Vers toi s’en va ma pensée
Sur les pétales de ces fleurs
T’apportant les vœux d’un coeur
Où ton image s’est posée
Vers toi s’en va ma pensée
Sur les pétales de ces fleurs
T’apportant les vœux d’un coeur
Où ton image s’est posée
Au jardin des légumes
Discussion est instaurée
Sur le procès des agrumes
Aux arômes exacerbés.
C’est la jolie coloquinte
Qui oriente le débat
Même pas neutralité feinte
Elle piétine par arguments bas.
Le gros potiron naguère
Était plutôt mesuré
Mais voilà, en temps de guerre
Mieux vaut être du bon côté
Le cardon aux fleurs piquantes
Reste fidèle à son bleu
Pour lui révoltes latentes
Doivent être punies au mieux
La courgette est bien tentée
De recadrer les idées
Mais c’est toujours par huées
Qu’on finit par la museler.
Myosotis, petites fleurs de bonheur
Vous qui calmez ma souffrance
Restez gravées dans mon coeur
Pour faire fleurir l’espérance
Ce matin, devant la maison
J’ai rencontré trois champignons
Rosés des prés .
Depuis l’époque de Tchernobyl
J’ai une répugnance débile
J’ai décidé
J’ai décidé de laisser pousser
Ces radiations concentrées
Sans les toucher
Pourtant, au temps de mon enfance
Comme nous faisions bombance!
C’est du passé!
Quand ils se sont réveillés
Les Rémois furent émerveillés
Car dans le courant de la nuit
Ont eu cadeau de St Rémi.
Pour les pauvre vignerons
Qui pleuraient dans les chaumières
Il avait décidé, pardon
De venir sécher leurs paupières
Le brave saint apprenant
Les taxes des Etats Unis
A la rescousse arrivant
Trouva ce moyen fortuit.
Il fit tomber comme pluie
Sur la ville et tous ses abords
Des paillettes d’or!
???????????????
Comme le myosotis
Il te dira tout bas
Un ami pense à toi
Oh!Je t’en supplie, ne l’oublie pas
Fleurs chéries soyez le gage
De mon espoir et de mes voeux
Horrifié
Par l’attentat,
Les assassinats,
Perpétrés
A la préfecture de police.
Horrifié
Par l’idée,
Provocatrice,
D’un rassemblement
De soutien
A l’assassin…
Comme quand,
Il y a trente ans,
Des voisins,
Que j’estimais,
Voulaient
Organiser
Une collecte
Pour un meurtrier ,
Dont le geste abject
Était motivé,
Sans le prouver,
Par un vol d’autoradio!
Oh! Oh! Oh!
Ces fleurs te diront
Ce que mon coeur
Sans cesse répète tout bas
Je t’en supplie, ne m’oublie pas
Synopsis: Le maire de Lyon, Paul Théraneau, va mal. Il n’a plus une seule idée. Après trente ans de vie politique, il se sent complètement vide. Pour remédier à ce problème, on décide lui adjoindre une jeune et brillante philosophe, Alice Heimann. Un dialogue se noue qui rapproche Alice et le maire et ébranle leurs certitudes.
Tout se trouve dans la peinture des cercles du pouvoir. D’un pouvoir qui n’a de préoccupation que l’idée d’aller toujours plus loin dans la réalisation d’un pouvoir personnel .
Le recrutement sans définition des missions.
Les jalousies entre clans rivaux
Les présences de puissants lobbyistes
Les « commissions » sans réel travail de fond préalable
La parfaite désorientation de ces trentenaires qui ont tant trainé sur les bancs des universités qu’ils n’ont qu’un seul espoir: saisir une « opportunité »
Le discours d’apothéose mille fois remanié (finalement « zappé » )vaudrait à lui seul une bible d’un nouveau monde.
On ne pouvait mieux souligner le fossé entre « ces gens-là » et le peuple, qui lui se soucie de choses aussi terre à terre que des canalisations bouchées!
Dans le temps de ma jeunesse
Au nom de la laïcité
Fréquenter la messe
A l’église de la cité* *pour les instituteurs
Missel sous le bras?
Sûrement pas!
Quant à faire le catéchisme
Cela n’avait pas lieu d’être
On a oublié ce schisme…
C’était laïcard peut-être
Mais la limite était fixée
Un agent de la République
Convictions ne doit afficher
Trop d’agents de la République
De cela se sont fichés…
Allez donc maintenant dire
Aux prosélytes d’autres confessions
Que leurs rêves de martyre
Doivent rester à la maison!