Colette (film)

C’est ainsi, une fois de plus
Les plus jolies des donzelles,
Même celles qu’on dit rebelles,
Ne regardent pas les minus.
Il leur faut de fieffés coureurs
Qu’elles sont sûres de combler
Dans toutes leurs volontés.
Hélas, ces bourreaux des coeurs
Ont des vices rédhibitoires:
Flambeurs, buveurs, critiques,
Complètement égocentriques…
Violents c’est une autre histoire…
Quand on épouse du vent,
Une grosse bulle de bon à rien
Qu’à faire trimer pour son bien
Des « nègres »,en rarement payant,
N’est-il vraiment pas tentant
De s’approprier les nouvelles
De la petite étournelle
Qui vous attend au bercail?
Et même comme bétail
Pour faire pondre la tourterelle
De l’enfermer dans une tourelle
Jusqu’au juteux buzz final.
Parfois pourtant,
Malgré le carcan,
L’esclave se libère,
Va au-delà de sa misère,
En fait un tremplin moqueur
Et du combat sort vainqueur!

Synopsis et détails

1893. Malgré leurs quatorze ans d’écart, Gabrielle Sidonie Colette, jeune fille à l’esprit rebelle, épouse Willy, écrivain aussi égocentrique que séducteur. Grâce à ses relations, elle découvre le milieu artistique parisien qui stimule sa propre créativité. Sachant repérer les talents mieux que quiconque, Willy autorise Colette à écrire – à condition qu’il signe ses romans à sa place. Suite au triomphe de la série des Claudine, il ne tarde d’ailleurs pas à devenir célèbre. Pourtant, tandis que les infidélités de Willy pèsent sur le couple, Colette souffre de plus en plus de ne pas être reconnue pour son œuvre…

3 Réponses à “Colette (film)”

  1. julie dit :

    Ah les vilains hommes ensorceleurs… :D
    Merci poète, tu me donnes envie d’aller voir Colette !
    Douce journée Gérard. Bisous reconnaissants ;)

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