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Archive pour décembre 2017

Ce qu’il vous dirait: »Vos gueules! »

Lundi 11 décembre 2017

Il s’est bien foutu de vos gueules

En vous défonçant les tympans

Il a toujours tout gardé pour sa gueule:

Les impôts c’est pour les manants.

Paraît qu’il était travailleur pauvre

Qu’il n’avait pas un sou vaillant

Mais il avait des palais, des hâvres

Digne des rois et des puissants.

Foin pour lui du père Lachaise

Il ne côtoie pas les sans-le-sou

Afin de reposer à son aise

Il sera tranquille bien loin de vous

Au milieu des milliardaires

De vous n’en eut rien à faire.

 

Courageuses

Samedi 9 décembre 2017

J’ai des poules courageuses

Malgré la neige et le froid

Elles grattent dans la poudreuse

Elles pondent des oeufs pour moi.

Certes, elles ne manquent pas

Ni de blé, ni de reliefs de repas

Les brins de salade verte

Vont chez elle: aucune perte.

Je m’attache à leur ménager

Un petit espace tapissé

De litières retirées des clapiers

Où des débris sont restés

Je leur donne même par grands froids

De la graisse de porc ou d’oie.

Et elles, imperturbablement

Dès que leur coq chante l’aubade

Mettent fin à leur dodo

Et vont déposer délicatement

En charmantes camarades

Tour à tour, au creux du nid, un coco.

 

 

 

A chacun son deuil

Samedi 9 décembre 2017

Ce texte est une redondance: déjà publié le 12 mars 2011

Mais ce fut mon deuil, à moi!!!!

 

Les obsèques de JEAN FERRAT

 

Ils étaient vingt et cent

Ils étaient des milliers

A gravir en suant

Le sentier escarpé

Pour saluer la voix

Qui un jour est montée

Malgré tous les abois

Des molosses titrés,

La voix de cette France,

Celle des lendemains

Celle de la souffrance

De tous ceux qui ont faim….

 

Les cerveaux embrumés

Des oiseaux de la nuit

Les têtes polluées

Par fumées de Paris

Comme en un cauchemar

Ont vu, n’ont rien compris

Ont cru que leur pétard

Etait trop bien rempli.

 

Pour venir de si loin

Et en nombre si grand

Ce n’est pas de Bertin

Qu’ils louaient le talent

Mais bien à JEAN FERRAT

Le censuré cent fois

Que depuis Aubenas

Ils soutenaient la voix

Oraison funèbre IV

Vendredi 8 décembre 2017

Elle était de cette génération

Qui avait connu la guerre

La guerre et ses privations

Et pour qui se plaindre,même guère,

Est un déshonneur sans nom.

Ah! face à une octogénaire

On ne craint vraiment pas grand chose

De l’EDF, les pontes

Ont bien étudié la cause.

Voyons! Voyons! le ton monte

Zavez qu’à vous débrouiller

C’est sûr mauvaise volonté!

Tout coupé!

Tout coupé!

Elle aurait du supplier

Se mettre à genoux implorer

Mais on a respect de soi-même

Quand on est né aussi loin

On fera face quand même,

Mourir oui, mais mendier point

Oraison funèbreIII

Jeudi 7 décembre 2017

Ah! les médias ont fait silence

Sur votre départ impromptu

C’est vrai que vous représentiez la science

En des périodes de « m’as-tu-vu ».

Vous n’avez, c’est vrai, apporté

Que l’audace de greffer

Un nouveau cœur, voire cœur/poumon

Voire même cœur artificiel

Sur des malades que, dérision,

On désignait déjà pour le ciel,

On considérait comme foutus.

Partir ainsi sans un merci

Quelle injustice incongrue

Que ma petite voix ici

Soit celle de tous les silencieux

Qui n’ont ni micro

Ni radio

Pour exprimer leur adieu

 

 

 

 

Oraison funèbre II

Mercredi 6 décembre 2017

Ah! Ce n’était pas ROSSI,

Encore moins CARUSO,

Pour asséner ses criailleries,

Il avait besoin d’un micro,

De sunlights, d’une sono,

A faire meugler les taureaux.

Tant en ville que dans les hameaux,

Toutes les filles ruisselantes,

Se trémoussaient en le voyant.

La jeunesse trépidante,

En ses concerts débordants,

Dans la salle de spectacle,

Complètement déboussolée,

Ne laissait qu’une débâcle

Un local démantelé…

Je n’aimais pas ses paroles.

Je détestais sa musique.

Pour de sombres histoires de fric,

La Suisse, il avait préféré,

Pour de sombres histoires de fisc

En Amérique s’en est allé…

L’est venu mourir en France,

Là où il était mieux soigné,

Où déposer sa souffrance.

Paix à lui , calme et sérénité!

 

Oraison funèbre I

Mercredi 6 décembre 2017

Je ne partageais pas ses idées

Je le trouvais trop attaché

A une vieille conception

De la vie, de la Nation…

Il s’est éteint dans la nuit

Doucement, comme une bougie.

Au milieu des divergences

Il émanait toujours de lui

Une certaine bienveillance.

Comme de l’automne, les fruits,

Ses écrits se savouraient

Immortel, il l’était, il l’est

 

Scène de ménage

Mardi 5 décembre 2017

 

Je somnolais dans ma sieste

Emmené dans des visions

Enivrantes et plutôt lestes

De fantasmes de passions…

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!

J’ai été soudain réveillé

Par un violent cri perçant….

Cela venait du clapier….

Je me couvre rapidement

J’y cours… je m’attendais

A trouver un prédateur

Qui ce désordre créait…

Un renard dévastateur

Une fouine sanguinaire

Mais je n’ai rien aperçu

Tout était bien ordinaire

Sauf, peut-être, je l’ai vue

Une touffe de poils gris

Que la plus grosse lapine

Sur le dos de son « mari »

Avait arrachée _ coquine _

Dans un accès de fureur

Ou peut-être d’amour rageur…

sapin

Lundi 4 décembre 2017

«  »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »Je«  »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »"…………..             ..

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«  »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »"le roi de la fête«  »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »"……………

«  »" »" »" »" »"«  »" »" »" »" »" »"roi éphémère c’est te, »«  »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »……………..

«  »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »mais, de mes boules, décoré, »" »" »" »" »" »" »" »" »" »"……………

«  »" »" »" »" »" »" »" »" »" »de lampes, de guirlandes dorées «  »" »" »" »" »" »" »" »" »"…………..

«  »" »" »" »" »" »" »" »c’est  à  mon  pied  que  les  cadeaux«  »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »"

«  »" »" »" »" »" »" »" »" »s‘entasseront par monceaux!«  »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »" »"

Rififi dans la famille NOËL

Dimanche 3 décembre 2017

Famille NOËL est réunie:

Y en a marre de ce grand-père

Qui gaspille tous ses pennys

Pour les enfants, lonla, lonlaire!

 

Pour mieux se livrer à sa manie

A pris un hélicoptère

Qui gaspille de l’énergie

Pour les enfants, lonla, lonlaire

 

On pensait que c’était fini

Par ses douleurs articulaires

Mais il s’entête dans la folie

Pour les enfants, lonla, lonlaire.

 

Depuis que les mages ont porté

En cadeau des parfums mystères

Il veut à tout prix gâter

Tous les enfants, lonla, lonlaire.

 

Et quoi que disent les ronchons

Qu’ils aillent se faire lanlaire

Le vieux écoute la chanson

Vive NOËL! lonla lonlaire.

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