Sur Facebook, je viens de revoir une ancienne pièce de cinq francs.
Lorsque j’étais enfant, c’était la cotisation à la coopérative de la classe…
Enfin… lorsque je dis coopérative, c’était un mot bien surfait: c’était une caisse gérée par la maîtresse et nul ne savait ce que cela devenait…
Bien sûr tous les deux ans un voyage _ que mon père refusait _ devait être financé par la caisse.
Je me souviens, un jour de rancœur, avoir fait du fond de mon lit, le calcul faramineux de la somme que l’instit nous avait « soutirée »…
J’ai grandi, depuis, j’ai appris ce qu’est une vraie coopérative.
Grâce à une monographie rédigée sur une coopérative laitière, j’ai même bénéficié d’un voyage d’études de la vie de différentes SCOP…
Toute ma carrière d’instituteur, j’ai ensuite veillé à ce que mes élèves votent, et puissent réaliser, des projets de leur niveau.
C’est ainsi qu’à plusieurs reprises des élèves de ma classe ont été désignés par leurs camarades pour représenter le département du Rhône à des congrès nationaux de coopératives scolaires.