Je fais partie des « petits blancs »
Ceux qui naquirent près d’une étable
Que certains grands il y a longtemps
Trouvaient tout à fait fréquentables
Au temps de guerre et restrictions.
Mes pairs étaient « petits blancs »
De ceux qui vivaient en corons
Qui extrayaient assidument
Pour tous les grands le charbon,
D’autres, dans les usines, encore
Suaient, marnaient à la chaine,
A ne plus sentir leur corps
Lorsque sonnait la sirène.
Le temps a bien pu passer, je me sens toujours « petit blanc », solidaire des « petits blancs »
Bien dit poète… un billet qui t’honore
Bonne journée Gérard. Bisous blanc-manger.
Merci, Julie!
Bonne journée à toi
bisous
Mon père est allé au fond de la mine de 14 à 21 ans et avant de 12 à 14 ans à la ferme où les fermiers ne lui donnaient même pas un crouton de pain ! Oui savoir d’où l’on vient ! La solidarité dans ma chair et mon cœur sous ma couche de révolutionnaire !! Bravo et merci pour ce bel hommage tout en solidarité et fraternité !
Dernière publication sur Victoryne Moqkeuz Eructeuse : Tu seras l'élite mon fils
C’est vrai que les fermes riches, qui employaient des ouvriers, se comportaient comme les patrons d’usine.
Pain sous le coude du patron, et demander, pas question!
Bonne journée à toi, merci pour tes repères.