Chacun connaît l’adage:
« Le chien aboie, la caravane passe »
Face aux remarques il est sage
(Bien sûr que l’autre agace!)
De ne pas faire preuve de faiblesse .
Même imbu de son pouvoir,
Là-bas, du fond de Bénarès
C’est la faiblesse qu’il laisse voir
A vouloir parler de leçons.
Il a beau se croire « Jupiter »
Il a beau se jouer « Dieu le père »
S’est conduit comme petit garçon!
C’est vrai que les archiduchesses
Pleines d’orgueil mal placé
N’aiment pas les mains qui se pressent
Sur leurs seins tout déssèchés.
En d’autres temps les insurgés
La tête leur auraient coupée.
Pour qui vous met sur la paille,
Tout nu et désorienté
Qu’on lui arrache vaille que vaille
Une chemise trop empesée…
Est-ce grave? Est-ce si grave?
Ah! Mais voilà ces grands braves
Prêts à jeter au panier
Ceux qui les ont servis
Comme des chiffons salis
N’aiment pas être touchés!
Ah! Mais voilà ces grands braves
Aux parachutes dorés
Sont soutenus par ceux qui en bavent
Devenus esclaves assumés.
Et la meute des « élites »
Sur les petits prête à cracher
Dans les médias hurle « il faut vite,
Condamner, condamner, condamner! »
Le monde commençait à entrer
Ambiance feutrée.
Des chaises étaient alignées
Table basse d’un bouquet parée…
Elle regardait les affichettes
Les prospectus et les plaquettes,
« Non! Si vous voulez me trouver
Sur mon radeau, montez! Montez! »
Elle me regarda incrédule:
_ Ce n’est pas vous qui êtes programmé?
_ Je ne suis pas machin bidule
Mais je vais poème vous conter. »
Et me voilà à déclamer
Quelques vers à la volée…
Elle en fut estomaquée
Murmura un merci étouffé…
La tablette était attrayante (Ida est hypocondriaque, Jeanne est sexy, rencontre avec
Chloé Cruchaudet et Fred Bernard)
Il fallait traduire: discussion à bâtons rompus autour de l’élaboration d’une BD
selon deux angles différents.
Déconvenue: une réunion nombreuse dans une bibliothèque,
animée par une bibliothécaire…
Dans une bibliothèque, on ne parle pas fort: on chuchote.
Une bibliothécaire n’est pas recrutée en fonction de sa voix de stentor.
Le niveau sonore des paroles obligeait à tendre fortement l’oreille.
A part cela, la discussion était intéressante, un peu dans le vide: presque personne
ne connaissait les œuvres en question…
Nous avons découvert deux manières d’aborder la bande dessinée…
Deux façons de devenir auteur de BD
Au cours de la soirée la discussion s’est réchauffée, s’est élargie…
Rôle plus ou moins important, plus ou moins demandé des éditeurs.
Romans graphiques
Survol des différentes formules voisines.
BILAN POSITIF
Ils avaient choisi, intentionnellement,
Les divins artistes, pour la paix militants,
Un texte pathétique, terrible, bouleversant,
Qui vous remue les tripes, jusque dans le tréfonds.
La contrebasse, aux accents profonds,
Résonnait, ponctuait, les chants également poignants,
Quand la chanteuse intervenait, le texte entrecoupant.
Son visage exprimait, dans le courant du chant
Le contraste douceur et instants violents.
Le lecteur nous servait les souvenirs brûlants
De mille atrocités qui restent éternellement
Dans l’esprit des survivants.
Une fille acculée, insultée, violentée,
Puis d’essence aspergée, par le feu immolée.
source: Wikipédia:
La bataille de Vukovar est un siège de 87 jours ayant eu lieu aux alentours de la ville de Vukovar lors de la guerre de Croatie.
Vukovar est défendue par 1 800 soldats de la garde nationale croate, faiblement armés et des volontaires civils. Face à eux, l’armée populaire yougoslave et des forces paramilitaires serbes alignent 36 000 soldats équipés d’armes lourdes et d’artillerie. Durant la bataille, jusqu’à 12 000 obus et roquettes ont été tirés par jour sur la ville1. La bataille de Vukovar est la plus féroce et la plus longue ayant eu lieu en Europe depuis 1945, et Vukovar est la première ville importante en Europe à être entièrement rasée depuis la Seconde Guerre mondiale2,3. Lors de la chute de la ville, le 18 novembre 1991, plusieurs centaines de personnes sont massacrées par les forces serbes et au moins 20 000 habitants sont expulsés
Toutes les chiennes enragées
De jalousie te vomissent.
Elles aimeraient te flageller,
Te traîner, te jeter dans les abysses!
Les mal baisées, les culs serrés,
En plus, un petit peu racistes,
Sans arrêt, se sentent blessés
Par tes remarques fantaisistes.
Ce qu’ils/elles demandent à tous
Ils /elles en sont bien incapables
Car respecter son semblable
N’est pas l’obliger à hurler avec tous.
Ces gens qui clament main sur le coeur
Que l’égalité est bonheur,
Comme les légions fascistes,
Croient percevoir des agressions,
Déforment les dires à foison.
Leur secte est par trop intégriste!
Le nez pointé hors des nuages,
La montagne surveille la vallée.
Que font donc ces sauvages,
A venir skier dans la coulée?
Quels imbéciles! L’avalanche
Va les engloutir proprement:
La plaque avant penche,
Elle va casser incessamment.
La glace devient fragile et fond,
Ruisselle, frémit, s’agite.
Déjà les grosses stalactites
Qui pendaient à mon front
S’écroulent
Et roulent…
Ce sera bientôt la débâcle
Texte tenté de poster le 5 mars qui s’est trouvé contre ma volonté inséré en janvier GRRRRR
TYRANIE
24 janvier 2018
Comme les bourgeois de Calais
En chemise et la corde au cou
Certains, les syndicats, voudraient,
Qu’ils se trainent à leurs genoux,
Qu’ils se taisent, qu’ils s’écrasent
Qu’ils ne fassent pas parler d’eux.
Ils aimeraient faire table rase
Du moindre scrogneugneu.
J’ai décidé, j’éxige, je fonce
Peut me chaut les contingences
J’ai décidé, je parle, j’énonce,
Sous la forme d’ordonnances.
Telle est la nouvelle façon
De gouverner le pays
Si certains les frais en font
Tant pis!
(Max Blot Misraki)
Pour faire un bon speaker
Il faut savoir speaker
On prend de la valeur
A forc’ de prononcer.
Les chemises de l’archiduchesse sont ell’s sèches archi sèches
Pour qu’on dis’ cett’ phrase avec adresse
Il n’faut pas qu’la langu’ soit rêche
Si vous bafouillez c’est qu’elles sont encor’ mouillées
Alors faut répéter
Les chemises de l’archiduchesse sont sèch’s, sèch’s, sèch’s, sèch’s, sèch’s, sèch’s et archi sèch’s, sèch’s et archi sèch’s
Mais voilà les archiduchesses
Y a longtemps qu’elles sont desséchées
Pour leurs vêtements rien ne presse
Tant pis pour qui y voit péchés.
Merci à mes visiteurs: vous 393 à monter sur le radeau, hier MERCI! MERCI! MERCI!
« Le bon roi Dagobert,
Avait sa culotte à l´envers,
Le grand Saint Eloi lui dit :
« O mon Roi, Votre majesté
Est mal culottée »
« C´est vrai, lui dit le roi,
Je vais la remettre à l´endroit »
Ce n’est pas la culotte, mais la veste
Que retournent les politiques
Peu importe! Il faut qu’ils restent:
Le pouvoir, le fric, c’est fantastique!
Le saint Eloi des sondages
Guide leurs rodomontades
En chute? Mon Dieu! Quel dommage!
Vite! trouver une parade!
Le bon roi Dagobert
Chassait dans la plaine d´Anvers
Le grand Saint Eloi lui dit :
« O mon Roi, Votre Majesté
Est bien essoufflée »
« C´est vrai, lui dit le roi,
Un lapin courait après moi »
La chasse à courre
Quelle belle tradition
S’est écrié le roi Macron
Aux cris des vieux rester sourd
Je les pourchasse, j’assume
C’est la dorée génération
Avant qu’on ne les inhume
Il vont payer pour la Nation.
Le bon roi Dagobert
Voulait s´embarquer sur la mer.
Le grand Saint Eloi lui dit :
« O mon Roi, Votre majesté
Se fera noyer »
« C´est vrai, lui dit le roi,
On pourra crier : le roi boit! »
Boire du vin c’est la santé
L’alcool ce sont autres boissons
J’en bois toujours à satiété
A répété le roi Macron.
Peu importe autres messages
Puisque des capitalistes
Se sont emparés des cépages
Ne soyons pas négationnistes.
Le bon roi Dagobert
Mangeait en glouton du dessert.
Le grand Saint Eloi lui dit :
« O mon Roi, vous êtes gourmand,
Ne mangez pas tant. »
« C´est vrai, lui dit le roi,
Je ne le suis pas tant que toi »
Ni vu ni connu je t’embrouille
J’te prends, j’te rends autrement
Je te fais le fond des fouilles
Tu dois me croire évidemment!
Allez un coup d’ pouce au gas-oil
Ca fait plaisir aux écolos
Tant pis pour qui n’a pas de poële
Plus cher le gaz, oh! oh! oh!
Quand Dagobert mourut
Le Diable aussitôt accourut.
Le grand Saint Eloi lui dit :
« O mon Roi, satan va passer
Faut vous confesser »
« Hélas!, lui dit le roi,
Ne pourrais-tu mourir pour moi? »
Quand la faux sur lui viendra
Surtout jamais qu’il ne compte
Que sa dépouille deviendra
Autre chose qu’un mécompte.
On dansera dans les EPHAD
On rira bien dans les villages
On jouera partout des aubades
Pour fêter le grand ménage.