Dans ce bien modeste hommage
Ne vois que l’intention
Accepte-le comme un gage
De ma sincère affection
Dans ce bien modeste hommage
Ne vois que l’intention
Accepte-le comme un gage
De ma sincère affection
Les chiens ont peur,
Ils mordent
Les ânes ont peur,
Ils ruent
Les chevaux ont peur,
Ils frappent
Les vaches ont peur,
Elles chargent
La vipère a peur
Elle « pique »
La peur est mauvaise conseillère
Grâce à unblog, en ce moment, sont publiés les écrits de trois personnes de ma famille: mon petit-fils, le plus jeune (toutpoeme.unblog.fr) mon grand-père maternel (reliques dans le radeau du radotage)… quelques uns de mes radotages!
Pas de vagues
Surtout pas de vagues
Je connais cette réaction!
Pas de vagues
Surtout pas de vagues
C’est ça les institutions.
Un incident regrettable
Chut! Surtout faire silence
Un accident épouvantable
Dire « c’est rien » avec assurance
Pas de vagues
Surtout pas de vagues
Dans la police un attentat
« Le prévoir on ne pouvait pas… »
1er avril
Pour te prouver mon affection
Je t’envoie ce beau poisson
À la chair exquise
Mais mon message très discret
Saura bien dévoiler le secret
De qui te fait la surprise
Sincères condoléances
A ceux qui pleurent leurs morts
Engagés pour servir la France
Dans le service le plus fort.
Ils ont subi à l’embauche
Une enquête de sécurité:
Suspect qui serait à gauche
Qui a un frère dépravé…
Sincères condoléances
A ceux qui tombent de haut
Quoi? Le Renseignement en France
Aurait des failles oh! Oh! Oh!
La police qui, on le croit, protège,
Ne serait pas infaillible
Serait tombée dans un piège
Sans faire sauter les fusibles?
Sincères condoléances
A ceux qui ont perdu la confiance.
As-tu connu les jarretelles,
Ces boucles secrètes, enchanteresses,
Accrochées avec des dentelles
Sur douces cuisses de maîtresses.
Elles se montraient, les coquines
De façon toujours furtive
Tout en arborant une mine
Bien faussement naïve.
Accéder à leur bouton
Dans une approche lascive
Demandait mille contorsions
Mais après de telles prémices
Oh! combien la conclusion
Était peuplée de délices
A profusion
Nos cœurs sont faits pour aller l’un vers l’autre
Unissons les par un bien tendre lien
Dans un baiser faites moi don du vôtre
Dans un baiser prenez le mien
Parmi les fleurettes des champs
Si tu trouves la marguerite
Demande lui si je mens
Lorsque je vante ton mérite.
Elle te répondra tout d’un coup
Il t’aime, non peu, mais beaucoup
Aveu
Excuse-moi si j’ose écrire
Ces mots qu’on prononce tout bas
Je t’aime, c’est tout te dire
De cet aveu, ne parle pas.