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Archive pour février 2019

LA MULE ( film)

Mardi 19 février 2019

À plus de 80 ans, Earl Stone est aux abois. Il est non seulement fauché et seul, mais son entreprise risque d’être saisie. Il accepte alors un boulot qui – en apparence – ne lui demande que de faire le chauffeur. Sauf que, sans le savoir, il s’est engagé à être passeur de drogue pour un cartel mexicain.

 

Quand on fut ancien vétéran

Décoré, reconnu en son temps

Invité même pour dire net

A planter sa création à la Maison Blanche

Mais acculé à la ruine par l’ère d’internet

On se raccroche à la première branche

Pour éviter de sombrer…

Se charger d’un transport bien payé?

Pourquoi pas! La seule difficulté

C’est que la cargaison concernée

De drogue est constituée.

Qui soupçonnerait un octogénaire

Avec son vieil utilitaire

De trafic illicite?

Ayant beaucoup livré ses fleurs

Il  s’agit d’ailleurs

De voyages sur son secteur…

Il faudra beaucoup de chance

Et de persévérance

Des ruses multipliées

Pour réussir à l’arrêter…

 

Clint Eastwood toujours aussi merveilleux!

 

Transes

Dimanche 17 février 2019

Je me trouve parfois en transes,

Alors j’écris des choses folles.

Heureusement, j’ai de la chance,

S’il y en a que ça désole,

D’autres sourient avec indulgence.

Si je crie des mots d’amour,

Certains pensent : »quelle impudence! »

En public faire sa cour…

Un peu de jalousie, je pense…

Je ne parle pas de langue antique,

Je ne fais pas de prophéties.

Les mots sortent automatiques

Et se bousculent à l’envi.

Comme la lave d’un volcan,

Ils jaillissent chauds, incandescents…

Gare aux dégâts gare aux brûlures!

Gare aux gnons, gare aux morsures!

Pour mon plaisir (?) et pour son bien…

Samedi 16 février 2019

J’ai ouvert grand sa bouche,

L’ai investie sans ménagement,

Certes, pas mis de gel douche,

Mais j’avais quand même un gant.

Ai plongé, plongé, frotté,

Va et vient irrésistible,

Jusqu’à presque défoncer

La voie de passage possible…

Puis, dessus je suis monté

Avec objet vibratoire

Par deux boulets entraîné:

Pour elle pas d’échappatoire

Ai ramoné, ramoné…

A mi-saison, obligatoire

Si on ne veut pas cramer

Comme poissons dans une bouilloire.

Les démarches par internet, ça facilite la vie?

Vendredi 15 février 2019

Adèle voulait faire un beau cadeau à son fils…

En cherchant sur internet, elle trouva un coffret qui lui sembla bien convenir.

Aussitôt vu, aussitôt décidé…

Elle  remplit la fiche… Cherche sa carte remplit les cases, tout semble bien se passer sauf que…à peine la case valider cochée un vide se produit…

Elle attend vainement le mail de confirmation promis…

Plus RIEN

Deux jours, trois jours… le coffret n’arrive pas.

Adèle décroche le téléphone pour réclamer…

Recherches…

Nous n’avons pas de trace de votre commande…

Mais nous continuons à rechercher.

Vérifiez de votre côté qu’il s’agit bien de notre établissement.

Une erreur???

Adèle vérifie: n’aurait-elle pas fait une erreur sur la boite qui fait la proposition?

Elle retrouve exactement le chemin parcouru à la commande…DIABLE! Elle n’est quand même pas FOLLE!

Adèle commence à prendre peur, mais… en consultant son compte, elle ne voit pas apparaître le débit correspondant…

Un bug , sans doute…

Sauf que tout à coup, elle  remarque que d’autres paiements récents par carte ne figurent pas sur le relevé: la carte à paiement différé ne fait pas apparaître tout de suite les débits…

Aïe! Y aurait-il eu un piratage?

Adèle se déplace jusqu’à sa banque,(65 km) laquelle sort l’état des paiements par carte depuis le dernier relevé… La somme payée figure bien là!

Heureusement, les caractéristiques du bénéficiaire figurent là aussi!

Adèle rappelle aussitôt le numéro de réclamation et précise qu’elle détient les coordonnées du compte crédité…

Elle les cite…

Au bout du fil on reconnaît que ce sont bien celles de l’établissement.

Nouvelles recherches… MIRACLE! On a retrouvé le dossier

Adèle, ne faisant plus confiance à internet se rend dans l’établissement en question distant de  soixante km pour retirer le coffret…

240 KM pour dénouer le problème…

Ne me dites pas que les formalités par internet, cela facilite la vie!

radotage: en pensant au garage solidaire installé à Anse(publié le 11 décembre 2013)

Vendredi 15 février 2019

Forcée!

Sa jupe est restée baissée
Elle refusait de la laisser
Se relever pour que j’accède
Au cœur précieux qui m’obsède.
J’ai caressé tous les boutons
Dont j’avais légère notion
Qu’ils puissent la convaincre
D’enfin se laisser vaincre.
J’ai manupulé les tirettes
J’ai même frappé en tapettes
Rien n’a marché
Cette entêtée
A gardé obstinément
Son capot verrouillé vraiment.
Tant pis pour les âmes sensibles
J’ai joué les grands violeurs
J’ai scié le verrou ostensible
Pour enfin mettre dans son moteur
Le verre d’huile qu’au tableau de bord
Elle me réclamait d’abord.

Alerte! Fantômes!

Jeudi 14 février 2019

Oyez! Oyez, bonnes gens

La bien surprenante histoire

Qui fait suer eau et sang

Qui restera dans les mémoires.

Il y a de quoi flipper un max

Le phénomène est paranormal

Dans un hôpital de Dax

Serait-ce l’œuvre du Dieu du mal?

Bien à l’abri derrière les codes

Les vieux pensaient être peinards

Ah! mais voilà, c’est à la mode

Les portes s’ouvrent des placards.

Des fenêtres verrouillées

Se trouvent ouvertes, bées.

Une vieille a perdu son drap

Alors qu’elle ne peut se lever

Il y a de quoi lever les bras:

Des poches d’urine éventrées.

Certains invoquent Belphégor

D’autres cherchent l’inexpliqué

Il n’y a pourtant pas de trésor

Que les malades auraient planqué…

 

 

Des fantômes???

 

 

 

Radotage: déjà publié en janvier 2013

Jeudi 14 février 2019

Religieusement lâche!

Lorsque j’étais enfant, que j’allais au catéchisme, il y avait une camarade que le curé appelait d’un autre nom que le sien : celui que nous lui connaissions à l’école… « Un jour, cela risque de lui porter tort » prédisaient les partisans du respect étroit des us. Nous, enfants, nous ne pouvions comprendre que cette distorsion ostensible était la volonté de faire supporter à cette gamine la FAUTE (à leurs yeux) de ses parents qui n’étaient pas passés devant le curé… Faute que les foudres du ciel avaient déjà sanctionnée ( ?)puisque le père, raflé par les Allemands, n’était jamais revenu sans qu’on sache quel avait été son sort. On pouvait donc se venger sur elle en toute impunité, et faire exemple pour toutes les ouailles avec la bénédiction du ciel…J’étais enfant de chœur, et on m’avait soigneusement inculqué l’idée du péché originel…

L’adulte que je suis devenu ne cessera jamais de mépriser ce genre d’attitude qui fait subir aux enfants (totalement innocents) la vengeance que l’on aimerait infliger aux adultes…

 

 

Sortis des radars?

Mercredi 13 février 2019

 

Selon certains grands journalistes,

Seraient « les sortis des radars »,

Les gilets jaunes entrés en piste

Et qui dérangent les coliquards…

N’avez compris, pauvres aveugles,

Qu’au contraire ce sont les radars

(Taisez-vous vaches qui meuglent)

Qui ont fait sortir leur étendard.

C’est bien le prétexte fallacieux

De prétendue « sécurité »

Pour flasher à qui mieux-mieux,

Qui, le vase, a fait déborder.

C’est bien le racket sur bagnoles

Augmentation démentielle

Prévue du tarif du diésel

Et en plus tâtillons contrôles

Qui firent déborder la colère,

Le besoin de vider son sac.

Le troupeau des bovins impavides

S’est réveillé plein de taureaux

Prêts à encorner les bides

Des pense-creux dans leur bureau.

Quand au lieu d’être seul abandonné

Face aux piqueurs, aux toréros

C’est unis que les condamnés

Déferlent sur le carreau

Voilà que l’habit de lumière

Devient soudain bien encombrant

Les épées ne sont plus si fières

L’orgueil en prend pour un moment!

On a eu beau les arrêter

On a eu beau les condamner

On a eu beau les éborgner

On a eu beau les estropier.

Déferlent des humiliés

On a eu beau les condamner

On a eu beau les éborgner

On a eu beau les estropier.

Déferlent des humiliés.

 

 

 

radotage: déjà publié le 18 février 2011Côte Rôtie

Mardi 12 février 2019

Rappel à cause de la découverte macabre d’un promeneur le 3 février

Il y avait autrefois, dans la région de VIENNE, un homme fabuleusement riche. Il avait parcouru toutes les mers du monde,pillé mille contrées, coulé mille bateaux emmené avec lui des centaines d’esclaves.
Un jour fatigué par autant d’aventures,, il avait décidé de s’installer dans un endroit discret où ses ennemis ne pourraient pas le retrouver. Abandonnant son navire de corsaire, après avoir passé le détroit de GIBRALTAR, il s’était rendu maître en MEDITERRANEE de cent barques à fond plat, de mille cinq cents chevaux dans les plaines de CAMARGUE et de CRAU. Puis il avait remonté à contre-courant le RHONE pour chercher dans les lônes un lieu qui soit propice à son propre repos et à tous ses délices.
Son palais était digne des « mille et une nuits » :deux cents lustres de diamants pendaient des plafonds d’or.Des vitraux de rubis, d’émeraudes et de pierres précieuses éclairaient sa grand’salle. Il pensait vivre heureux. Ses esclaves soumises offraient à tous ses sens des extases exquises. Cependant, l’âge vint où il se rendit compte que pour lui succéder, il n’avait pas d’héritier. Rompant avec ses amours ancillaires, il décida un jour qu’il pourrait prendre femme. Il fit donc publier mille lieues à la ronde qu’il épouserait celle qui saurait faire surgir en lui une émotion que sa vieille expérience n’avait encore connue.
Aussitôt accoururent et ce, de tous côtés, de rapaces donzelles aux doux yeux de gazelles…Malgré tous leurs efforts, aucune ne convint. On fit venir pour lui des péripapéticiennes expertes dans les tours du plus humble au plus fou…Aucune n’arriva à étonner le maître dont l’exigence était bien au-delà de tout !…Vint le tour des bergères aux douces toisons de laine, au lait quelque peu cru et au fumet typé…aucune…aucune…aucune n’arriva à provoquer l’émoi !
Dans son coin, en silence, la très douce SARAH que le maître avait un jour arraché à son berceau observait les manœuvres et chaque manigance espérant en secret que, fatigué, enfin, le maître se réveille et reste sur son sein !
Mais voilà qu’au bout de dix ans de recherches aussi vaines qu’ardues, deux serviteurs trouvèrent et presque en même temps, une belle donzelle qui n’avait pas encore tenté auprès du maître d’obtenir la faveur. La première était née au nord de
la SUEDE.blond-paille, ses cheveux s’étalaient doucement sur ses épaules blanches, à la peau veloutée. Son corps était immense, et ses yeux de poupée brillaient d’intelligence. La deuxième était noire comme jais. Ses yeux sous ses paupières sans cesse étincelaient , ses formes étaient pleines comme grenades mûres et ses dents scintillaient comme autant de diamants.
Toutes deux arrivèrent au palais en même temps.
On leur dit qu’elles pouvaient faire ce qu’elles voulaient, pourvu qu’enfin le maître soit enfin satisfait.
Dédaignant l’une et l’autre, les armes de l’alcôve, chacune s’en alla sur les côteaux du RHONE, en recherche peut-être d’une idée inédite.
La première trouva sur le flanc d’une roche, une vigne pulpeuse aux grains ronds et dorés, et dont le goût exquis, aussitôt lui donna à penser qu’aucun vin jusque-là n’avait pu exister. La deuxième se frayant un passage dans les ronces, découvrit un lopin abandonné des dieux où pourtant malgré tout, en tendant haut les branches, un cep réussissait à porter une grappe. Le raisin était noir, aussi noir que la fille. Son jus en était âpre, mais laissait dans le fond du palais une onde de bonheur à qui l’avait goûté.
Toutes deux de descendre en courant, de mettre à fermenter en secret la cueillette afin de présenter au plus tôt au grand maître le breuvage inédit qu’il espèrait peut-être….et la douce SARAH dont nul ne se méfiait, regarda de très près ce que faisaient les belles…

Après que le breuvage fût enfin obtenu,on fit une fête de liesse populaire pour présenter au maître cet essai de lui plaire.Par le fond de la cuve, la blonde enfant tira dans un bol d’or un liquide doré comme soleil qui, par son seul parfum enivrait l’assistance…Par le haut du tonneau, la noire demoiselle retira un calice de liquide de sang que le diable lui-même s’il en eût absorbé en fût devenu bon et doux comme un enfant.
Les fifres et tambours se mirent de la fête. Chacun était certain qu’ayant goûté aux deux, au matin, le maître parlerait. Cependant que partout on entendait des chants, le maître s’enferma avec les demoiselles.
Il goûta en premier au breuvage doré, et d’une goutte seule se trouva enivré.
Il goûta ensuite au breuvage de sang…son sang ne fit qu’un tour :il était étonnant !
Cent fois,il se reprit, goûtant l’un et puis l’autre, sans jamais, non jamais pouvoir se décider…Il oublia ainsi de sonner les servantes pour changer les chandelles qui brillaient sur les murs…Une à une, les flammes s’éteignirent…le choix n’était pas fait !
Le noir tomba, complet.
C’est alors qu’en prenant un bol qu’on lui tendait, sans savoir dans le noir qui en était la mère, le maître eut l’EXTASE : celui qu’il attendait ! De sa main de pirate réveillée par l’alcool, il se saisit du bras qui l’avait tant comblé.
« DES LUMIERES ! cria-t-il MA FEMME EST DESIGNEE »
Et quand on alluma les cent mille chandelles de la chambre embaumée par le breuvage enchanté, le palais tout entier en resta bouche bée en voyant que le maître tenait en sa main droite, non la blonde cendrée des neiges suèdoises, ni la noire brûlée des déserts africains….mais la douce SARAH toujours si effacée.
Elle seule avait su, avec à propos , du reste des breuvages préparés par les autres créer un nectar inspiré par les dieux.
Magnanime, elle permit à ses deux concurrentes d’aller à tout jamais cultiver sur les pentes la vigne que chacune avait un jour trouvée.
C’est ainsi, messieurs-dames, qu’encore de nos jours, sur les flancs des côteaux, vers AMPUIS, près de VIENNE alternent des raisins dorés ou bien vermeils qui donnent au palais l’impression de merveille :
C’EST
LA COTE ROTIE ! ! ! !

C’eût été mieux dans le Côte Rotie!

Mardi 12 février 2019

Oh! la terrible découverte

Ce matin-là pour un promeneur:

Dans le ruisseau bordé d’herbe verte

Il a trouvé, quelle horreur,

Un crâne, des os éparpillés,

Tout un squelette décharné.

Se noyer dans un cours d’eau

Ampuis étant dans la vallée

Ce n’est  vraiment pas un cadeau

Pour une vie échevelée:

C’eût été bien plus agréable

Quitte à se laisser engloutir

Que ce soit dans le plaisir

D’un Côte Rôtie vénérable!

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