Toutes mes pensées vont aux endives,
Vouées à mort, cruellement,
A qui l’on coupe la force vive
Dans un cachot obscurément.
Elles n’ont eu que brève enfance,
Par un fer coupant étêtées,
Arrachées, dans grande mouvance,
Puis, dans le noir, enfermées.
Pour le caprice de gourmets
Les voilà souffrant, pleurant,
Sans aucun bruyant effet,
Des larmes de leur blanc sang.
Ah! Se trouver avec des pommes,
Des noix, du jambon, du saumon,
Dans l’assiette des hommes
Est-ce juste? Je dis que non!
C’est bon, poète, avec du jambon… pas vrai ?
bien que les plantes aussi ressent des choses, peut-être même la douleur ! Mais que manger donc ??
Tu as raison, et aujourd’hui nous savons (de Marseille)
Bonne fin d’année, croquant de mon poète.
Bisous chicon.
Ca c’est pour embêter les vegans…
Bisous Julie
Bonne journée à toi
Déjà qu’on ne peut plus rire de tout si les endives s’y mettent !!,
très bonne soirée à toi.
Dernière publication sur Chasseur d'Images Spirituelles : La vie est bien triste à ce jour
Eh! Oui! pourquoi ne rouspéteraient-elles pas, hein?
Très bonne soirée à toi