La serpillère

Vous connaissez la serpillère

Ce bout de chiffon épais

Que l’on place au bout du balai

Pour aller laver le parterre?

Elle se tord, elle se convulse

Pour se plieer à volonté

A la demande de qui l’impulse

Dans la fange sans vanité.

Pleine de boue, peu importe

Tordue essorée, replongée,

C’est la plus vile, en quelque sorte

Des torchonnettes à éponger.

On a vu ainsi naguère

Quand le veneur a sifflé

Des politiques serpillères

Se mettre à ramper affolés

On a vu ainsi naguère

Des gens toute honte bue

De quatrième place fière

Redescendre dans la cohue.

 

9 Réponses à “La serpillère”

  1. julie dit :

    Ne mélanchons pas la serpillière avec les torchons, poète ! :D
    Bien dit… TU vas mieux ?? Bisou antibio-tique :)

  2. Il ne faut oublier de changer l’eau de la serpillière ou de la serpillère,
    ah ces réformes de l’orthographe !,

    très bonne journée à toi.

    Dernière publication sur Chasseur d'Images Spirituelles : La vie est bien triste à ce jour

  3. leblogdelpapet dit :

    Je préfère la wassingue du nord ou la saintongeaise since.

    Dernière publication sur Leblogdelpapet : Soufflacus

  4. eructeuse dit :

    Vu dans la presse sur une page amie(google) : on a demandé à une femme, pour être aide ménagère un extrait de son casier judiciaire ! et pour nos députés sénateurs et tous ces violeurs de référendum nada ! C’est beau l’égalité ! J’espère que tu vas bien ? Bisou XXL

    Dernière publication sur Victoryne Moqkeuz Eructeuse : Intérêt particulier

  5. renaud dit :

    Ton écrit me rappelle cet échange d’anthologie dans le film « Le Père Noël est une ordure »:

     » Écoutez : de l’extérieur c’est déjà magnifique ! Oh Thérèse ! Une serpillère ! C’est formidable, écoutez, fallait pas…

    - mais non Pierre c’est un gilet…

    - Ah mais oui bien sûr, c’est un gilet ! Où avais-je la tête ? Il y a des trous plus grands pour mettre les bras ! Si vous saviez comme ça tombe bien, je me disais encore hier soir qu’il me manquait quelque chose pour descendre les poubelles. Je suis ravi Thérèse !

Laisser un commentaire