Pourtant

Il y avait, pourtant,

Des voitures récentes,

Celles, qui, au printemps,

Quand vous êtes à soixante

Vous klaxonnent gaiement,

Vous font des doigts d’honneur…

Il y avait, pourtant,

Des tires portant beau,

Celles qui plaisent tant

A Piolle ou Hidalgo.

Tout du « moins polluant »

Dit la main sur le cœur.

Elles piétinaient, pourtant,

Les belles limousines,

Ronflant, ronflant, crachant,

Leurs haleines extra fines,

Leurs souffles pulvérulents,

A vitesse de poussette.

Certains avaient, pourtant,

Malgré leur opulence,

Délaissé leur volant

Pour tenter leur chance

A poser une chaussette…

Voyons…Derrière? Devant?

Tous ressemblaient, pourtant,

A une pauvre poule

Cherchant, cherchant,  cherchant,

A éviter la foule,

Le monde pullulant,

Sans paraître « benête ».

Je n’avais pas, pourtant,

Mon AMI6 phénix,

Mais à plus de vingt ans,

Ma bonne vieille ZX

Se défendait bien mieux,

Pour gravir bravement

La route des aïeux:

Celle de Villard De Lans!

 

 

2 Réponses à “Pourtant”

  1. julie dit :

    Un passage-passé triomphant… bien dit mon poète ! :)
    Douce journée. Bisous filtre et tendresse amicale :)
    A bientôt Gérard !

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