Tous les matins dès l’aurore
Le coq chante conquérant
Malgré le froid qui le picore
Il montre qu’il est toujours devant.
Les ânes alors dans la pénombre
Viennent tourner à la clôture
Ils savent que s’il fait trop sombre
Pas de carotte, la vie est dure.
N’y tenant plus ils font appel
A ce paresseux qui dort encore
Ou peut-être si le froid pèle
Qu’il hésite à aller dehors.
Au loin la meute de samoyèdes
Hurle l’envie d’aller peiner
Devant cet engin qu’un bipède
A inventé pour les entraîner.
Une voiture sur la route…?
Un voisin qui part en piste!
La cloche tinte, à volée toute,
A la chapelle des intégristes.
Allons debout! la vie est belle
Un jour nouveau est arrivé
Tu es vivant, pas de séquelles
En avant pour en profiter!