Archive pour mai 2019

SORTIE DE CONCERT à l’église

Vendredi 31 mai 2019

Comme elle sortait du concert

Elle enleva élégamment

Son vêtement

 

Elle le glissa dans son sac vert

(Sac à dos évidemment)

Pour le moment

 

Elle éclata d’un rire clair

Quand je murmurai doucement:

« Mieux autrement:

 

Juste avant fin du concert…

_ C’eût été blasphématoire!

_  A voir! A voir! »

Voir la visite d’un autre oeil…Quand on reçoit des visiteurs, mieux vaut se montrer à la hauteur

Jeudi 30 mai 2019

Elle eût du être tout yeux et toutes oreilles

Et répondre les yeux dans les yeux

N’en voulaient pas à son oseille

Ne jetaient pas de poudre aux yeux.

Ils avaient bon pied, bon œil

ERREUR! les avoir vus d’un mauvais œil

N’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir

Aurait du les accueillir à l’œil

Leur sourire offrir à boire

Ne lui auraient pas mis un œil au beurre noir

A ne pas fermer l’œil de la nuit

N’a plus les yeux en face des trous

A compris que trop parler nuit

Aurait du faire les yeux doux!

L’ont menacée? MONOEIL!

Ses pairs jettent de la poudre aux yeux

Les  G J n’ont pas froid aux yeux

Qu’elle ne se mette pas le doigt dans l’oeil

C’était œil pour œil dent pour dent

Des « qui sont rien » des « fainéants »

A en perdre la tête

Mercredi 29 mai 2019

J’ai cru écrire ici

Un mot dit

« TETE A TETE »

 

Tête de linotte

Où donc avais-je la tête?

Il n’est plus dans ma hotte!

 

Quelle tête de pioche

Me l’a piqué?

C’est moche!

 

Je mets ma tête à couper

Que j’avais bien cliqué

Sur le mot « publier »

 

Je n’ai pas la grosse tête

Et je me sens tout bête

Mes idées ne sont plus nettes.

 

L’ordi ne fait qu’à sa tête

J’ai beau me creuser la tête:

L’est tombé sur la tête

 

L’a fait un tête à queue

Le dire, c’est vraiment peu!

Une vraie tête de nœud!

 

Je vais lui faire la tête

Pour cette prise de tête

Et à tête reposée

 

Chercher une autre idée

Sans me mettre martel en tête

Histoire sans queue ni tête!

 

 

 

 

Les plus belles années d’une vie (film)

Mardi 28 mai 2019

Synopsis et détails
Ils se sont connus voilà bien longtemps. Un homme et une femme, dont l’histoire d’amour fulgurante, inattendue, saisie dans une parenthèse devenue mythique, aura révolutionné notre façon de voir l’amour.
Aujourd’hui, l’ancien pilote de course se perd un peu sur les chemins de sa mémoire. Pour l’aider, son fils va retrouver celle que son père n’a pas su garder mais qu’il évoque sans cesse. Anne va revoir Jean-Louis et reprendre leur histoire où ils l’avaient laissée…

C’est un bijou de tendresse, de poésie.

JL Trintignant est génial dans son rôle de sénile en cours de naufrage.

Le mélange des « vrais » souvenirs et des rêves donne une atmosphère fabuleuse.

J’ai beaucoup de peine à exprimer tout le positif que j’aimerais exprimer sur le film…

 

Electeurs?

Lundi 27 mai 2019

On dit, peut-être on exagère

Que dans le temps

Celui des neiges d’antan

Que dis-je? C’est seulement naguère

Des morts votaient

Comme les bien vivants…

On recherchait, quand on le constatait

Comment, comment, comment faire autrement?

Mais voilà que, dans notre monde,

Des électeurs, au bureau se présentant,

Apprennent, découverte immonde,

Qu’ils sont décédés depuis deux ans.

D’autres, bien pire encore,

D’un simple trait, ont été éliminés,

Ce qui est une autre mort:

On affirme ainsi qu’ils n’ont pas existé!

C’est vrai que depuis deux mille dix sept

La France est morte sous les coups de Macron

Où allons-nous? Mépris, racket

Eborgnement, maintenant liquidation.

 

MAIRE ,si tu veux remplir ton école…

Dimanche 26 mai 2019

Pour conserver ton école,

Tu as pensé à inscrire des moutons

Manifestation faribole

Cela fait rire et puis pardon

Les automates de l’Académie

Ne changent pas leurs dispositions.

Un de tes collègues et ami

Propose une autre solution:

Ces pastilles bleues à effet de génie

Pour booster la reproduction…

Mais enfin, voilà tu oublies

Qu’on n’est jamais aussi bien servi

Que par soi-même, alors, vas-y!

Rends des visites régulières

Dans les villas dans les chaumières

Aux jeunes mamans ménagères

Aux nounous, aux ouvrières

Sans oublier les bourgeoises

Qui dans la rue parfois toisent.

L’église avait aux anciens temps

Si bien compris la mission

Qu’elle changeait régulièrement

Le curé chargé de l’onction…

Allez! Accomplis donc ta charge

Avec ferveur avec passion

Que l’instit puisse écrire en marge

Nouveaux petits pour la Nation.

 

 

Radotage: textes déjà publiés dédiés à ma maman

Dimanche 26 mai 2019

maman

Dans un bien doux élan

Je crie ton nom, MAMAN

Ton sourire doux

Calme et console

Et le chagrin s’envole

Ta joue

Est comme une rose

Où mes lèvres se posent

            MAMAN

C’est tout mon cœur d’enfant

Qui danse et qui bondit

Quand je te vois, MAMAN

O ma MAMAN CHERIE ! !

 

 

A ma mère

TU es partie

L’éternelle semaine

Se traîne

L’éternel remords

Se tord

Se presse en mon corps

L’éternelle paresse

Sans cesse

Se terre et me caresse

Et deux mètres

De terre

Epaisse……….

 

 

 

Si tu me toises…(inspiré par une photo _ le regard _ blog de Sylvie Zhrihen)

Samedi 25 mai 2019

Si tu me toises de mépris, déesse

Je vais me sentir tout petit

Je vais chercher dans ma détresse

A entrer dans un trou de souris.

Crainte de subir ta fureur

Je mettrai mes bras en parade

Je crois j’aurai tellement peur

Que je me sentirai malade

 

Si tu me toises d’indifférence,

Je deviendrai tout transparent

Comme un microbe en errance

Comme un atome indépendant

Ce serait pour moi grand problème

Un infini bouleversement

Je crois que mon souffle même

Cessera pour un long moment.

 

Si tu me toises d’amour , déesse,

Sous le regard de tes yeux verts

Brillants, aimants comme caresse,

Je ferai tout de travers.

Je laisserai tomber mon verre

Mes genoux ploieront tout à coup

Et je te déclamerai des vers

Des mots tout doux, des mots tout fous.

 

Enigme des noix ouvertes

Vendredi 24 mai 2019

Depuis une ou deux semaines,

Les noix, à l’intérieur du séchoir,

Prises  d’une maladie certaine

S’ouvraient toutes comme tiroirs.

Ce n’étaient pas dû aux rongeurs

Qui font un trou bien rond et tout

Ce n’était pas à cause de la chaleur

Il faisait frais pour le coup

A force de me creuser la tête

Je suis resté assis tout près

A regarder, c’est un peu bête,

Ce qui, en ce lieu, se passait.

Il me fallut beaucoup de patience

Pour voir enfin voleter

Un beau pivert qui, avec prestance,

D’un coup de bec les faisait éclater!

Et emportait les cerneaux

Vers je ne sais quel nid

 

Je crois que ses petits oiseaux

Mangeront autre chose à midi….

Tracer la route

Jeudi 23 mai 2019

Spectacle dessiné

Texte de François Gaillard

Dessins de Marie Bobin

C’est un spectacle qui sort de l’ordinaire: chansons accompagnées à l’accordéon, peinture/ dessin/ diapos synchronisés.

Les textes sont accessibles, la musique douce, variée et sans violence, ils chantent l’aventure, le voyage sans chichis, sans extravagance, celui qui apporte les rencontres vraies, sans le filtre des organisations touristiques.

L’accompagnement dessiné, à main levée au fil de chaque chanson, relève du génie. Toute mon admiration pour Marie Bobin capable, en quelques minutes, au pinceau et à l’encre de faire surgir une mer en mouvement, et plus difficile encore, une planisphère parfaitement proportionnée. Le vieil instit qui connut l’époque de la cartographie à main levée pour le certificat d’études a spécialement admiré.

Moment extrêmement agréable, pour qui a, comme moi, pratiqué autrefois le camping/caravaning sauvage.

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