Le plateau de Millevaches? Ca me rappelle des souvenirs!

Lorsque j’étais à l’école, classe dite de fin d’études, on devait dessiner des cartes à main levée pour le certif..

L’espèce d’énorme visage, menton prognate et queue de cheval dressée, que formait le  Massif Central peuplait mon esprit de beaux rêves:

Pensez! ‘ »Plateau de Millevaches »… Je voyais en rêve ce grand troupeau…  De quoi remplacer la razzia faite chez nous par les Allemands….

Comme les moutons de transhumance, j’imaginais des vaches blondes évidemment, comme nos Villard de Lans.

Il faut vous dire que dans ce temps, les jailles (les vaches pies) n’avaient vraiment pas bonne presse chez nous…

Plus tard pour ma monographie de sortie d’Ecole Normale, je suis allé me pencher sur les origines de ces races bovines que le religieux s’étaient attachés à promouvoir comme les plus équilibrées pour le bien être des paysans.

Non, le Plateau de Millevaches n’était pas habité de vaches « froment »: les limousines au poil plus frisé et plus dense avaient une couleur plus foncée.

C’est au Mont Mézenc voisin que les Chartreux des Ecouges étaient allés choisir les bêtes qui se croisant avec celles du Vercors donneraient la race de Villard De Lans.

Et en poussant plus loin la recherche, j’aurais trouvé en Aquitaine, et, surtout dans les Pyrénées, les cousines recherchées pour sauvegarder la branche….

4 Réponses à “Le plateau de Millevaches? Ca me rappelle des souvenirs!”

  1. julie dit :

    Hum ! et les brunes, comptent peut-être pour des prunes ? :)
    Interessante ton enquête-arbre bovidénéalogique, doux poète… merci !
    Bonne nuit. Bisous.

    • 010446g dit :

      Une bonne partie de ma jeunesse, j’ai milité pour la sauvegarde de la race bovine de Villard de Lans. Contre toutes les modes de l’époque.
      Bonne journée, Julie
      Bisous

      Radotage (20 février 2011)salon de l’agriculture
      Ah! j’ai été heureux de voir hier midi ,la vache de Villard présentée au salon de l’agriculture.
      J’ai été ravi de savoir que son nombre s’était multiplié dans les dernières années.
      Pourtant j’ai regretté que la bête présentée ait été amputée de ses cornes… et le terme son lait « autorisé » pour la fabrication du vercors sassenage m’a paru un peu déplacé: au temps où Villard recevait à l’adret les têtes couronnées, OTTO DE HABSBOURG enfant se délectait déjà de cette friandise fabriquée uniquement par des villard de lans… Les « jailles »(vaches pies= montbéliardes et autres) importées par les théoriciens de la mort de la petite paysannerie étaient loin d’être là…
      Eh bien voilà! la vache de Villard de Lans a survécu… et, qui sait? si on n’avait pas tenté de la détruire, le nombre des chômeurs petits-enfants de paysans serait peut-être moindre!

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