse.

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