Tant qu’y a de l’amour

Ah! diable que c’est donc pénible

De vivre avec un mari

Qui depuis trente ans est immobile

Maitresse le jour, sa femme la nuit

Qui ne veut rien changer à sa vie.

Ah! diable que c’est donc pénible

D’avoir un amant disponible

Rien que le jour jamais la nuit.

Qui ne veut pas quitter sa femme

Et le soir regarder sa série

C’est un situation infâme

Faudrait que bientôt ce soit fini.

Ah! diable que c’est donc pénible

Que son épouse voit impossible

De partir sans rien emporter

Quand on veut tout pour soi garder.

D’avoir en plus une maîtresse

D’accord avec de belles fesses

Mais trop jeune pour réussir

Jour et nuit à la ravir…

Ah! diable que c’est donc pénible

D’être veuf et solitaire

Quand pharmacien on est la cible

D’une amante totalitaire.

Etre pharmacien de surcroît

Cela remplit les gens de foi

Donne moi donc du poison

Pour mon mari ce sera bon

Si vous me donniez du viagra

Je pourrais tenir le coup…Là!

Après moultes coups de théâtre

Ils nous ont bien tous les quatre

Fait rire à gorge déployée

Oh! Yé!

 

Agréable soirée!

2 Réponses à “Tant qu’y a de l’amour”

  1. julie dit :

    :D
    Il s’en passe dans le village :)
    Merci poète pour cet éclat de rire matinal !
    Bisous.

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