Il a quitté les sons d’ici-bas
Pour des musiques plus célestes,
Les parades, depuis, ne sont pas
Autres que corsos modestes.
Chapeau haut de forme
Et frac de cérémonie,
Il jouait les clowns hors normes
Pour ouvrir le défilé de l’harmonie.
Certains se moquaient de sa dégaine:
Démarche en rythme, ondulante,
Leurs sourires me faisaient peine:
C’était son jour de gloire éclatante.
Depuis, chaque année, la rosière
Attend pour ouvrir son chemin
Un personnage extraordinaire,
On ne lui trouve que des larbins.
Une fois, un garde champêtre,
Une autre, un groupe de gamins,
Une autre encore, voiture d’ancêtre,
Voire même un auguste nain…
Qu’importaient les rieurs en planque,
Ce vieux bonhomme me manque.
Il était autre,sa différence dévoilait son intime élégance,sa présence était une chance,lui le créateur de la bonne humeur,en vrai un passeur de bonheur,son absence témoigne sa valeur,de son coeur sa grandeur,puissent nos mémoires rendre à son éternité tout son honneur.
Très bonne soirée à toi.
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C’est cela, être irremplaçable
Bonsoir Gérard.
Quel est ce personnage que tu évoques ?
Merci pour ton passage
Amitié
Je ne connaissais pas son nom.
Il était discret toute l’année, mais le jour de la fête de la rosière de Vinay, il se plaçait en tête du défilé…
Bonne journée, Renaud, tes poèmes m’enchantent toujours
Ton vieux bonhomme me renvoie à ceux de mon enfance. Merci
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C’est vrai?J’en suis ravi!
bonne journée à toi.