J’ai entendu, dans le bois proche,
Le coucou chanter… C’est moche:
Je n’avais pas un sou en poche,
Je resterai une pauvre cloche.
Quelqu’un m’a dit un jour
Qu’il dénonçait les fautes d’amour,
Mais pour les vieux comme moi,
Le temps des nids sous le toit
Est bien passé, alors quoi?
Ce pauvre oiseau, je le crois,
Est l’objet de mille questions
Mais en fait de quoi parle-t-on?
Il est l’objet de superstitions
Qu’exploitent les gais lurons.
(radotage: déjà publié le 11 avril 2014)
Dans mon enfance, mon père chantait cette chanson:
Qui veut savoir un plaisant tour
Qu’est arrivé, il y a quelques jours?
Ce sont deux homme du village
Qui sont allés se promener
Se promener dedans un vert bocage,
Ont entendu le coucou chanter.
« Ecoute, a dit le premier
Le coucou qui chante pour toi
_Oh! non! Ma femme est bien trop sage
Pour me faire infidélités
La tienne est un peu plus volage
Sera pour toi qu’il aura chanté!
_Allons ne soyons pas chicaneur
Allons nous-en chez le procureur:
Le procureur un homme habile,
Il nous dira la vérité… »
Le procureur les ayant entendus
Fit verser à chacun d’eux dix écus.
Le procureur, un homme habile,
Les vingt écus a empochés.
« Allez vous-en, messieurs, soyez tranquilles
Sera pour moi qu’il aura chanté! »
Nos deux nigauds se sont pris par la main
« Allons nous-en boire du vin,
Puisque nos femmes sont si sages
Ayons la joie dedans le coeur
Qui aurait dit qu’un oiseau sauvage
Aurait chanté pour le procureur? »