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Archive pour septembre 2018

Sur le parking

Dimanche 30 septembre 2018

Elle reculait pour s’échapper

D’une case au supermarché

Elle pila juste à mes pieds

Et, souriante de me déclarer

« Je ne veux pas vous écraser

_Ah! Non, madame, s’il vous plaît

Pour vous jeter dans mes bras

Laissez la voiture à l’arrêt

Et sortez d’un bond: je suis là! »

Toute surprise par le propos

Elle rougit comme un feu arrière

Et embrayant tout de go

S’enfuit…( timide ou trop fière?)

Je lui aurais bien récité

Quelques poèmes de mon cru

Mais ça, elle ne pouvait le penser:

Qu’attendre de ce vieux barbu?

Je lui aurais bien exposé

Ma leçon de géographie

Seulement pour la faire rêver…

(Pour les autres, c’est fini!)

 

absent pendant une semaine….

Vendredi 21 septembre 2018

La bande à Mandrin

Vendredi 21 septembre 2018

Connaissez-vous la bande à Mandrin;

Non! Ce n’est pas une triste engeance

Qui vous viendrait sur le matin

Détrousser avec arrogance,

Ce n’est pas horde justicière

Qui parcourrait le pays

Pour retirer aux trop nantis

Une partie de leurs jarretières.

C’est une compagnie de joyeux drilles

De beaux garçons, de jolies filles

Qui ont tellement de talent

Qu’ils vous comblent allègrement.

Pour le plaisir des mélomanes

Voici venue une violoniste,

Au premier coup d’archet, on plane

On voudrait danser sur la piste.

Les chants par eux sont magnifiés

Ils vous font tout revisiter

De l’art des aèdes, des Molière

Bravo à cette équipe fière.

 

Vêtements

Vendredi 21 septembre 2018

Ecoute-moi, petit garçon

Si, pour te sentir important

Tu as besoin de vêtements

De telle ou telle marque à la con,

C’est tout simplement que pour toi

Ta personne n’a aucune valeur

Chaussé Nike tu serais roi?

En mocassin t’es un loser?

Tu es pourtant le même enfant

L’habit ne fait pas le moine

Si ton cœur est rayonnant

Aux ânes laisse leur avoine

Ils peuvent bien braire « Hi Han »

Tu es toi-même c’est suffisant.

 

 

L’omerta!

Jeudi 20 septembre 2018

Grand branle-bas à l’Assemblée:

Le Président a rugi:

Il veut absolument trouver

Non! Non! Non point qui a menti

Mais qui a bien pu raconter

Qu’alors que de fonction rtelevé

M.Benalla était entré

Avec un badge dument octroyé…

A l’Assemblée grand branle-bas

Comme aux conseils de mafia

C’est que, voilà, la transparence

N’est qu’un mot qu’une apparence

Comme la cravate règlementaire

Chez ces gens-là , faut savoir se taire,

Et comme les curés de naguère

Fais ce que je dis, ne me regarde pas faire

A l’Assemblée, grand branle-bas

Les commissions, on n’en veut pas

A l’Assemblée qui marche au pas

On veut imposer l’omerta!

Elles descendaient de la montagne

Mercredi 19 septembre 2018

Je remplissais des sacs de foin.

Je les voyais venir de loin:

Trois jolies randonneuses, trois…

« Trois déesses qui viennent à moi!

Elles sourirent amusées

_ Mais bien sûr, à n’en pas douter!

_ Voulez-vous une leçon

De géographie bizarre…

Non! Pas entre les sacs, non!

Ce serait trop osé! Gare! »

Et me voilà à conter

Une histoire à ma façon,

Puis, même à leur déclamer

Quelques vers de ma composition.

Elles partirent souriantes

Moi, je me sentais fringant,

Mais quand on frise les octante

Mieux vaut se montrer prudent!

 

Clown hors normes

Mardi 18 septembre 2018

Il a quitté les sons d’ici-bas

Pour des musiques plus célestes,

Les parades, depuis, ne sont pas

Autres que corsos modestes.

Chapeau haut de forme

Et frac de cérémonie,

Il jouait les clowns hors normes

Pour ouvrir le défilé de l’harmonie.

Certains se moquaient de sa dégaine:

Démarche en rythme, ondulante,

Leurs sourires me faisaient peine:

C’était son jour de gloire éclatante.

Depuis, chaque année, la rosière

Attend pour ouvrir son chemin

Un personnage extraordinaire,

On ne lui trouve que des larbins.

Une fois, un garde champêtre,

Une autre, un groupe de gamins,

Une autre encore, voiture d’ancêtre,

Voire même un auguste nain…

Qu’importaient les rieurs en planque,

Ce vieux bonhomme me manque.

Rencontre….

Lundi 17 septembre 2018

L’enfant courait innocemment

Sur le sentier de montagne

Trente mètres devant ses parents

« Je cours plus vite, je gagne! »

Justement, conte magique

On leur avait signalé

Une biche magnifique

Qui, la veille, était passée.

« Sûr qu’elle est dans les parages,

Chut! Il ne faut pas l’affoler »

Mais au détour du virage,

Ce sont deux loups qu’il a trouvés.

Les grands arrivant sur l’heure

N’ont pu que les voir filer,

Mais, seul qui sait quel malheur

Il nous faudrait déplorer?

Ces animaux qui pullulent

Puisqu’ils ne sont pas chassés

Non seulement nous acculent

A cesser les randonnées

Mais c’est un jour peut-être un autre enfant

Qu’ils oseront attaquer

Mais c’est peut-être un autre enfant(le vôtre peut-être?)

Qui mourra éviscéré.

La serpillère

Vendredi 14 septembre 2018

Vous connaissez la serpillère

Ce bout de chiffon épais

Que l’on place au bout du balai

Pour aller laver le parterre?

Elle se tord, elle se convulse

Pour se plieer à volonté

A la demande de qui l’impulse

Dans la fange sans vanité.

Pleine de boue, peu importe

Tordue essorée, replongée,

C’est la plus vile, en quelque sorte

Des torchonnettes à éponger.

On a vu ainsi naguère

Quand le veneur a sifflé

Des politiques serpillères

Se mettre à ramper affolés

On a vu ainsi naguère

Des gens toute honte bue

De quatrième place fière

Redescendre dans la cohue.

 

Petite vicieuse

Samedi 8 septembre 2018

Je fus l’objet d’une attaque

D’une petite vicieuse.

Non! N’en voulait pas à mon sac:

C’était une petite suceuse.

Elle me pompa, me suça tant

Que mon membre s’en trouva gonflé…

Elle me pompa me suça tant

Que j’eus très mal à l’écarter.

Je dus, bien sûr, m’en séparer,

Soigner mon membre décuplé,

Mais elle laissa en souvenir

Une auréole bien tatouée.

Certes mon bras est dégonflé,

Il peut ployer, venir, aller,

Mais je suis bon pour déguster

Des antibios pour une quinzaine

Mais je suis bon pour trembler

Que dans sa folle prétentaine

Quelque séquelle elle ne m’ait léguée

La sale tique

Maléfique.

 

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