Archive pour mars 2018

Cinéma: la ch’tite famille

Mercredi 7 mars 2018

C’est un film plein de tendresse. Des gags à mourir de rire. J’ai particulièrement admiré Line Renaud: à son âge se prêter à parler ch’ti allègrement ce ne devait pas être du gâteau!

Caricature appuyée _à la Dany Boon _ de deux mondes totalement opposés.

AGREABLE MOMENT

 

 

Synopsis

Valentin D. (Dany Boon) et Constance Brandt (Laurence Arné), un couple d’architectes designers en vogue préparent le vernissage de leur rétrospective au Palais de Tokyo. Mais ce que personne ne sait, c’est que pour s’intégrer au monde du design et du luxe parisien, Valentin a menti sur ses origines prolétaires et ch’tis. Alors, quand sa mère (Line Renaud), son frère (Guy Lecluyse) et sa belle-sœur (Valérie Bonneton) débarquent par surprise au Palais de Tokyo, le jour du vernissage, la rencontre des deux mondes est fracassante. D’autant plus que Valentin, suite à un accident, va perdre la mémoire et se retrouver 20 ans en arrière, plus ch’ti que jamais !

Chez les lapins, c’est tout comme!

Mardi 6 mars 2018

J’avais acheté un lapin mâle

Pour féconder mes femelles.

Il était beau, beige pâle,

J’en escomptais une ribambelle

De lapereaux à douce fourrure…

Je fus surpris par la tournure

Que prirent les premières rencontres:

Au lieu de chercher à couvrir

Les lapines que l’on lui montre

Cet abruti se met à courir!

Quand une belle vient le séduire,

Il la mord méchamment,

Lui rend les jours durs à vivre,

La plume, la bat aveuglément.

Après quelques jours de supplice,

J’ai retiré le garnement,

Pensant qu’outre ces caprices

Il avait copulé normalement.

Au bout d’un mois, pas de portée,

Pas de nid,  bien doux, bien chaud,

Où je devinerais gigoter

De minuscules lapereaux…

Je suis obligé de constater

Que si parfois chez lez hommes

Un impuissant donne des rossées,

Chez les lapins c’est tout comme!

Kadavresky/ l’effet escargot

Lundi 5 mars 2018

C’est le nom d’une compagnie

Qui nous ravit

Ce soir

 

Cela commence par un chant

Très entrainant

Des voix

 

« La laine des moutons, c’est nous qui la tondaine… »

 

Qui rythment des évolutions

Des créations

Géniales

 

De multiples acrobaties

Des jonglages

A voir

 

Et un drôle d’escargot

Bizarre…

 

 

Et dans ma tête une petite chanson qui n’arrêtait pas de tourner:

« oh! l’escargot

Quelle drôle de petite bête

C’est rigolo…

Ce qu’il a sur la tête »

Les ânes

Dimanche 4 mars 2018

Chaque matin, dès l’aurore,

Les ânes braient, je mets mes bottes .

Je m’habille chaudement,  je sors,

Je leur donne une carotte.

Puis je marche, le long des fils,

J’écarte un peu la clôture:

Largeur de museau, pour qu’ils

Rongent au ras, trouvent pâture.

Lorsque la neige, par hasard,

A recouvert le sol gelé

Avant qu’il ne soit trop tard

Je jette du foin à la volée.

Ils auront toute latitude

Pour exercer leurs mâchoires

De brouter en plénitude

Les ronces givrées, aux feuilles noires.

 

La cafetière

Vendredi 2 mars 2018

J’ai détartré la cafetière

Une corvée de tout le temps

A l’époque de ma grand-mère

On n’en faisait pas autant.

Mais ces fichus appareils,

Si, par hasard, on oublie

Font de suite leur dernier sommeil

Et le café fini! Fini!

Plus ces sacrés ustensiles

Se veulent sophistiqués

Plus il faut se faire de bile

Pour en bon état les garder.

Une fois par inadvertance

J’avais oublié sa ration

C’est toutes les cloches de Coutances

Qui m’ont ramené à la raison!

« La Rose »

Jeudi 1 mars 2018

Pour « La Rose », j’ai une pensée:

En prévision du repas de midi,

Ce matin, j’ai préparé

Des fenouils, au jus de rôti

Comme elle nous les servait.

« La Rose » était une vieille femme,

Chaque jour, elle prenait,

Pour gagner son pain, dame!

A midi des pensionnaires,

Collégiens ou ouvriers.

Chez elle, les mois d’hiver,

J’allais pour me sustenter

Dans sa petite salle à manger…

Nous connaissions le menu:

Chaque jour avait le sien,

C’est chez elle que j’ai connu,

Ce légume, les jeudis, je crois bien.

Elle vivait avec son chien

Qui venait nous faire fête

L’était bourrue, mais pas bête

Son cœur, elle le cachait bien,

Fallait en trouver le chemin!

Oiseaux

Jeudi 1 mars 2018

Des nuées d’oiseaux

Gazouillent dans mon poulailler.

Ils ont trouvé le petit blé

Et les abris sous les linteaux.

La graisse en boules

Donnée aux poules

Leur fait aussi festin sacré.

Ainsi pour me remercier,

Malgré le froid qui tord, qui mord,

Qui pourrait être source de mort,

C’est vraiment un doux concert

Qui m’est offert!

 

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