Archive pour mars 2018

Cette idiotie n’est pas finie?

Jeudi 22 mars 2018

Depuis plus de quarante ans

De grands savants

Ont décrété

« Avancer l’horloge au printemps

C’est économiser… »

 

C’est depuis ces quarante ans

Que les enfants

Dans les cités

Ont dormi beaucoup moins de temps

Et se sont excités…

 

Je ne sais pas si les savants

Ont calculé

Le mal créé

Mais la France paiera longtemps

Cette énormité.

 

Et alors que le parlement

Européen

Aura servi

En votant récemment la fin,

Toujours pas fini?

 

Qu’on ne vienne plus nous dire

Que ces députés

Sont écoutés!

A quoi voter va-t-il servir?

C’est bien là le pire!

 

Accident

Mercredi 21 mars 2018

Une sortie de village

Trois chevreuils en balade

Bonds

 

Un pilote à mettre en cage

Qui fonce comme un malade

Non!

 

Un animal qui valdingue

Un conducteur  comme un dingue

Rond

 

Une calandre en morceaux

Peste soient les animaux

Pont?

 

Plus de bonds et plus de brame

Etalé sur le macadam

Hon!

 

Et je suis témoin du drame

Impuissant, oui madame!

Larme.

 

 

NON! Poule!

Mardi 20 mars 2018

Une poule aventureuse

Est sortie du poulailler.

Elle picore, gratte, creuse,

Au pied du gros groseillier.

Que cherches-tu dans la terre,

Sous les feuilles toutes rouillées?

Si peut-être quelque ver,

Au milieu des herbes mouillées,

Se cache, se terre, se tortille,

On est à la fin de l’hiver,

N’a guère mangé de brindilles,

Il sera tout rabougris.

On est à la fin de l’hiver,

Ce ne serait que vétille,

Attends donc qu’il ait grossi!

Une poule dévergondée

Est entrée dans la maison,

Sur la table embarrassée

A voulu sauter d’un bond.

Sauve-toi vilaine intruse

Ou je te coupe le cou

Et dans la marmite qui bout

Tu finiras sans excuses.

Une poule un peu sauvage

S’est introduite dans le bois

Le renard fait des ravages

Pauvre poule, tant pis pour toi.

 

 

 

Fleurs

Lundi 19 mars 2018

Dans la pelouse du jardin

Un tapis de violettes

Viens!

 

Tout le long du chemin

Mille et une fleurettes

Tiens!

 

L’abricotier a fleuri

Roses et douces promesses

Las!

 

Si le gel demain surgit

Sous le coup de sa rudesse…

Bah!

 

C’est au fond de notre coeur

Que sont les plus belles fleurs

NA!

 

Au revoir!

Dimanche 18 mars 2018

Tu pars au loin, jolie déesse,

Tu vas suivre ton amour.

C’est aujourd’hui ton dernier jour,

Me manquera ta gentillesse.

Me manquera ton sourire!

Que ton bonheur soit élixir!

Tu pars au loin, jolie déesse,

Que la page que tu ouvres,

Que chaque instant que tu découvres,

Soit pour toi moment de liesse.

C’est sûr, ne te verrai plus,

Mais restera ton souvenir,

L’espoir pour toi de bel avenir.

C’est sûr, ne te reverrai plus…

Alors, au revoir et MERCI!

MERCI!

 

 

 

 

Rien dans le ciboulot?

Samedi 17 mars 2018

Quand on n’a rien dans le ciboulot

Que pour les autres, on est un gogo

Qu’il suffit de louanger impunément

Pour lui soutirer de l’argent.

Quand l’on sait juste devant un micro

Eructer des sons, des trémolos,

Dopé par les cris, les bravos

D’un public aveuglé par le show.

Dans une ambiance de rodéo

On se prend pour un toréro.

Comment garder son sang froid?

La violence on la crie, elle vous noie

Dans le fracas, la turbulence,

Les béquilles des marchands de jouvence,

Déjà qu’on n’avait pas de repères

On peut oublier qu’on est un père…

Quand on sort des salles en surchauffe

Gavé de bels in et off

La moindre contrariété

Devient crime de lèse-majesté!

Ce n’est pas tout d’avoir un organe,

Mieux vaut éviter d’être en panne

De la simple humanité

Qui fait les autres respecter!

De la simple humanité

Qui fait la famille ne pas nier.

Au temps du bon père Jean le Bon(petite chanson)

Vendredi 16 mars 2018

Au temps du bon père Jean le Bon (bis)

Nous ne mangions que du jambon (bis)

Maintenant, il est trop cher,            )

Eh bien…                                             )

On mange des pommes de terre     )          } ( bis)

Et vous m’entendez bien.                  )

 

Ceci est une vieille chanson (bis)

Qui résonnait dans les maisons (bis)

C’est maintenant ce qu’il faut faire  )

Hélas!                                                     )

Mais même les pommes de terre      )          } (bis)

On n’en a plus ! las! las!                     )

 

Alors comme au temps des rations (bis)

On fera bouillie de pissenlits(bis)

Faut ça pour la Nation             )

Oui! Oui!                                     )

Et au Palais Bourbon               )           }(bis)

Ils mangent des spaghettis     )

 

Oh! des spaghettis au caviar (bis)

Et arrosées de bon pinard     (bis)

Et pour les milliardaires     )

Eh bien…                               )

Ils se gavent d’ortolans      )            } (bis)

Champagne à tout instant)

 

Allez! Allez! Debout manants (bis)

Nous allons chercher le mitron (bis)

Lui et la boulangère

Eh bien…

Partageront la misère

Et vous m’entendez bien

Lui et la boulangère

Eh bien…

Partageront la misère

Ou finiront aux chiens!

 

 

 

 

Le vieil homme et la couverture

Jeudi 15 mars 2018

Lorsque j’étais à l’école primaire, le matin, la journée commençait par une lecture « morale ».

L’un des textes était un conte hongrois: « Le vieil homme et la couverture »

Les LREM et notre fameux Président Jupitérien devraient y réfléchir!

cf: « il était une fois  contes et légendes hongrois »

L’humanité a reculé…Les meutes hurlantes me font peur

Jeudi 15 mars 2018

Ces jours, on a vu l’humanité

A grands pas rétrograder.

Comme des chiens à la curée,

Les insultes sont parties par milliers.

Dans le déchaînement des pulsions

On voit ressurgir lapidation.

Ceux/celles qui réclament justice

Devraient réfléchir un instant:

Elle est passée, la justice,

Elle a frappé légalement.

Dans le pays où eut lieu le crime

C’est le principe légitime,

Il n’y a pas d’anomalie.

Comme pour tous les citoyens

Condamnés dans d’autres pays

La France a pris les moyens

Pour rapatrier le condamné.

Si pour s’être bien comporté

Sa peine fut diminuée

C’est le cas de tout incarcéré.

Il ne sait faire que chanter

Je n’aime sûrement pas ce qu’il chante

Mais il doit pouvoir travailler

Je ne connais pas ce qu’il chante

Mais les abois me font trembler.

Je crains, je crains les chien(ne)s enragé(e)s.

 

 

 

Elles savaient, elles savent, et pourtant…

Mardi 13 mars 2018

Elles savaient qu’il se shootait

Elles savaient qu’il était violent

Mais rien ne les retenait

Elles le voulaient comme amant.

Comme papillons près de la flamme

Elles jouaient avec le feu

Il pouvait avoir grandeur d’âme

Il pouvait être très amoureux…

Sa voix remuait leurs entrailles

Les rendait folles exacerbées

Le cœur vibrant comme des cailles

Prêtes à mourir embrochées.

Mais quand le démon se déchaîne

Rien ne peut arrêter les coups

Alors elles vont crier leur peine

Elles se jettent à genoux…

Le divin marquis qui se cache

Elles le veulent malgré tout

Peut-être bien qu’il est lâche

Peut-être bien qu’il est fou…

Mais elles veulent faire l’expérience

Comme d’autres sautent de toit en toit

Flirter avec la démence

Braver la mort… Une seule fois!

Les gens sensés auront beau dire:

« Il faut qu’il se fasse soigner »

Les gens sensés auront beau dire

Qu’il ne faut pas le fréquenter

Elles tourneront près de la flamme

Supplieront de se faire immoler

Dans des soirées que Dieu condamne

Mais qui les fait s’extasier…

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