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Archive pour janvier 2019

Pauvre petit

Mercredi 23 janvier 2019

Tu es là-bas au fond du trou

Je sens ton cœur tout affolé

Ce puits, un véritable égout

Tu entends qu’on vient te chercher

Mais s’ils ne sont pas loin

Il ne sont pas tout à fait là

Chaque instant des forces en moins

Tu as sombré dans le coma.

Depuis plus d’une semaine

On espère dans le monde entier

Pourvu que toute cette peine

De ceux qui cherchent à te sauver

Ne soit pas VAINE!!!

Lave….ri( t jaune?)e

Mercredi 23 janvier 2019

Ah! ce n’est pas toujours commode

De laver certaines choses

Tenez! les couettes à la mode.

Lessiver, la bonne cause!

L’objet roulé sous mon bras

Je traverse le parking

Pas de problème jusque là

Je me sens même un peu « the king »

Suivez bien les instructions

Videz les poches des vêtements

Ca me parait un peu …bon…

J’obtempère allègrement.

Veuillez charger  le tambour

Veuillez  refermer la porte.

Maintenant, demi-tour

Sur l’écran la chose est forte

Indiquez votre numéro

Huit, sept six, monnaie glissez

Cinq quatre trois deux zéro

Programmez!…..?….

Tout est bloqué!

Attendez l’ouverture

Du magasin accolé

7/7 c’est l’aventure

Si ça ne veut pas fonctionner!

 

Colette (film)

Lundi 21 janvier 2019
C’est ainsi, une fois de plus
Les plus jolies des donzelles,
Même celles qu’on dit rebelles,
Ne regardent pas les minus.
Il leur faut de fieffés coureurs
Qu’elles sont sûres de combler
Dans toutes leurs volontés.
Hélas, ces bourreaux des coeurs
Ont des vices rédhibitoires:
Flambeurs, buveurs, critiques,
Complètement égocentriques…
Violents c’est une autre histoire…
Quand on épouse du vent,
Une grosse bulle de bon à rien
Qu’à faire trimer pour son bien
Des « nègres »,en rarement payant,
N’est-il vraiment pas tentant
De s’approprier les nouvelles
De la petite étournelle
Qui vous attend au bercail?
Et même comme bétail
Pour faire pondre la tourterelle
De l’enfermer dans une tourelle
Jusqu’au juteux buzz final.
Parfois pourtant,
Malgré le carcan,
L’esclave se libère,
Va au-delà de sa misère,
En fait un tremplin moqueur
Et du combat sort vainqueur!

Synopsis et détails

1893. Malgré leurs quatorze ans d’écart, Gabrielle Sidonie Colette, jeune fille à l’esprit rebelle, épouse Willy, écrivain aussi égocentrique que séducteur. Grâce à ses relations, elle découvre le milieu artistique parisien qui stimule sa propre créativité. Sachant repérer les talents mieux que quiconque, Willy autorise Colette à écrire – à condition qu’il signe ses romans à sa place. Suite au triomphe de la série des Claudine, il ne tarde d’ailleurs pas à devenir célèbre. Pourtant, tandis que les infidélités de Willy pèsent sur le couple, Colette souffre de plus en plus de ne pas être reconnue pour son œuvre…

Mondofoly

Lundi 21 janvier 2019

Ce n’est quand même pas banal,

Pour un spectacle nouvelet,

De se trouver dans le local

Où l’on achète les billets,

Face à des étals d’ouvrages

De haut niveau, d’anthologie,

Tous orientés sans ambages

Vers les sommets d’écologie…

Ce n’est quand même pas courant,

Quand on arrive en spectateur,

D’être intégré, surprenant,

Dans la troupe des acteurs.

On ne comprend pas, tout d’abord,

Dans le brouhaha d’installation:

Pas de trois coups, on est dans le décor,

Et tout de suite ébullition.

Le grand Monopoly commence.

Pour distraire le populo

Au gré des dés pipés on le pense

Quelques séjours rigolos…

Puis viennent les Vrais Maîtres:

Le Marché, aux noirs desseins,

Qui vient très doctement vous mettre

Dans le bain  dans le pétrin.

Pendant ce temps,  des acrobates,

Symbole des actuels traders,

Par mille sauts, deux coups de patte,

De votre argent ôtent valeur.

 

 

Après un tel enseignement,

Faut absolument rester sérieux,

Et sous le regard de Meirieu,

Donnons un bon assentiment,

Pour l’effet de surprise,

Pour la recherche d’innovation

Qui fait souffler douce brise,

C’est bien trouvé, c’est très bon.

Pour la leçon de capitalisme,

Avec les réserves bien entendu,

Sans être trop un séisme,

C’est bien conté, c’est bien vu!

 

 

 

Au téléphone…

Dimanche 20 janvier 2019

 

Allo! Allo! Delpuech, quelles nouvelles?

Combien de gilets jaunes dans les rues?

Sont-ils coincés tout au fond des ruelles?

Y a-t-il raison d’être ému?

 

Tout va très bien, Monsieur le Ministre,

Le nombre n’a qu’un peu monté

Pour l’heure pourtant, ce n’est pas un sinistre,

La situation est maîtrisée.

 

Allo! Allo! Castaner quelles nouvelles?

Comment s’est passée la journée?

La jacquerie des gueux ,  faiblit-elle?

Les gens sont-ils chez eux restés?

 

Tout va très bien, Monsieur le Président:

On ne craint pas  les manifestants!

Sont plus nombreux, c’est évident

Mais les flash-ball sont performants…

 

A chaque fois des yeux, des genoux, sautent

Certains ont même connu le coma

Nous savons  faire sonner les bruits de bottes

On frappera, on frappera.

 

 

Facteur Cheval

Samedi 19 janvier 2019

Il en faut de l’amour et de la patience

Pour vivre avec un illuminé!!!

C’était comme cela en France

Jusqu’au milieu du siècle passé.

Même si cela vous épate,

La vie était saine à cette époque:

Pas de diésel, pas de glyphosate!

On avait parfois la voix rauque

Pas de vaccin rempli d’alu

On se soignait avec sangsues.

Il fallait marcher courir

Sainement on savait mourir…

On voyait s’en aller les femmes

Et les enfants fauchés par la lame

De la Faucheuse aux yeux creux…

Lui était un de ces taiseux

Tout inspiré par la nature

Les feuilles les branches, les ramures

Et parfois aussi par des gravures

Qu’on lui offrait par aventure.

Peu à peu empli d’un rêve

Que beaucoup trouveraient fumeux

Il se mit à bâtir sans trêve

Un palais prodigieux

Sans avoir jamais été maçon

D’architecture aucune notion

Sans se soucier des autres

Des quolibets des patenôtres

Il édifia, facteur Cheval

Pour lui le palais idéal.

 

Je vous invite à voir le film avec Gamblin et Laëtitia Casta vous ne le regretterez pas!

 

 

 

Tant qu’y a de l’amour

Vendredi 18 janvier 2019

Ah! diable que c’est donc pénible

De vivre avec un mari

Qui depuis trente ans est immobile

Maitresse le jour, sa femme la nuit

Qui ne veut rien changer à sa vie.

Ah! diable que c’est donc pénible

D’avoir un amant disponible

Rien que le jour jamais la nuit.

Qui ne veut pas quitter sa femme

Et le soir regarder sa série

C’est un situation infâme

Faudrait que bientôt ce soit fini.

Ah! diable que c’est donc pénible

Que son épouse voit impossible

De partir sans rien emporter

Quand on veut tout pour soi garder.

D’avoir en plus une maîtresse

D’accord avec de belles fesses

Mais trop jeune pour réussir

Jour et nuit à la ravir…

Ah! diable que c’est donc pénible

D’être veuf et solitaire

Quand pharmacien on est la cible

D’une amante totalitaire.

Etre pharmacien de surcroît

Cela remplit les gens de foi

Donne moi donc du poison

Pour mon mari ce sera bon

Si vous me donniez du viagra

Je pourrais tenir le coup…Là!

Après moultes coups de théâtre

Ils nous ont bien tous les quatre

Fait rire à gorge déployée

Oh! Yé!

 

Agréable soirée!

On retiendra

Jeudi 17 janvier 2019

Comme l’image de l’enfant assis sur le dos d’Henri IV au moment de recevoir un ambassadeur,

On retiendra de De Gaulle le souci orgueilleux de coûter le moins possible au pays.

On retiendra de Pompidou sa ferveur pour la langue française, son discours sur Gabrielle Russier.

On retiendra de Giscard d’Estaing ses diners chez les gens du peuple.

On retiendra de Mitterrand le courage face à la maladie, la brillante intelligence politique.

On retiendra de Chirac sa proximité avec le peuple des campagnes.

On retiendra de Sarkozy    l’agitation narcissique.

On retiendra de Hollande le scooter de la nuit et l’horrible compagne qu’il supportait.

De Macron, on retiendra peut-être qu’il surgit des pages glacées de PARIS MATCH…

Les invisibles (film)

Mercredi 16 janvier 2019

Synopsis et détails

Suite à une décision municipale, l’Envol, centre d’accueil pour femmes SDF, va fermer. Il ne reste plus que trois mois aux travailleuses sociales pour réinsérer coûte que coûte les femmes dont elles s’occupent : falsifications, pistons, mensonges… Désormais, tout est permis !
Le visage de l’Abbé Pierre, et ce que j’ai pu apprendre des origines d’ »Emmaüs » ne m’a pas quitté.
Ici, des femmes, cabossées par la vie, avec leurs cicatrices, leurs crantes, leurs entêtements, leurs défauts;
L’affolement, la créativité de l’urgence pour essayer de « sauver » le plus grand nombre des ces personnes à la dérive va amener à des situations cocasses, très émouvantes. Pour compliquer le tout la rigidité(cadavérique à mon avis) des services officiels chapeautant l’organisme va réussir à faire capoter l’embryon de réussite…MAIS, CHOSE QUI N’A PAS DE PRIX? LA FIERTE EST REVENUE quand la police (vous savez, ces gens qui protègent) après avoir détruit les tentes de fortune, vient les déloger de l’abri qu’elles avaient investi sans faire de tort à quiconque.

 

Les invisibles (film)

Amiens

Lundi 14 janvier 2019

Maudite sois-tu, Amiens

Qui, paraît-il pour notre bien

Nous donna Gilles de Robien

Et ses radars vauriens.

Et son action délétère

Quand il passa au Ministère

De l’Education Nationale

Crachant sur méthode globale.

Maudite sois-tu Amiens

Qui paraît-il, pour notre bien

Nous donna le génie des Carpates  des Ardennes(?)

Le Danube La Somme de la pensée (politicienne)

A l’avenir, demi Venise

Epargne-nous le don de tes doges

Reste bien fière de ton église

Garde-les au fond d’une loge.

 

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