Ce matin, j’appelle mes ânes
Pas de réponse, c’est suspect.
Je vais explorer la cabane
Personne là, je suis inquiet.
D’habitude, à mon appel,
Ils viennent croquer une carotte…
Se seraient-ils fait la belle?
Parfois au printemps c’est leur marotte…
Dans ce cas-là, jamais ne répondent,
Se font chercher dans tous les coins,
N’écoutent pas une seconde,
Filent, filent, filent leur train…
Je les retrouve sur la route,
Faisant du stop aux camions,
Voulant voyager, sans doute,
Vers je ne sais quelle destination…
Je les retrouve devant l’école,
Prêts à se montrer studieux…
Ah! Mais voilà, pas de bol!
Aucun bureau prévu pour eux…
Parfois, encore, un voisin,
Voyant ces pauvres idiots
Venir manger dans sa main
Les enferme dans son clos…
Donc ce matin, me voilà en chasse:
Pas de longues oreilles à l’horizon…
Je questionne les gens qui passent:
Ils n’ont pas vu mes grisons…
C’est en rentrant que j’aperçois
Dans le fourré deux fesses grises.
Ils sont contents je le crois
L’insolence, cela frise!
Z’étais peut-être partis prêter sabot fort aux les gilets jaunes
Tu as l’art du tendre… merci doux Gérard ! Bon samedi. Bisous.
« aux gilets »
Je n’y avais pas pensé!
Bravo, Julie pour ton sens de la psychologie animale.
Bisous
Bonne journée